GRÉOUX-LES-BAINS - Le Tour du lac d'Esparron
« Le tour du lac d’Esparron pour moi c’est bien plus qu’une randonnée pleine de charme au cœur de la haute Provence qui vous est offerte, c’est surtout une invitation à la découverte intime et fascinante du lac de ses villages de caractères tous chargés d’histoires : préhistorique, celto-ligure, romaine, médiévale, passage sur des ouvrages remarquables dans une nature authentique, préservée, généreuses avec des paysages et des vues à couper le souffle. » Stefano Blanc écogarde randonnée PNRV.
5 étapes
Les 50 patrimoines à découvrir
- Patrimoine et histoire
Greùs Li Ban
Baptisée « Oasis romantique du Verdon » par Jean Giono, cette station thermale nichée au cœur d’une nature multiple et généreuse aux portes du Parc naturel régional du Verdon, est un endroit privilégié pour vos loisirs en famille. Gréoux est connue dès l’Antiquité, sous le nom de Nymphis Griséluis en rapport avec les sources thermales (les nymphes sont les divinités des sources), aménagées en thermes par les Romains. Après une longue période d’oubli, les thermes sont relancés à la fin du XVIIe.
- Patrimoine et histoire
Vous emprunterez bien un livre ?
Rien de tel qu’une promenade au bord de l’eau pour lire un livre, partager une histoire en famille ou entre amis. Roman, BD, journaux, etc. attendent d’être empruntés à la médiathèque Lucien Jacques de Gréoux. C’est sans compter sur sa très belle collection d’ouvrages régionaux, alors c’est peut-être l’occasion pour vous de connaître un peu mieux le Verdon ?
- Patrimoine et histoire
Les thermes de Gréoux
Baptisée « Oasis romantique du Verdon » par Jean Giono, cette station thermale nichée au cœur d’une nature multiple et généreuse aux portes du Parc naturel régional du Verdon, est un endroit privilégié pour vos loisirs en famille. Gréoux est connue dès l’Antiquité, sous le nom de Nymphis Griséluis en rapport avec les sources thermales (les nymphes sont les divinités des sources), aménagées en thermes par les Romains. Après une longue période d’oubli, les thermes sont relancés à la fin du XVIIe siècle.
- Eaux et rivières
Barrage du seuil (Boudin)
Après le pont, un petit barrage appelé seuil freine sur quelques centaines de mètres le courant formant alors une petite retenue. Dans le cadre de la loi sur l'eau de 2006 cette retenue est appelée à disparaitre. Les obstacles à la continuité écologique provoquent diverses perturbations. La solution retenue doit permettre de concilier la restauration des continuités avec les besoins et usages socioéconomiques liés à l’ouvrage (irrigation agricole, usages touristiques, intérêt patrimonial).
- Faune
Les canards
Ici c'est le paradis des canards mais donner du pain au canard n'est pas une bonne pratique. Le pain ne fait pas partie du régime alimentaire des canards, cygnes, oies et autres oiseaux, surtout il est dangereux pour leur santé. Vous pouvez pourtant nourrir les oiseaux en leur faisant du bien, à condition de leur donner les aliments qui leur conviennent. Les canards adorent les aliments frais, blé orge maïs concassé raisin salade ! - Faune
La Rana Klepton
La grenouille verte ou grenouille commune, de son nom scientifique Rana klepton esculenta fait partie de la famille des Ranidés. Le terme de « klepton » signifie qu’il s’agit d’une espèce hybride. Ici il s’agit d’un croisement entre la grenouille rieuse et la petite grenouille verte.
- Faune
Hutte à castors
Plus typique des zones humides, les mammifères semi-aquatiques comme le Castor d’Eurasie (Castor fiber) sont présent dans le cours du Verdon. Le castor, aux mœurs nocturnes, et parfois crépusculaire s’il n’est pas dérangé est un animal discret. Sa présence est facilement détectée grâce aux nombreuses traces qu’il laisse : arbres abattus et rongés, branches écorcées, il construit une grande hutte en branchages ayant des entrées immergées. Protection nationale de l’espèce et de son habitat.
