CHEVAL-BLANC - Sentier du Trou du Rat par Mayorques
« Quel régal de pouvoir en chemin, au cœur de la Réserve Domaniale Biologique du Petit Luberon, observer de nombreux oiseaux parmi lesquelles de majestueux rapaces, entrecroiser furtivement d’habiles petits mammifères, puis s’enivrer des pelouses sèches, landes à genêts de Villars, chênaies vertes à genévrier de Phénicie, lavande sauvage, thym, romarin, sarriette... et tous leurs cortèges d’insectes. Tout ceci mérite notre plus grand respect ; ne l’oublions jamais ! » Fabrice Teurquety, conseiller en séjour à Destination Luberon.
Les 24 patrimoines à découvrir
- Point de vue
Alpilles et Durance
Depuis le promontoire rocheux en bord de sentier (prudence !), s'observe le magnifique massif des Alpilles et la vallée de la Durance. Il y a 200 000 ans, cette rivière était un fleuve qui passait par le seuil de Lamanon pour aller se jeter dans la mer, édifiant son delta à l’emplacement actuel de la plaine de la Crau de Camargue.
- Faune
Le Parc et le percnoptère
Depuis sa création en 1977, le Parc naturel régional du Luberon mène un programme de conservation du Vautour percnoptère (Neophron percnopterus), basé sur le soutien alimentaire (placette avec recyclage de déchets de boucherie), le suivi de la nidification, et la gestion des dérangements humains. Ce programme est intégré au Plan National d’Actions (PNA) pour la sauvegarde de l'espèce et se fait en coopération avec le CEN PACA, l’ONF et avec l'appui de financements européens Natura 2000.
- Faune
Vautour percnoptère
Le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus) est l’un des oiseaux les plus rares et les plus menacés de France et d’Europe. Il existe une petite centaine de couples en France (80 dans les Pyrénées et 20 dans le sud-est). Migrateur, il passe l’hiver en Afrique au Sud du Sahara, et revient chez nous de mars à septembre, pour nicher. Le protéger implique de travailler à échelle transcontinentale. Un noyau de 4 à 6 couples niche depuis des décennies dans les parois rocheuses du Petit Luberon.
- Elevage et pastoralisme
Les craux : entre Homme et Nature
Le pâturage dans les craux remonte à la nuit des temps ! De nombreux troupeaux, principalement ovins, en pâturage extensif, permettent de maintenir des habitats pour un florilège d’espèces végétales et animales. Romarin, iris nain des garrigues mais aussi de nombreuses espèces d’insectes jusqu’aux rapaces cohabitent sur ces étendues.
- Faune
Espèces d’autrefois menacées
Les milieux ouverts méditerranéens comme les craux des Mayorques, liés notamment au pastoralisme, hébergent des populations d’oiseaux d’autant plus fragiles et originales qu’elles dépendent du maintien de ces espaces. C’est particulièrement le cas d’espèces autrefois répandues, mais désormais très menacées : Pies grièches à tête rousse et méridionale, Pipit rousseline. Deux espèces encore présentes au début des années 2000 ont malheureusement déjà disparues de la ZPS : le Traquet oreillard et le Bruant ortolan.
- Faune
Mosaïque paysagère et oiseaux du Luberon
Certaines espèces utilisent les zones ouvertes pour s’alimenter mais nichent dans les zones forestières. La fermeture de ces milieux, du fait de la reprise de la forêt associée à la déprise pastorale, constitue une menace majeure pour la Bondrée apivore, espèce discrète qui se nourrit de guêpes, et le Circaète Jean-le-Blanc, spécialisé dans la chasse des serpents et qu’il ne peut se procurer que dans les garrigues basses parsemées d’éboulis et de pelouses sèches. Cette fermeture des milieux est aussi à l’origine de la raréfaction des petits oiseaux des milieux ouverts (Alouette lulu, Pipit rousseline, fauvettes méditerranéennes), qui sont progressivement remplacés par des espèces très communes plus généralistes (pinson des arbres, mésanges).
- Faune
Le lézard ocellé, un géant
Le lézard ocellé est le plus gros lézard d'Europe (40 à 60 cm). De couleur vert-jaune, il possède des taches d’un bleu vif (ocelles) qui en font sa particularité. Il occupe les milieux ensoleillés secs et ouverts, à végétation rase. Il se nourrit essentiellement d’insectes et de fruits. Cette espèce est menacée par la diminution de son biotope, constitué de milieux ouverts ensoleillés et secs (pelouses sèches, landes et garrigues basses) et comprenant les gîtes indispensables à sa reproduction (vieux arbres creux et/ou murs de pierres sèches, et/ou amas ou affleurements rocheux).
- Flore
Les amandiers
Introduit au Ve s., l’amandier fait aujourd’hui partie intégrante du paysage provençal. Particulièrement adapté aux terrains secs et pauvres, il a été largement cultivé sur les terrasses provençales. Les vieilles variétés, résultat d’une longue et patiente sélection par des générations d’agriculteurs, régressent ; certaines d’entre elles sont au bord de l’extinction. Le nombre de végétaux cultivés aujourd’hui a largement diminué et un grand nombre de fruits, légumes et céréales sont au bord de la disparition.
