ESPARRON-DE-VERDON - Esparron - Quinson - Esparron en canoe-kayak

Petite chapelle du 19e siècle, perchée sur un relief en rive gauche à la sortie des basses gorges du Verdon, dédiée à sainte Maxime (ne pas confondre avec saint Maxime que l'on nomme saint Maime en Provence). La sainte et sa chapelle occupent une grande place dans l'esprit des Quinsonais, qui ont conservé sa mémoire comme son pèlerinage traditionnel. C'est la halte idéale pour pique-niquer pendant la randonnée souvent accompagné par des chèvres.

Belvédère qui vous donne une vue sur les grottes de Sainte-Maxime.

Le premier canal avec prise d’eau sur le Verdon fut construit à partir de 1864, il emprunte les berges gauches des basses gorges. Le sentier qui le longe permettait aux hommes affectés à ce travail d’effectuer son entretien. Son aménagement constitua un dur labeur de dix années, 20 kilomètres de tunnels furent creusés à cette occasion, avec les moyens de l’époque, c'est-à-dire le pic, la pioche et la poudre noire.

Le Ragondin (Myocastor coypus) est une espèce de mammifères de la famille des Myocastoridae, la seule espèce actuelle du genre Myocastor. Ce gros rongeur, originaire d'Amérique du sud, est introduit en Europe au XIXe siècle pour l'exploitation de sa fourrure. Tous les individus présents en Europe proviennent d'évasions ou de lâchés volontaires. Le ragondin n'a aucun prédateur naturel sauf les jeunes qui sont parfois les proies d'oiseaux comme la buse variable et la chouette effraie.

Emblème de Zeus à Napoléon, il occupait une place prépondérante dans les mythes de nombreuses régions du monde. L’Aigle royal figure parmi les plus grands aigles dont la silhouette harmonieuse se distingue aisément dans le ciel décrivant des figures vertigineuses ou bien planant les ailes étendues. Il fréquente les habitats ouverts et semi-ouverts en terrain montagneux, là où les petits rongeurs sont présents. L’Aigle royal, comme toutes les espèces de rapaces, est protégé en France.

Les chauves-souris profitent des cavités naturelles et artificielles des basses gorges du Verdon pour hiberner. Lorsqu’elles s’endorment, leur température et leur rythme cardiaque chutent et leur respiration semble s’arrêter (des arrêts respiratoires peuvent durer de 60 à 90 min !). Un réveil impromptu les condamnerait. L’espèce méditerranéenne phare est ici le Murin de Capaccini, dont les grands pieds lui permettent de ramasser des insectes (et parfois des alevins) à la surface de l’eau.

A l'intérieur de la hutte, des traces de foyer ont été découvertes, ainsi que des ossements d'animaux et des éclats de taille. Une reconstitution plus complète se trouve au Musée de Terra Amata à Nice avec tous les éléments reproduit. Datation - 400 000 ans avant J.-C.

A Pincevent, dans le Bassin Parisien, les traces des "piquets" ont été mises à jour. Les préhistoriens ont imaginé que des peaux de bêtes étaient tendues sur la structure. Datation - 15 000 ans. Le type d'habitation etait proche de celui des indiens d'Amérique.

Ici la petite route semble se jeter dans le lac. Il n’en a pas toujours été ainsi. En 1967, la mise à l’eau du lac a submergé de 12 mètres un pont de pierre à trois arches qui, enjambant le Verdon reliait « Le Quartier », au reste de la commune d’Esparron. Passage entre le Var et les Alpes de Haute-Provence ce pont construit en 1725 par la commune d’Arles était une voie de passage pour les troupeaux en transhumance entre la Crau et les pâturages des Préalpes évitant ainsi les caprices du Verdon.

Le lac d'Esparron avec ses 85 millions de mètres cubes a une superficie de 328 hectares pour une profondeur maximale de 55 m, servent a l'alimentation en eau d'une centaine de communes du Var et des Bouches-du-Rhône de Marseille à Toulon. Visible depuis le sentier botanique à l'entrée des gorges, se trouve l'ancien canal du Verdon qui construit sous Napoléon III assurait auparavant cette déserte en eau de la Basse-Provence. Un lac ou il fait bon se baigner en été.