- Eaux et rivières
Eau secours
La berge du Verdon est colonisée par une flore particulière et rare en Provence, celle des zones humides. Saules, peupliers représentent la majorité des arbres présents. Au bord de l’eau un cortège de joncs, de laîches. Dans le lit même du Verdon, les plantes aquatiques, tapissent le fond dans les zones les plus calmes. Cette végétation menacée par le piétinement, l’aménagement des berges et la dégradation de la qualité de l’eau est un des enjeux actuels de la préservation du patrimoine naturel.
- Faune
La meilleure vue
La buse variable est très active, souvent en vol à découvert, planant sur les champs et les forêts, elle passe aussi de longs moments posée en hauteur. Elle s'alimente de petits mammifères qu'elle chasse au sol, mais aussi d'oiseaux, reptiles, batraciens et insectes. Les proies sont localisées à vue, en volant en cercles à basse altitude, mais aussi à des distances d'une centaine de mètres. On considère que la buse variable a la vue la plus perçante de tous les oiseaux de proie.
- Faune
Le chevreuil
Le chevreuil est le plus petit des cervidés européens. Le chevreuil apprécie les milieux variés où se mêlent forêts de feuillus et terrains découverts. Il apprécie les lisières et le bocage lui convient bien, ce qui ne l’empêche pas d’être présent aussi dans les zones de cultures. Le chevreuil est un excellent coureur, sauteur et même nageur ! Il est actif surtout le soir et la nuit. Les mâles sont solitaires, les femelles accompagnent leurs faons (1 ou 2, parfois 3) pendant un an.
- Patrimoine et histoire
Eglise paroissiale Saint-Martin
L’église paroissiale Saint-Martin est un ancien prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille qu’elle a reçu des mains des frères Gontard et Hugues en 1042. Le terme "ecclesiam" mentionné dans l'acte peut aussi signifier un territoire. Cette transaction atteste que Saint-Martin devient à cette époque un domaine monastique et non plus seigneurial. Un acte du 13 mars 1343 signifie l'échange entre Saint-Victor et Boniface de Castellane, lui permettant ainsi de récupérer les terres de Saint-Martin.
- Patrimoine et histoire
La tour de l'Horloge
La tour fut construite au XIVe s., à l'initiative de Boniface de Castellane, le seigneur d'alors. Elle est aujourd'hui reconnue comme le plus bel ouvrage militaire de Haute-Provence. Son aspect militaire est certain, mais sa fonction semble bien moins défensive. Elle pouvait servir à stocker l'impôt seigneurial (sous forme de denrées). On peut parler de "donjon" marquant de façon ostensible le pouvoir du seigneur. Au sommet, les mâchicoulis permettaient d’assurer sa défense en cas d’attaque.
- Patrimoine et histoire
Borne milliaire de l’empereur Carus.
Le musée conserve le milliaire de Carus. Découvert en 1896 dans le sous-sol d'une habitation ; il s'agit d'une borne cylindrique qui mentionne l'empereur romain Marcus Aurelius Carus (Narbonne ou Milan 230/ ? 283 après J-C) dans un calcaire à grain grossier. Elle est datée du 3e siècle de notre ère. Cette borne jalonnait une des principales voies de circulation romaine la Via Sextiana, reliant Riez-La-Romaine (Ries) à Aix-en-Provence (Aquae Sextiae) en passant par Saint-Martin-de-Brômes.
- Eaux et rivières
Le Colostre
Cette rivière a marqué son histoire. A l’époque romaine, le Colostre était un axe de développement important. Plus tard, les habitants de la vallée l’ont domestiqué et utilisé à des fins agricoles. Un réseau de canaux parcourait la vallée. Les prises d’eau sont encore visibles. On y cultivait la tulipe, les haricots ou les mûriers. Les bergers laissaient paître leurs moutons sur les berges. Aujourd’hui, le Colostre est identifié comme un réservoir biologique majeur à restaurer et à préserver.