- Savoir-faire
Le Petit Luberon de Roger
Roger Jouve (1936 - 2024) était un éleveur berger entre Durance et Petit Luberon, territoires dont il avait une grande connaissance, notamment de la faune mais pas que. Homme joyeux et espiègle, toujours curieux de tout, érudit autodidacte, en prise directe avec le monde, les animaux, la nature. Ecoutez-le sur « Le Luberon nous parle ».
- Savoir-faire
Roger Jouve, berger du Petit Luberon
On dit parfois qu’en Afrique quand un vieux meurt, c’est une bibliothèque qui brûle… En Provence aussi. Roger Jouve (1936 - 2024) était un éleveur et paysan explorateur, un type d’homme bien rare en réalité. Roger avait passé son enfance à la ferme des Mayorques, où il avait grandi. Il trouvait l’aventure là, devant chez lui sous ses yeux, sans besoin de faire le tour du monde. Il a arpenté le massif jusque sous terre pour inventorier grottes et cavités, avec l’association GREC. Toujours prêt à partager et échanger, avec bienveillance et générosité, il a accompagné le Parc dès sa création et l’ONF Luberon durant des décennies. Amis promeneurs, respectez l’harmonie des lieux, c’est encore un peu chez Roger que vous passez...
Il avait été interviewé sur sa vie de berger dans le Petit Luberon, les animaux sauvages, le troupeau, et ses propos ont été retranscrits par Arnoult Seveau dans trois ouvrages (en vente à la boutique de la Maison du Parc). - Patrimoine et histoire
La ferme des Mayorques
Cette ferme occupée jusque dans les années 1950 par la famille Jouve, malgré une restauration par le Parc naturel régional du Luberon, ne fait plus aujourd'hui office de bergerie. Les terres du domaine font heureusement encore l'objet d'une convention de pâturage saisonnier bénéfique à la conservation des milieux riches en biodiversité. Un verger d’abricotiers permet aussi de conserver des variétés anciennes, menacées de disparition en raison du terrain difficile sur lequel il est implanté mais aussi les sécheresses à répétition. En 2023 un important travail d'évaluation écologique des habitats et enjeux de préservation a été réalisé sur l'ensemble du domaine des Mayorques et un plan de gestion est programmé sur 10 ans, afin de restaurer et conserver la fonctionnalité des écosystèmes, mais aussi maintenir en bon état les éléments du bâti et sensibiliser les visiteurs.
- Savoir-faire
Citerne DFCI
DFCI veut dire Défense des Forêts Contre les Incendies. Les citernes DFCI sont des réserves d'eau utilisables pour les opérations d’extinction et la défense des habitations en cas de feu de forêt. À cela s’ajoutent des pistes DFCI qui sont des voies carrossables débroussaillées, interdites à la circulation motorisée car réservées aux pompiers pour permettre un accès rapide et efficace aux massifs forestiers en cas d’incendie. Les massifs sont également sous surveillance à l'aide de vigies dans des tours de guets pour déceler toute traces d'incendie. Malgré tous ces dispositifs, les incendies de forêts restent fréquents, il faut donc être très vigilant.
- Flore
Le brûlage dirigé
Le brûlage dirigé consiste à mettre le feu à une surface définie, de manière maîtrisée, en toute sécurité pour les espaces limitrophes. Cette technique permet de prévenir les incendies en réduisant la masse de végétaux combustibles présents dans le milieu naturel. L’emploi du feu est une méthode très ancienne d’entretien des milieux (écobuage), pratiquée à travers le pourtour méditerranéen dès le Néolithique, puis développée durant l’Antiquité. Le feu réouvre les espaces embroussaillés, et les cendres enrichissent les sols en matière organique. Des pelouses sèches et garrigues basses se constituent, offrant une ressource fourragère aux chèvres et aux brebis. Le pastoralisme extensif peut ainsi exploiter des terrains naturellement pauvres, rocailleux et secs, souvent pentus, sur lesquels la culture n’est pas possible. Le vallon en contrebas côté ouest de la piste, a fait l'objet d'un brûlage dirigé par l’Office national des forêts, même s'il n’est plus totalement visible aujourd’hui.
- Flore
Tilleul aux mille vertues
Devant la ruine de la Pétrossi, règne un magnifique et imposant tilleul. Ces arbres sont utilisés depuis des siècles : leur écorce, les feuilles, les fleurs et même le charbon de bois. Le Tilleul est souvent près des fermes et des étables car il paraitrait qu'il puisse protéger les animaux. Réputé pour ses vertus, il est aussi beaucoup utilisé en médecine et fait l'objet de nombreuses croyances et représentations. Il est également l'arbre qui représente la liberté.
- Patrimoine et histoire
Ruines de la Pétrossi
Ici se cachent les ruines de la ferme de la Petrossi (risque d'éboulements, ne pas pénétrer !) . Elle figurait déjà sous ce nom dans le cadastre napoléonien. Une bastide (maison campagnarde provençale), un aiguier (citerne creusée dans la roche servant à recueillir les eaux de ruissellement), un puits, des murs de restanques, un apier (regroupement de ruches), un verger, des oliviers, autant de témoins de la civilisation agro-pastorale autarcique qui s’est épanouie ici jusqu’à la fin du XIXe s.
