2. ROSANS - ORPIERRE - Saveurs et savoir-faire du Sisteronais-Buëch à vélo - Jour 2
En quittant Rosans, cette étape commence par un court passage sur la D994. Après avoir passé Saint-André-de-Rosans, il faudra s'attaquer à la montée jusqu'au col de la Flachière, séparant les hautes vallées de l'Eygues et de la Blaisance. La descente qui suit permet d'admirer les paysages et les villages traversés. Après Trescléoux, on contourne le village perché de Lagrand. En arrivant près d'Orpierre, point d'arrivée de cette étape, les falaises d'escalade nous indiquent que l'on s'approche du but.
Les 11 patrimoines à découvrir
- Patrimoine et histoire
La tour carrée de Rosans
La Tour carrée, située au centre du village médiéval de Rosans, date du XIIe s. Bâtis de blocs de grès taillés en diamant, ses murs font quatre mètres d'épaisseur et chaque face regarde l'un des quatre points cardinaux, de sorte que lorsque trois de ses côtés sont dans l'ombre, elle marque l'heure de midi. Cette tour, appelée à tort « Tour Sarrasine » n'est pas un spécimen de l'architecture mauresque dans le Midi de la France. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1932.
- Patrimoine et histoire
Rosans, village fortifié
On estime que le village de Rosans fut fondé au VIIIe s. après le passage des Lombards et des Sarrasins. Depuis le haut de son petit mamelon le village bénéficie de bonnes capacités de surveillance et de l'avantage défensif que lui confère une telle position. Un rempart, dont on franchit encore de nos jours les portes pour accéder au cœur de Rosans, ceinturait le bourg. Au XIVe s. le village subit l'invasion des Provençaux mais oppose une bonne résistance grâce à sa garnison et ses remparts.
- Savoir-faire
Artisan coutelier
La forge de Rosans est un artisan coutelier créant des couteaux faits main, uniques et sur-mesure. Couteaux pliants, de poche, de cuisine, mais aussi couteaux de chasse et de camp : retrouvez une large gamme dans la boutique réalisé dans au sein de l'atelier. Les produits sont en vente aux l’offices de tourisme de Serres et de Rosans, à l’atelier de la lune à Rosans et l’été au marché estival de l’Epine et à la Tour carrée de Rosans. Visiter ce lieu unique sur rendez-vous, pour découvrir des pièces uniques et apprécier le savoir-faire d'un artisan coutelier passionné !
- Patrimoine et histoire
Le temple de Trescléoux
Le temple, et sa sacristie au nord, construit vers 1842, atteste de l’importance du protestantisme à Trescléoux. En 1851, 238 habitants sur 489 étaient protestants. Son plan et son élévation évoquent les églises construites à la même époque. La porte en plein-cintre, réalisée en pierre de taille à trois voussures, est surmontée d’un oculus et d’un clocher carré. La nef est éclairée par quatre baies en arc brisé décorées de vitraux à motifs de rosaces.
- Produits du terroir
Les spécialités locales
La pomme pointue et la prune perdrigone font partie du patrimoine fruitier de la région. L’origine de la pomme pointue reste encore inconnue mais elle fut décrite du XIXe s. Principalement cultivée dans les Hautes-Alpes, on lui donna le nom de Trescléoux. La prune perdrigone était séchée et tapée pour donner les « pistoles », très connues en Europe. Au XIXe s. elles étaient exportées notamment à la cour d’Angleterre. Depuis 15 ans, un verger conservatoire a permis de la sauvegarder.
- Patrimoine et histoire
La paroisse Sainte Agathe
Avant 1075, existaient deux églises nommées Notre-Dame et Saint-Victor. En 1145, on dénombre trois églises, dédiées à Notre-Dame, Saint Michel et Saint Clément. Au XVIe s. il n'y en avait plus qu'une, sous le vocable de Sainte Marie ou de Notre-Dame de Bellevue. Elle fut détruite pendant les guerres de religion puis reconstruite près du village en 1657 et consacrée alors à Sainte Agathe, une martyre de Sicile dont le culte s’était répandu en Provence dès le milieu du XVe s.
- Patrimoine et histoire
Les temples protestants d’Orpierre
Un premier temple existait à Orpierre dès les années 1560. Un second est construit à la fin du XVIe s. et détruit à la Révocation de L'Édit de Nantes en 1685. Lors de la promulgation de L'Édit de Nantes le 13 avril 1598, les consuls d'Orpierre décidèrent de fondre une cloche destinée à l'horloge publique. Ce clocher menaçant de s’effondrer, la cloche fut démontée et transférée à la fin du XIXe s. au clocher de l’église où elle subsiste toujours. Le temple actuel fut bâti en 1835.
- Patrimoine et histoire
Mines du Belleric et du Suillet
Au nord du village, au fond du vallon du Belleric, une mine de plomb et de zinc, propriété de la commune, a été exploitée par des sociétés privées entre 1880 et 1909, principalement entre 1903 et 1907. Elle fut abandonnée en 1911. Jusqu’à 70 ouvriers ont travaillé sur le site. On y observe encore les trous d’entrée de mines, alors que les terrasses sont formées avec des déchets d’extraction. Ces galeries sont anciennes et présentent des dangers. Elles ne sont pas ouvertes au public.