- Eaux et rivières
La vallée du Verdon
Offrez vous une magnifique vue de la basse vallée du Verdon depuis le petit bélvèdere naturel, c'est aussi ici que le Colostre se jette dans le Verdon. - Patrimoine et histoire
Le barrage d'Esparron
Une vue magnifique sur la vallée du Verdon et le barrage de Gréoux qui est un ouvrage hydroélectrique sur le Verdon, situé entre deux départements celui du Var et celui des Alpes-de-Haute-Provence, il permet une retenue d'eau d'un volume de 80 millions de m³, le lac d'Esparron, qui alimente la centrale de Vinon et le canal de Provence. L’édifice appartient à EDF et fournit 170 millions de kWh par an. C’est un barrage en terre de 260 m d'épaisseur à la base, haut de 67 m et long de 220 m.
- Point de vue
Le lac au couchant
Une belle vue sur le lac d'Esparron le vert du lac se transforme en bleur métal au solail couchant. - Patrimoine et histoire
Par ici la monaille
Sur son rocher le village se blottit au pied du château, protégé par l’église. La raison d’être du village et du château est purement économique ou fiscale, percevoir les péages sur les marchandises, les animaux et les hommes passant le Verdon. Cette voie de transhumance ou « draille » venait d’Arles et de la Basse Provence pour monter vers les Alpes et ses verts pâturages. On passait le Verdon à gué ou par barque jusqu’à ce que la ville d’Arles paie un nouveau pont en 1720.
- Patrimoine et histoire
Il était une fois, Vière …
Situé en contrebas du château d’Esparron-de-Verdon, le quartier de Vière, cœur historique du village, n’a pas résisté à l’exode rural et a été délaissé par ses habitants. Il est aujourd’hui en ruines, la nature ayant repris ses droits. Après réhabilitation, le site reprend vie et est désormais accessible, sécurisé et aménagé. C’est un lieu de promenade, entre végétation et ruines dont les pierres conservent la mémoire, qui offre de magnifiques points de vue sur le village et le lac.
- Patrimoine et histoire
Le donjon du Baron
La mémoire de Boniface VI de Castellane, baron farouche et troubadour impétueux qui vécut au XIIIe siècle, plane toujours sur Esparron-de-Verdon, et s’illustre plus particulièrement dans le donjon de son château. Car cette bâtisse puissante aux créneaux massifs dit bien la fougue de Boniface, qui défia le nouveau comte de Provence, Charles d’Anjou, qu’il qualifiait dédaigneusement de “franciot” (petit français).
- Patrimoine et histoire
La demeure des de Castellane
A l'origine un donjon construit au XIIIe siècle pour surveiller le Verdon et percevoir des péages, un corps de logis vient s'ajouter au XVe. Mais c'est au XVIIe siècle, avec un autre corps de logis et la réfection de sa façade, que la bâtisse prend l'aspect d'une belle résidence de la Renaissance. Possession des Castellane, seigneurs d'Esparron au Moyen Age, le château est resté dans la même famille, presque sans interruption, jusqu'à nos jours. Les actuels héritiers ont transformé le château en chambres d'hôte de prestige.
- Patrimoine et histoire
Esparron, le petit verrou médiéval
On traversait aisément le Verdon à Esparron, les eaux se faisaient plus calmes au débouché des basses gorges. Un pont, aujourd’hui noyé sous les eaux du lac, fut édifié là en 1725. Le village jalonnait donc un itinéraire d’importance entre Var et Haute-Provence. Sa fonction elle-même est dite par son nom. “L’espar” médiéval est un verrou. Et que vient donc verrouiller cette agglomération ? Le grand chemin, bien entendu, qu’elle surveille attentivement à cette période.