Dans l'Isère, au Néolithique, (- 5 000 ans) les hommes ont construit des maisons faites de bois, de torchis et de roseaux. Elle étaient regroupées en villages dit "palafittes". Aujourd'hui cette cabane n'est plus présente sur le site, elle doit être reconstruite.

Ici la petite route semble se jeter dans le lac. Il n’en a pas toujours été ainsi. En 1967, la mise à l’eau du lac a submergé de 12 mètres un pont de pierre à trois arches qui, enjambant le Verdon reliait « Le Quartier », au reste de la commune d’Esparron. Passage entre le Var et les Alpes de Haute-Provence ce pont construit en 1725 par la commune d’Arles était une voie de passage pour les troupeaux en transhumance entre la Crau et les pâturages des Préalpes évitant ainsi les caprices du Verdon.

L'inondation de la vallée en 1969, lors de la création du lac d'Esparron, a submergé les fertiles terres agricoles. Cependant, cette montée des eaux a redessiné les berges, formant tantôt des plages, tantôt des falaises abruptes. Les paysages ainsi réinventés sont devenus des lieux enchanteurs, notamment grâce à la teinte de l'eau, créant parfois de véritables petites calanques.

Si vous êtes attentif, le chemin recèle un véritable trésor archéologique. En effet, il subsiste une voie pavée, médiévale pour certains, romaine pour d'autres. Il est vrai que la vallée du Verdon a toujours servi de lieu de passage, tant pour les hommes que pour les troupeaux en transhumance entre la Crau et les pâturages des Préalpes. En 1725, la commune d’Arles construit un pont un peu plus en amont, évitant ainsi les caprices du Verdon. En 1967, la mise en eau du lac l’a submergé..

Le Musée de Préhistoire des Gorges du Verdon est situé à Quinson en plein cœur du Parc Naturel Régional. D'une architecture audacieuse, le Musée étonne par son envergure (plus de 4000 m2): il semble être devenu le centre du petit village de Quinson. Réalisé en béton, verre et acier, le bâtiment est prolongé d'un mur immense qui le relie au reste du village. A partir de l'esplanade le regard est comme happé et conduit vers l'entrée presque invisible du Musée.

C’est dans un ancien relais de poste, à l’orée du village pittoresque de Quinson que la famille BERNE a choisi en 1952 d’ouvrir ses portes aux amoureux de la Provence et de sa cuisine ensoleillée. En terrasse, sous les platanes centenaires ou dans la salle à manger provençale, magrets de canard au miel du plateau de Valensole, brouillade de truffes, pieds et paquets, agneau rôti et desserts faits maison enchanteront vos papilles. Etablissement qui à la marque valeur Parc Naturel Régional.

Esparron de Verdon, derrière ce nom de village se cache l'émeraude du Verdon, pour ceux qui aiment flâner, descendez jusqu'aux plages pour apprécier le panorama. De nombreuses activités vous sont alors offertes, allant de la traditionnelle baignade, à la balade en Bateau. Esparron de Verdon sera vraiment et sans discuter un plaisir et vous ne pourrez pas résister à l'envie de vous étendre sur ses plages et de profiter de ces instants si reposant pour une première étape.

Quinson est privilégié car le pont roman (toujours intact au cœur du pont actuel) est l'un des rares points de passage. Ce pont permet d'enjamber le Verdon avant l'entrée des basses gorges, marquant la fin des Alpes de Haute Provence et l'entrée dans le Var. On a souvent signalé l'atout important que représente le pont dans l'économie d'échanges entre les Alpes et la Méditerranée. Ce pont verra durant des siècles un flux continu de passagers.

Le château d’Esparron, classé monument historique, entre dans la famille de Castellane au XIII° siècle et y est resté depuis lors. Son fier donjon, son monumental escalier à vis et sa cour d’honneur sont particulièrement remarquables. Charlotte Anne et Bernard de Castellane ont restauré leur demeure familiale en prenant soin de préserver son atmosphère et son style. Le lac d’Esparron à un jet de trébuchet du château vous invite à la baignade dans son eau turquoise.