QUINSON - La Baume Bonne

Un week-end de manifestations gratuites destinées aux familles, qui à lieu chaque année mi-juillet. Scientifiques, pédagogiques, ludiques, les Journées de la Préhistoire à Quinson rendent les enfants et les adultes curieux. Connues pour être l’un des plus grands temps-forts consacrés à la Préhistoire en France, les Journées de Quinson offrent comme chaque année un programme dense d’ateliers et démonstrations en tous genres, retour vers le passé assuré !

Il ne reste plus qu'un cercle de pierres à Olduvai en Tanzanie, considéré comme le plus ancien reste d'habitat de la préhistoire. Pour l'anthropologue Mary Leakey "c'est la plus ancienne structure connue et fabriquée par l'homme. Aucune autre n'est connue dans le monde de cette époque". Datation - 1,8 millions d'années.

Dans l’ancien village préhistorique il reste encore un magnifique dolmen reconstitué. Datant du Néolithique final - 4 500 ans avant Jésus Christ, les dolmens (ou table de pierre plate en Breton) ne sont pas des habitations (ou alors éternelles !) mais des sépultures collectives.

Dans l’ancien village préhistorique devenu parcours sportif vous pouvez admirer « la cabane de Cambous » reconstitué. 2500 ans avant Jésus-Christ, les pasteurs des garrigues languedociennes organisaient des villages de cabane en pierre sèche, constitués parfois d’une quarantaine d’habitations. Certaines cabanes, aux murs très épais, ont plus de vingt mètres de long.

Classée monument historique, la grotte est un site majeur de la Préhistoire européenne. Vous allez y découvrir les traces laissées par l’Homme il y a plus de 400 000 ans, et l’une des plus anciennes manifestations d’aménagement de l’habitat connue au monde. Les couches plus récentes renferment des témoignages de l’Homme de Néandertal, silex taillés, ossements de cerf… Un ours des cavernes très âgé est venu mourir ici, il y a plusieurs dizaines de milliers d’années.

L’Homme de Cro-Magnon est lui aussi passé à la Baume Bonne, où il a abandonné des lames et lamelles de silex, pointes de sagaie ou de flèche. Puis c’est le Néolithique, avec ses céramiques, outils polis, meules et molettes, moutons et chèvres à partir de 6 000 ans avant J.-C. Et viennent les métaux, âges du Cuivre, puis du Bronze, puis du Fer. Des céramiques phocéennes font leur apparition, témoignages de la fondation de Massalia.

En décembre 1946, Bernard Bottet signale pour la première fois la grotte à la communauté scientifique. Il fouillera le gisement pendant une dizaine d’années. Viennent ensuite, de 1957 à 1968, Henry de Lumley et son équipe, qui fouillent la plus grande partie de l’abri sous roche, mettent en place le carroyage du site et lui donnent son aspect actuel. En 1988, les fouilles reprennent sous la direction de Jean Gagnepain et Claire Gaillard, pour une dizaine d’années.