- Flore
La fritillaire
La fritillaire est une plante globalement rare mais localement abondante sur le territoire. Elle est règlementée en cueillette. Sa forme ainsi que diverses anecdotes en font un emblème de la persécution. Elle a été introduite en Angleterre par des huguenots français ayant échappé au massacre de la Saint-Barthélemy. Son bulbe est très toxique, équivalent à de la ciguë.
- Point de vue
Ne perdons pas le Nord !
La table d’orientation située à 498 m d'altitude vous offre une vue sur le lac et le port du Village d’Esparron-de-Verdon. Au loin on devine le massif du Luberon ainsi que la montagne de Lure.
- Flore
Le Genévrier de Phénicie aussi
C’est le deuxième genévrier méditerranéen qui se distingue immédiatement de son cousin, le Cade, par ses innombrables ramules couverts de feuilles en écaille minuscules. Son aire de répartition est également moins étendue. Très xérophile, il affectionne les garrigues les plus pauvres, les fissures des rochers et même les falaises calcaires où ses boules rouge brique défient l’ensoleillement le plus fou et l’aridité quasi absolue.
- Point de vue
Alpes là
Point de vue sur le plateau de Valensole et les sommets des Alpes du sud. “Alpes” dérivent de la racine linguistique : alm-, alp ou alb que l’on rattache à l’idée de “montagne”. Plus précisément il semble que les mots composés à partir de cette racine désignent initialement une plaine ou un plateau enserrés entre des chaînes de montagnes. On pense immédiatement à la définition d’un “alpage”.
- Elevage et pastoralisme
Saute-mouton
Le plateau de Valensole a connu de profonds changements durant ces dernières décennies. Couverts d’amandiers à l’ombre desquels pâturaient des troupeaux de moutons au sortir de la seconde guerre mondiale, il s’est peu à peu départi de ses arbres et de ses ouailles pour laisser place à de vastes étendues de lavandin et de blé dur. Cependant il n’est pas rare de croisés des troupeaux sur le plateau, signe de la poursuite de cette activité agricole encore bien présente.
- Patrimoine et histoire
Le musé de préhistoire
Au cœur du Parc naturel régional du Verdon, à Quinson, le musée de Préhistoire des gorges du Verdon retrace l’exceptionnelle aventure de l’Homme en Provence depuis 1 million d’années. Le parcours muséographique présente le résultat de fouilles archéologiques menées dans le Verdon depuis plus de 50 ans : un voyage dans le temps accessible à tous grâce à un circuit alternant scènes de la vie quotidienne de la Préhistoire, animations interactives et objets archéologiques originaux. - Eaux et rivières
La fontaine aux bambins
Sept des huit fontaines que compte Quinson date de 1877. A cette époque, les eaux du Verdon furent captées et canalisées au niveau de Quinson pour alimenter la région d’Aix-en-Provence. Le village fut dédommagé et obtint une adduction d’eau directe. Deux fontaines ont leurs vasques superposées qui répandent l’eau soulignent son abondance et indiquent une certaine aisance. Les sculptures, utilisent des éléments symboliques : bambins évoquant la pureté et la jeunesse, tortues symbole d’éternité…
- Patrimoine et histoire
Le lavoir
La particularité de ce lavoir réside dans la fontaine située à l’extrémité du bassin, dont la petite taille et la position, face à la rue, en font davantage un élément décoratif qu’utilitaire. Ici, comme dans le village, l’eau, fierté des habitants, est mise en scène et coule abondamment. Malgré cela, le lavoir reste un aménagement avant tout utilitaire : simplement couvert d’une charpente, il est placé à l’extrémité du village, près des champs où l’on pouvait étendre le linge pour qu’il sèche.
