RIBOUX - Le sentier des deux chapelles
« Au départ de Riboux, une des plus petites communes du Var avec ses 45 habitants, il faut marcher sur les pas des pèlerins du Sud Sainte-Baume pour rallier la chapelle Sainte-Agathe à la chapelle du Saint-Pilon. La douceur de la Provence de Pagnol nous est offerte. Une succession de patrimoine religieux et vernaculaire, traversées de crêtes, vues panoramiques et ambiances variées ; c’est un peu sportif mais vous allez adorer ! ». Kim Chapuis, chargée de projet sports et activités de pleine nature.
Les 9 patrimoines à découvrir
- Patrimoine et histoire
Le village de Riboux
Situé à la frontière du département des Bouches-du-Rhône le village de Riboux est l’une des plus petites communes du Var avec ses 45 habitants. Les doux paysages du versant sud de la Sainte-Baume qui encadrent le village ont servi de décors aux films de Claude Berri « Jean de Florette » et « Manon des Sources », tirés du livre de Marcel Pagnol « L’eau des collines ». Village atypique où l’on ne passe pas par hasard, on y vient. Et le détour vaut le coup !
- Patrimoine et histoire
La chapelle Sainte-Agathe
Au début de cet itinéraire, vous trouverez la charmante petite chapelle Sainte-Agathe, surmontée d’un clocher-mitre. La chapelle actuelle, datant du XVIIème siècle, a été construite sur les ruines d’un édifice plus ancien, très probablement d’origine roman. En 1864, elle a été restaurée et placée sous le vocable de Saint-Antoine de Padoue.
- Patrimoine et histoire
La chapelle du Saint-Pilon
La chapelle du Saint-Pilon aurait été construite au XIVe siècle à l’emplacement d’un pilier (du provençal pieloun), colonne de pierre où, selon la tradition provençale, Marie-Madeleine était déposée sept fois par jour par les anges depuis la grotte. Ravagée à la Révolution, une importante restauration a été menée par une équipe de Compagnons du Devoir entre 2015 et 2017. Une vue à 360° s’offre au visiteur depuis la chapelle, de la mer Méditerranée à l’arrière-pays provençal.
- Point de vue
Les paysages de la Sainte-Baume
Le massif de la Sainte-Baume est constitué d’un adret méditerranéen, et d’un ubac montagnard, dont la partie centrale est protégée depuis plus de 2000 ans. Il abrite une grande diversité de milieux : les crêtes calcaires à végétation basse, la plaine agricole composée de cultures et de prairies, la hêtraie et la chênaie pluri centenaires. Considéré comme le château d’eau de la Basse-Provence, il donne naissance à de nombreuses rivières, ainsi qu’à un patrimoine géologique exceptionnel.
- Flore
Gênet de Lobel
Cette plante à floraison jaune est endémique de la Basse-Provence. La moitié de sa population se concentre sur la Sainte-Baume. Sa forme en coussinet permet à ce petit arbrisseau épineux de pousser sur des milieux « hostiles » très exposés au vent et soumis à la sécheresse, comme les pelouses calcaires du pourtour méditerranéen qu’il peuple. Même si le genêt se porte bien en termes de conservation, le piétinement constitue une menace pour lui. Rester sur les sentiers balisés, c’est le protéger !
- Flore
Milieux ouverts et semi-ouverts
Les crêtes de la Sainte-Baume sont soumises à des contraintes climatiques fortes. La végétation doit pouvoir résister aux vents forts qui balayent régulièrement la crête et aux périodes de sécheresse marquée. Cette adaptation se traduit notamment par une végétation basse, en forme de buissons ou de coussinets. De nombreux insectes et oiseaux vivent, se nourrissent et se reproduisent dans ces milieux comme l’aigle de Bonelli, le circaète Jean-le-Blanc, le bruant ortolan, le damier de la sucisse…
- Eaux et rivières
Citerne de Frédéric
Les bergeries du massif, appelées jas en provençal, disposaient toute ou presque de citernes qui constituaient les uniques points d’eau où abreuver les troupeaux. La citerne de Frédéric, appelée anciennement citerne de Beaumissard, est celle du Jas de Frédéric, situé deux kilomètres plus bas. D’une capacité approximative de 10m³, cette citerne récupère et stocke les eaux d’une petite source temporaire. Aujourd’hui, son trop-plein est utilisé pour alimenter la fontaine extérieure du jas.
