SERRES - Saveurs et savoir-faire du Sisteronais-Buëch à vélo
Serres

SERRES - Saveurs et savoir-faire du Sisteronais-Buëch à vélo

Produits du terroir
Savoir-faire
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Entre villages typiques, dégustations, savoir-faire artisanaux, montées aux cols et traversées de vallées, cet itinéraire donne un bon aperçu des paysages et des saveurs des Baronnies provençales !

"Quelle bonne idée de mêler itinérance à vélo avec la découverte des savoir-faire artisanaux et des produits du terroir ! Franchir les cols se mérite, mais c'est une belle récompense de pouvoir connaître toutes ces richesses ! Les différentes vallées traversées présentent chacune des ambiances différentes, toutes aussi agréables les unes que les autres. On comprend pourquoi il existe de nombreuses productions agricoles, adaptées aux spécificités des reliefs et des orientations de chaque vallée." Kim Chapuis, chargée de projet sports de nature au Pnr des Baronnies provençales


Les 11 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine et histoire

    Rosans, village fortifié

    On estime que le village de Rosans fut fondé au VIIIe s. après le passage des Lombards et des Sarrasins. Depuis le haut de son petit mamelon le village bénéficie de bonnes capacités de surveillance et de l'avantage défensif que lui confère une telle position. Un rempart, dont on franchit encore de nos jours les portes pour accéder au cœur de Rosans, ceinturait le bourg. Au XIVe s. le village subit l'invasion des Provençaux mais oppose une bonne résistance grâce à sa garnison et ses remparts.

  • Patrimoine et histoire

    La tour carrée de Rosans

    La Tour carrée, située au centre du village médiéval de Rosans, date du XIIe s. Bâtis de blocs de grès taillés en diamant, ses murs font quatre mètres d'épaisseur et chaque face regarde l'un des quatre points cardinaux, de sorte que lorsque trois de ses côtés sont dans l'ombre, elle marque l'heure de midi. Cette tour, appelée à tort « Tour Sarrasine » n'est pas un spécimen de l'architecture mauresque dans le Midi de la France. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1932.

  • Patrimoine et histoire

    Le temple de Trescléoux

    Le temple, et sa sacristie au nord, construit vers 1842, atteste de l’importance du protestantisme à Trescléoux. En 1851, 238 habitants sur 489 étaient protestants. Son plan et son élévation évoquent les églises construites à la même époque. La porte en plein-cintre, réalisée en pierre de taille à trois voussures, est surmontée d’un oculus et d’un clocher carré. La nef est éclairée par quatre baies en arc brisé décorées de vitraux à motifs de rosaces.

  • Produits du terroir

    Les spécialités locales

    La pomme pointue et la prune perdrigone font partie du patrimoine fruitier de la région. L’origine de la pomme pointue reste encore inconnue mais elle fut décrite du XIXe s. Principalement cultivée dans les Hautes-Alpes, on lui donna le nom de Trescléoux. La prune perdrigone était séchée et tapée pour donner les « pistoles », très connues en Europe. Au XIXe s. elles étaient exportées notamment à la cour d’Angleterre. Depuis 15 ans, un verger conservatoire a permis de la sauvegarder.

  • Patrimoine et histoire

    La paroisse Sainte Agathe

    Avant 1075, existaient deux églises nommées Notre-Dame et Saint-Victor. En 1145, on dénombre trois églises, dédiées à Notre-Dame, Saint Michel et Saint Clément. Au XVIe s. il n'y en avait plus qu'une, sous le vocable de Sainte Marie ou de Notre-Dame de Bellevue. Elle fut détruite pendant les guerres de religion puis reconstruite près du village en 1657 et consacrée alors à Sainte Agathe, une martyre de Sicile dont le culte s’était répandu en Provence dès le milieu du XVe s.

  • Patrimoine et histoire

    Les temples protestants d’Orpierre

    Un premier temple existait à Orpierre dès les années 1560. Un second est construit à la fin du XVIe s. et détruit à la Révocation de L'Édit de Nantes en 1685. Lors de la promulgation de L'Édit de Nantes le 13 avril 1598, les consuls d'Orpierre décidèrent de fondre une cloche destinée à l'horloge publique. Ce clocher menaçant de s’effondrer, la cloche fut démontée et transférée à la fin du XIXe s. au clocher de l’église où elle subsiste toujours. Le temple actuel fut bâti en 1835.

  • Patrimoine et histoire

    Mines du Belleric et du Suillet

    Au nord du village, au fond du vallon du Belleric, une mine de plomb et de zinc, propriété de la commune, a été exploitée par des sociétés privées entre 1880 et 1909, principalement entre 1903 et 1907. Elle fut abandonnée en 1911. Jusqu’à 70 ouvriers ont travaillé sur le site. On y observe encore les trous d’entrée de mines, alors que les terrasses sont formées avec des déchets d’extraction. Ces galeries sont anciennes et présentent des dangers. Elles ne sont pas ouvertes au public.

  • Patrimoine et histoire

    Orpierre : le village qui grimpe

    Le village d'Orpierre est niché au pied d'un ensemble de falaises équipées pour l'escalade qui font depuis une trentaine d'années la réputation et l'attraction de ce village. Depuis les années 1980 la Mairie d'Orpierre a soutenu et coordonné l'aménagement de ces parois calcaires pour la pratique de l'escalade sportive et des grandes voies. Ce pari a porté ses fruits en redonnant une dynamique économique à ce petit village, aujourd'hui reconnu comme un site d'escalade majeur à l'international !