- Patrimoine et histoire
Découvrir la préhistoire
Prenez quelques minutes pour découvrir l'un des plus grands musées de Préhistoire d'Europe, situé à Quinson. Le musée, la grotte, le village : votre curiosité vous emmène en voyage, et vous remontez le temps sans voir passer les heures. Des expositions temporaires renouvelées chaque année Le musée de Préhistoire des gorges du Verdon propose à ses visiteurs une expérience de découverte immersive, un voyage dans le temps pour découvrir la Préhistoire et l’évolution de l’Homme.
- Patrimoine et histoire
Un passage très sage
Quinson est privilégié car le pont roman (toujours intact au cœur du pont actuel) est l'un des rares points de passage. Ce pont permet d'enjamber le Verdon avant l'entrée des basses gorges, marquant la fin des Alpes de Haute Provence et l'entrée dans le Var. On a souvent signalé l'atout important que représente le pont dans l'économie d'échanges entre les Alpes et la Méditerranée. Ce pont verra durant des siècles un flux continu de passagers.
- Faune
Attention Chauve qui peut
Les chauves-souris profitent des cavités naturelles et artificielles des basses gorges du Verdon pour hiberner. Lorsqu’elles s’endorment, leur température et leur rythme cardiaque chutent et leur respiration semble s’arrêter (des arrêts respiratoires peuvent durer de 60 à 90 min !). Un réveil impromptu les condamnerait. L’espèce méditerranéenne phare est ici le Murin de Capaccini, dont les grands pieds lui permettent de ramasser des insectes (et parfois des alevins) à la surface de l’eau.
- Faune
Un Américain dans les basses gorges
Le Ragondin (Myocastor coypus) est une espèce de mammifères de la famille des Myocastoridae, la seule espèce actuelle du genre Myocastor. Ce gros rongeur, originaire d'Amérique du sud, est introduit en Europe au XIXe siècle pour l'exploitation de sa fourrure. Tous les individus présents en Europe proviennent d'évasions ou de lâchés volontaires. Le ragondin n'a aucun prédateur naturel sauf les jeunes qui sont parfois les proies d'oiseaux comme la buse variable et la chouette effraie.
- Point de vue
Belvédère des basses gorges
Belvédère qui vous donne une vue sur les grottes de Sainte-Maxime.
- Patrimoine et histoire
Le premier canal d'Aix en Provence
Le premier canal avec prise d’eau sur le Verdon fut construit à partir de 1864, il emprunte les berges gauches des basses gorges. Le sentier qui le longe permettait aux hommes affectés à ce travail d’effectuer son entretien. Son aménagement constitua un dur labeur de dix années, 20 kilomètres de tunnels furent creusés à cette occasion, avec les moyens de l’époque, c'est-à-dire le pic, la pioche et la poudre noire.
- Patrimoine et histoire
Le chemin du paradis des Ânes
Ce chemin est assez raide. A mi-pente, une partie plate et ombragée était appréciée des ânes et de leurs maîtres qui y reprenaient leur souffle ! Sur les terres caillouteuses et pentues, aujourd’hui sauvages, ont y récoltait des amandes et des olives. Dans les safranières on cultivait le « crocus sativus » dont les stigmates (le safran) rapportaient gros. - Point de vue
Le hameau des Guis
Le village perché sur une butte isolée offre une belle vue sur une succession de plateaux rocheux recouverts de garrigue. Champs de vignes, de céréales, de lavandins et d'oliviers apportent à chaque saison les couleurs dominantes d'un paysage changeant et une vue sur plusieurs des 27 hameaux qui sont sur la commune. - Patrimoine et histoire
Jean Giono, le Saint-Juliennois
« Si j’ai choisi cet endroit c’est qu’il est comme un belvédère d’où se découvre toute la Haute-Provence et qu’il permet un peu de géographie. Après les détails de la promenade de ce jour-là : le genévrier, le bouleau, le chêne vert, le hêtre qui m’ont arrêté, l’herbe parfumée que j’ai mâchée, le lézard, la couleuvre, l’oiseau qui sont partis de dessous mes pas, la fontaine que j’ai cherchée, les hameaux que j’ai traversés, le chien à qui j’ai parlé, le berger avec qui nous avons échangé des saluts » - Point de vue
360° de panorama exceptionnel !