- Patrimoine et histoire
Four à cade
L’extraction d’huile à cade était l’un des métiers le plus communs de nos collines. Le bois de genévrier oxycèdre (appelé cade en provençal) était chauffé à une température avoisinant les 110-120°C dans une chambre de distillation faite de briques réfractaires, pour en extraire une huile à usage thérapeutique, utilisée autant pour les hommes que pour les animaux. Cette huile de soin pour la peau était achetée par l’industrie pharmaceutique pour la fabrication de pommades et savons.
- Elevage et pastoralisme
Le jas de Frédéric
400 m plus loin, vous pouvez visiter cette ancienne bergerie. Les jas sont des bâtiments dédiés aux pratiques agricoles ou pastorales. Dans ce cas, il s’agit d’un abri pour les bergers et leurs troupeaux, qui leur évitait de trop longs trajets vers les pâturages. Les jas étaient désignés par le nom de la famille que les avait fondés ou la personne qui y résidait. Ainsi, le Jas de Frédéric porte le nom d’un ancien propriétaire. Il a été reconstruit en 1997.
Description
Au départ du parking du village, suivre le balisage jaune sur 700 m jusqu’au parking du Puits.
1- Laisser le parking du Puits à droite et poursuivre à gauche sur la route goudronnée pendant 2 km jusqu’au Pé de la Colle. La route devient alors un chemin en terre. Contourner les habitations.
2- À la bifurcation, quitter la piste principale en suivant le balisage jaune qui monte à gauche (panneau d’informations). Poursuivre la montée sur la piste pendant 800 m puis au virage quitter-la pour continuer en face sur le sentier balisé. Rester sur ce sentier qui monte plus fortement jusqu’à rejoindre le col du Saint-Pilon.
3- Tourner à gauche sur le GR®98 (balisage rouge et blanc) et longer la ligne des crêtes pendant 3,8 km.
4- Au carrefour de sentiers, quitter le GR®9 pour poursuivre à gauche sur le sentier jaune direction Cuges-les-Pins (poteau directionnel). A la bifurcation suivante (poteau directionnel) tourner à gauche direction Cuges-les-Pins/Jas de Frédéric et continuer sur le sentier bleu pendant 1,3 km. Au carrefour, tourner à gauche sur la piste principale pendant 300 m puis la quitter pour s’engager à gauche sur la piste U46 « Brancaille » (balisage jaune). Suivre ce balisage pendant 3,3 km pour revenir au point de départ.
- Départ : Village de Riboux
- Arrivée : Village de Riboux
- Communes traversées : Riboux, Plan-d'Aups-Sainte-Baume et Cuges-les-Pins
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
- Itinéraire montagnard soumis aux aléas météorologiques. Le passage en crête est à éviter en cas de pluie, vent et/ou brouillard.
- En été, le site est fortement soumis au risque d’incendie. De ce fait, l’accès est réglementé pendant toute la période estivale. Vérifiez les conditions d’accès aux massifs forestiers qui sont actualisées tous les jours, à la fois sur le site de la préfecture du Var et celui des Bouches-du-Rhône (les deux départements sont concernés sur cet itinéraire).
Accès routiers et parkings
À 20,6 km de Signes par la D2 puis la DN8, la D1 et la D602.
À 20 km de Gémenos par la D396 puis la DN8, la D1 et la D602.
Stationnement :
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