  • Patrimoine et histoire

    Orpierre et son rapport à la roche

    Le nom d'Orpierre (ou Auripetra au XIIIe s.) semble lier l'histoire du village à celle de son sous-sol et de ses falaises. La présence d'une ancienne mine de plomb argentifère ou, dominant le bourg, d'un ancien château fort, viennent conforter ces liens. Et, depuis 40 ans, avec ses voies d'escalade qui attirent des grimpeurs de l'Europe entière, Orpierre a retrouvé un autre pan de sa prospérité médiévale : l'accueil de voyageurs, quand le bourg était une étape obligatoire entre Avignon et Rome.

  • Elevage et pastoralisme

    L'arbre de plein champs

    La pratique des arbres de plein champs date du XVIe s. À l’époque on plante essentiellement des pommiers, des poiriers ou encore des cerisiers dans les prairies. Ces arbres fruitiers permettent à la fois de profiter de la récolte de l’arbre et du champs sur lequel ce dernier est planté. Ils apportent également une ombre aux agriculteurs et aux troupeaux, ce que l'on appelait des "chaumes". L'arbre de plein champs est aussi un perchoir idéal pour les buses et les passereaux.
  • Elevage et pastoralisme

    Les prairies de la vallée du Céans

    L’agriculture s’est installée dans les rares terrains plats de la vallée de Céans situés de part et d'autre de la rivière qui coule de Laborel à Orpierre. La vallée est ainsi encadrée par des pentes de 30% à 40% en moyenne. Les fonds plats, même s’ils sont étroits (l’étendue la plus large étant d’environ 400 m) sont prisés pour la mise en culture des parcelles. Ici on observe principalement des prairies composées de plantes fourragères destinées à nourrir le bétail.

Description

En partant de Serres, on débute le long de la départementale 994. Puis on franchit le col des Tourettes, en cheminant ensuite dans la vallée de l'Oule et les sublimes Gorges de Pommerol. Un second col, celui de Pommerol ou de la Fromagère, se mérite, avant de descendre tranquillement jusqu'à Rosans. Le second jour l'itinéraire emprunte une petite route tranquille, qui emmène jusqu'au village d'Orpierre, entouré de falaises. L'étape suivante permet de découvrir les villages de Laborel, Egalayes, Barret-sur-Méouge, avant de rejoindre la vallée du Buëch au niveau de Laragne-Montéglin. De là il est possible de rentrer à Serres en train. Pour les plus courageux, une dernière étape est possible. Celle-ci consiste à faire le tour de la Montagne de l'Aup ou de Saint-Genis, en passant par les villages de Ventavon et de Savournon, avant d'atteindre Serres, point d'arrivée de cette itinérance.

  • Départ : Office de tourisme, Serres
  • Arrivée : Office de Tourisme, Serres
  • Communes traversées : Serres, Montclus, L'Épine, Ribeyret, Montmorin, Valdoule, Sainte-Marie, La Charce, Pommerol, Rosans, Moydans, Saint-André-de-Rosans, Sorbiers, Montjay, Chanousse, Trescléoux, Garde-Colombe, Lagrand, Orpierre, Étoile-Saint-Cyrice, Sainte-Colombe, Laborel, Izon-la-Bruisse, Ballons, Eygalayes, Salérans, Barret-sur-Méouge, Val Buëch-Méouge, Châteauneuf-de-Chabre, Laragne-Montéglin, Lazer, Ventavon, Savournon, Le Bersac et Méreuil

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

RESPECTER LA TRANQUILLITE du lieu où on se promène, éviter de crier et ne pas utiliser d’instruments ou d’appareils sonores (radio, etc.), par respect pour les autres usagers mais aussi pour la quiétude de la faune, notamment en périodes de reproduction et d’hivernage où les animaux sont beaucoup plus vulnérables. 

Le chemin passe à proximité de cultures qui sont des propriétés privées, merci de ne rien cueillir dans les champs (lavandes, fruits, etc …).

Une partie de l'itinéraire est fortement exposée au soleil, prendre l'équipement nécessaire (eau, casquette, crème solaire, ...) pour les chaudes journées d'été. Privilégier un départ tôt le matin pour éviter les heures chaudes de la journée.

RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Ne pas fumer en forêt et ne pas allumer de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, se renseigner sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.


Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional des Baronnies provençales

575 Route de Nyons – La plaine du Pont, 26510 Sahune

http://www.baronnies-provencales.fr/smbp@baronnies-provencales.fr+33 (0)4 75 26 79 05

Les locaux du Parc naturel régional des Baronnies provençales sont ouverts au public.

Du 1er mai au 30 septembre :
Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi de 14h à 18h et Dimanche de 14h à 17h30

Pendant les petites vacances scolaires (toutes zones confondues) :
Mardi, Mercredi, Jeudi de 14h à 18h et Dimanche de 14h à 17h30

Du 1er octobre au 30 avril hors vacances scolaires :
Mardi, Mercredi, Jeudi de 14h à 18h

En savoir plus

OT Sisteronais Buëch - Bureau de Serres

Place du Lac, 05700 Serres

http://www.sisteron-buech.frserres@sisteron-buech.fr+33 (0)4 92 67 00 67

Transport

Gare SNCF de Serres


Accès routiers et parkings

A 17 km au nord-ouest de Laragne-Montéglin par la D1075. A 17 km de Veynes par la D994, puis la D1075. 

Stationnement :

Office de tourisme, Serres

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