Du haut de ce belvédère 7 départements vous contemplent ! Avec un panorama sur la Provence et les Alpes d'ou Jean Giono écrivait : « Devant moi s'étendait le haut-Var avec ses déserts et ses châteaux. Il faudra vraiment dessiner un jour la carte des chemins non carrossables à l'usage de vrais curieux. On fait des découvertes à chaque pas. On arrive au sommet d'une colline pour se voir contenu dans un paysage qui ne peut que pousser au bonheur. » - Patrimoine et histoire
L'église paroissiale
Église de transition entre l'art roman primitif et classique, datant de la fin du XIème ou début du XIIème siècle. Agrandie de collatéraux aux XIIIème et XVème siècles, rehaussée d'un clocher au XVIIème puis d'un autre au XVIIIème siècle. À l'intérieur, un retable du XVIIIème siècle, des statues des XVIIIème et XIXème siècles, et deux morceaux de chancel du VIème siècle, l'un enchâssé dans le chevet, l'autre au-dessus d'une porte près du portail. - Savoir-faire
Les calades, qu'es aco?
La calade est une technique d’empierrement des sols dans laquelle le matériau est la pierre, le plus souvent ramassée localement. Les pierres sont enfoncées verticalement. On dit alors que c’est un sol debout pour le distinguer du dallage qui est un sol couché. Les chemins caladés comptaient parmi les principaux accès au village. Ils permettaient de monter tous les biens nécessaires et quotidiennement, le plus précieux de tous : l’eau. - Patrimoine et histoire
La porte de la Gourdane et remparts du XIIIème siècle
A l’extérieur on remarque surtout « la pierre seigneuriale » du XIIIème siècle. Vous remarquerez que les angles de cette tour sont construits avec des pierres qui représentent une forme particulière. Ce sont des « pierres à bosse » Elles ne sont pas placées là par hasard, mais bien au contraire pour être vues. Elles mettent en évidence l’origine seigneuriale de la construction de la porte fortifiée. A l’intérieur, on découvre une tour à gorge ouverte qui permettait de se mettre à l’abri des assaillants. - Patrimoine et histoire
Eici l'aïguo es d'or
L'approvisionnement en eau est ici difficile. A la fin du XIXème siècle le curé paya lui-même l’installation de deux béliers hydrauliques pour emmener l’eau à Saint-Julien. Mais ce système de pompage ne fonctionna que peu de temps et les habitants revinrent à cette fontaine, la seule du village. Sa forme actuelle date du XVIIIème siècle L’eau est drainée sous le village par une galerie ou mine. Sur le côté, le grand réservoir vouté permettait de stocker cette eau si précieuse. - Point de vue
Au loin le Chiran
Depuis les falaises calcaires qui surplombent le lac nous avons une vue magnifique sur Esparron de Verdon et son château, on aperçoit aussi au loin le mont enneigé du Chiran qui est le deuxième sommet des Préalpes du Verdon (1 905 m) après son voisin à droite le Mourre de Chanier (1 930 m). Juste au-dessus du donjon le Grand Mourre (1898 m). Le Chiran est séparé du Mourre de Chanier par le Portail de Blieux, col de 1 595 m d'altitude.
- Patrimoine et histoire
Le pont coupé
Ici la petite route semble se jeter dans le lac. Il n’en a pas toujours été ainsi. En 1967, la mise à l’eau du lac a submergé de 12 mètres un pont de pierre à trois arches qui, enjambant le Verdon reliait « Le Quartier », au reste de la commune d’Esparron. Passage entre le Var et les Alpes de Haute-Provence ce pont construit en 1725 par la commune d’Arles était une voie de passage pour les troupeaux en transhumance entre la Crau et les pâturages des Préalpes évitant ainsi les caprices du Verdon.