- Flore
Le chandelier à sept branches
La forme de l’imposant platane de la place de l’église a inspiré une légende : au temps où Orpierre était ceinturé de murailles, un voyageur juif voulu rentrer dans le village après la fermeture des portes. La garde refusa malgré la neige et la présence de loups. L'homme dû dormir dehors. Il alluma les bougies d'un chandelier à sept branches pour éloigner les loups. Le lendemain, il ne restait que des traces de sang et le chandelier avait disparu. A la place, poussait un platane à sept branches.
- Patrimoine et histoire
L'église Saint-Julien
Si une église, dédiée à Notre-Dame existait dans le quartier de La Coste à la fin du Moyen Age, c’est l’église Saint-Julien qui, depuis le XVIe s. au moins, remplit les fonctions paroissiales. Détruite dès 1561 par les protestants, elle n’est pas remise en usage avant 1641. De taille modeste, elle est agrandie à plusieurs reprises aux XVIIIe s. et XIXe s. Le clocher est construit entre 1825 et 1834. Plusieurs chapelles latérales servaient à des confréries du Rosaire ou des Pénitents.
- Patrimoine et histoire
Orpierre, la vallée pierreuse
Implanté sur son site actuel depuis la fin du Xe s. son nom latin, Vallis Petrosus, signifierait « vallée pierreuse ». Possession des Mévouillon sous l’autorité des Comtes de Provence, puis vendu aux Dauphins, Orpierre échut aux Chalon en 1334. La seigneurie fut intégrée à la France en 1703. Le bourg doit sa prospérité, entre le XIVe et le XVIIe s. aux nombreux passages entre l’Italie et Avignon. Bastion du protestantisme dès 1560, la présence huguenote y est encore forte.
Description
De la place du village de Rosans, gagner le rond-point à droite.
1- emprunter la rue Aristide Briand (D25) en passant devant l'office de tourisme. La suivre pendant environ 900 mètres.
2- Au carrefour avec la D994, virer à gauche en direction de Gap. La suivre pendant environ 1 km.
3- Quitter la D994 pour tourner à droite sur la D949 en direction de Saint-André-de-Rosans. Rester sur cette départementale. Traverser les villages de Saint-André-de-Rosans, Montjay, et Trescléoux.
4- A l'intersection, rester à droite sur la D949 sur 400 mètres.
5- Au rond-point, tourner à droite sur la D30 en direction d'Orpierre. Suivre cette route pendant environ 6,8 km, jusqu'à arriver au village d'Orpierre.
- Départ : Place du village, Rosans
- Arrivée : Place du village, Orpierre
- Communes traversées : Rosans, Moydans, Saint-André-de-Rosans, Sorbiers, Montjay, Chanousse, Trescléoux, Garde-Colombe, Lagrand et Orpierre
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Du point 2 au point 3 : passage sur la départementale, prudence !
RESPECTER LA TRANQUILLITE du lieu où on se promène, éviter de crier et ne pas utiliser d’instruments ou d’appareils sonores (radio, etc.), par respect pour les autres usagers mais aussi pour la quiétude de la faune, notamment en périodes de reproduction et d’hivernage où les animaux sont beaucoup plus vulnérables.
Le chemin passe à proximité de cultures qui sont des propriétés privées, merci de ne rien cueillir dans les champs (lavandes, fruits, etc …).
Une partie de l'itinéraire est fortement exposée au soleil, prendre l'équipement nécessaire (eau, casquette, crème solaire, ...) pour les chaudes journées d'été. Privilégier un départ tôt le matin pour éviter les heures chaudes de la journée.
RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Ne pas fumer en forêt et ne pas allumer de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, se renseigner sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.
Lieux de renseignement
Maison du Parc naturel régional des Baronnies provençales
575 Route de Nyons – La plaine du Pont, 26510 Sahune
Les locaux du Parc naturel régional des Baronnies provençales sont ouverts au public.
Du 1er mai au 30 septembre :
Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi de 14h à 18h et Dimanche de 14h à 17h30
Pendant les petites vacances scolaires (toutes zones confondues) :
Mardi, Mercredi, Jeudi de 14h à 18h et Dimanche de 14h à 17h30
Du 1er octobre au 30 avril hors vacances scolaires :
Mardi, Mercredi, Jeudi de 14h à 18h
OT Sisteronais-Buëch - Bureau de Rosans
Rue Aristide Briand, 05150 Rosans
OT Sisteronais-Buëch - Bureau d'Orpierre
Le Village, 05700 Orpierre
Accès routiers et parkings
A 14 km à l'ouest de Rémuzat par la D94 ou à 23 km à l'est de Serres, par la D994.
Stationnement :
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Office de Tourisme Sisteron Buëch - bureau d'Orpierre / Maison de la Grimpe
Située au centre du village et à 2 pas des falaises d'escalade, Bérangère vous accueille tout au long de l’année, avec le sourire dans une ambiance conviviale pour des conseils personnalisés afin de passer un séjour mémorable.