- Point de vue
Entre Provence et Alpes
Juste avant de descendre vers le lac une ouverture s'offre à vous avec la vue sur le village d'Esparron de Verdon, l'immense plateau de Valensole et sur le fond le massifs des Alpes. Vous êtes au cœur de la haute Provence, les vents dominants aux noms évocateurs Tremontano – Tems dré – Montagnero – Ventouresco ramènent souvent la fraîcheur des sommets enneigés.
- Eaux et rivières
Comme un air de Caraïbes
L'inondation de la vallée en 1969, lors de la création du lac d'Esparron, a submergé les fertiles terres agricoles. Cependant, cette montée des eaux a redessiné les berges, formant tantôt des plages, tantôt des falaises abruptes. Les paysages ainsi réinventés sont devenus des lieux enchanteurs, notamment grâce à la teinte de l'eau, créant parfois de véritables petites calanques.
- Patrimoine et histoire
Espace Naturel Sensible
Les Espaces Naturels Sensibles du Var, dits ENS sont des sites situés dans des milieux remarquables par leur diversité biologique. Ils sont, par nature, fragiles, rares ou menacés. Ces trésors de biodiversité sont gérés en fonction de cette fragilité. Des aménagements appropriés valorisent ainsi leurs richesses et évitent une sur-fréquentation néfaste sur les milieux. Le Conseil Départemental s’attache à préserver les sites remarquables et les paysages, assurer la sauvegarde des habitats naturels.
- Patrimoine et histoire
Pont ou aqueduc?
Vu d’en bas cela ressemble à un pont mais c’est bien l’eau de l’ancien canal de Provence terminé en 1875 qui passait par-dessus alors il s’agit bien d’un aqueduc. C’est un des nombreux ouvrages remarquables de cet ancien canal qui fonctionna jusqu’en 1969. C’est la prise d’eau du canal de Provence avec la création du lac qui a pris le relais pour acheminer l’eau jusqu’à Aix en Provence, Marseille, et de nombreuses villes du sud de la Provence.
Description
La première des cinq étapes de cette itinérance au départ de Gréoux-les-Bains, est courte et ne présente aucune difficulté technique particulière si ce n’est la montée sur les crêtes du Jas de Laube qui permet de rejoindre côté opposé le village de Saint-Martin-de-Brômes Le 2ème jour, débute par la traversée des oppidums celto ligures pour ensuite cheminer sur les collines où se dévoilent des vues splendides sur le barrage et le lac d’Esparron. La 3ème étape, plus facile que la précédente, permet sur les hauteurs de rejoindre aisément depuis Esparron-de-Verdon le village de Quinson. La 4ème étape, la plus longue et la plus technique, s’engouffre dans les basses gorges puis remonte rive gauche du Verdon sur le plateau de Mallasoque. L’itinéraire passe ensuite aux hameaux des Bernes puis des Rouvières, pour enfin atteindre le village médiéval de Saint-Julien le Montagnier, perché sur son piton rocheux. La dernière étape longue et physique également, revient vers les berges du lac d’Esparron. Le passage en surplomb des rives sur l’ancien canal, permet d’atteindre Saint-Julien plage. Ensuite l’itinéraire remonte sur les hauteurs, atteint la chapelle Notre Dame des Œufs et bascule enfin sur Gréoux-les-Bains, terme du voyage.
- Départ : Gréoux-les-Bains
- Arrivée : Gréoux-les-Bains
- Communes traversées : Gréoux-les-Bains, Saint-Martin-de-Brômes, Esparron-de-Verdon, Quinson, Montmeyan et Saint-Julien
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Maison du Parc naturel régional du Verdon - Domaine de Valx
Domaine de Valx, 04360 Moustiers-Sainte-Marie
OT de Barjols - Provence Verte & Verdon Tourisme
Boulevard Grisolle, 83670 Barjols
OT Gréoux-les-Bains
7 place de l'hôtel de ville, 04800 Gréoux-les-Bains
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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