- Savoir-faire
L'ONF, une gestion durable et multifonctionnelle
Sur la forêt domaniale du Luberon, l'Office national des forêts (ONF) avec ses partenaires, mènent des actions de sylviculture, de gestion des pâturages et d’accueil du public, qui garantissent la pérennité d’un patrimoine naturel exceptionnel. Les grandes richesses de la forêt domaniale du Luberon attirent un public nombreux. Pour y préserver la quiétude des grands rapaces et des autres espèces, certaines activités sont réglementées. La circulation des véhicules à moteur, la cueillette et le ramassage de bois mort sont interdits. La circulation des vélos et des chevaux est autorisée sur les itinéraires balisés. Dans la partie en réserve biologique intégrale, seuls les piétons peuvent circuler sur les itinéraires balisés.
- Flore
Sentier de découverte du Trou du Rat
Depuis l'ancienne ferme du Trou du Rat (ou lou traou dóu gari) située, aujourd'hui maison forestière et refuge pour les visiteurs randonneurs, l'ONF Luberon a aménagé un sentier de découverte agrémenté de panneaux qui soulignent la riche diversité des lieux et qui expliquent les modalités de gestion forestière. Cette promenade en boucle met également en lumière la beauté des paysages et l'histoire de ces contreforts sud du Petit Luberon.
- Faune
Le Guêpier d’Europe, oiseau arc-en-ciel
Le Guêpier d'Europe est un magnifique oiseau dont les couleurs peuvent nous rappeler celles de l'arc-en-ciel. Il a le ventre bleu-vert, le dos brun à jaune-paille et les ailes bleues verdâtres. Présent en France durant l'été, il se nourrit essentiellement d'insectes (frelons, abeilles, papillons, …) qu'il attrape en vol depuis un perchoir exposé d’où il s’élance à leur poursuite. Il peut nicher dans les anciennes sablières, gravières, falaises d'éboulis ou berges sablonneuses des rivières.
- Flore
Réserve biologique du Petit Luberon
Entièrement située en forêt domaniale et gérée par l’office national des forêts (ONF), la réserve biologique du Petit Luberon a été créée en 1986 et atteint aujourd'hui 1 788 ha. Elle est composée d’une réserve biologique dirigée (RBD) de 873 hectares, composée de pelouses, garrigues et forêts qui est pâturée et fait l’objet de travaux pour maintenir les milieux ouverts, puis d’une réserve biologique intégrale (RBI) de 915 hectares, composée de chênaies, pinèdes et de falaises. Cet espace témoin, laissé en libre évolution, constitue un observatoire de la dynamique naturelle des forêts sur le long terme.
- Flore
Lierre, mon ami
Sur le pan de falaise à droite, règne un Lierre grimpant (Hedera helix L.). Ce lierre géant est un refuge pour la faune. Il abrite de nombreux insectes (abeilles, coccinelles, papillons...) et ses baies sont une source de nourriture indispensable pour les oiseaux en hiver. De plus contrairement aux croyances, le lierre n'est pas un parasite pour l'arbre qu'il grimpe ; excès d'humidité, soleil, champignons, feu, le lierre est comme un bouclier pour les arbres !
- Faune
ZPS ou zone de protection spéciale
En 2003, sur proposition de l’État et avec l’approbation des élus locaux, une zone de protection spéciale (ZPS) est délimitée sur le Luberon (17 049 ha répartis sur 25 communes). Depuis lors, les principales solutions mises en œuvre pour la conservation des 32 espèces d’oiseaux patrimoniales, concernent le soutien aux filières d’élevage extensif (ovin, caprins), et le maintien des milieux ouverts agro-pastoraux. Un enjeu majeur de la ZPS concerne deux rapaces très menacés, l’Aigle de Bonelli (3 couples) et le Vautour percnoptère (4 à 6 couples selon les années), qui trouvent ici l’un de leurs derniers bastions français. Ils ont besoin de parois rocheuses tranquilles pour leur nidification, et des milieux ouverts non forestiers pour leur alimentation, qu’ils recherchent à la vue.
- Faune
Rapace mais fragile !
Le massif abrite plusieurs espèces fragiles de rapaces, dont le Vautour percnoptère et l’Aigle de Bonelli, très rares et menacés d’extinction. L’Aigle royal, le Circaète Jean le Blanc et le Hibou grand-duc sont aussi présents. Du fait de la répartition locale de ces oiseaux, le périmètre de l’APPB comprend trois secteurs distincts : le Petit Luberon jusqu’à la bordure Ouest du Grand Luberon (combe de Lourmarin incluse), les combes des monts de Vaucluse et le massif du Saint-Sépulcre.
- Faune
APPB késako ?
Le Petit Luberon possède une grande richesse ornithologique liée à sa position géographique à mi-chemin entre mer et montagnes, et à la présence de milieux naturels variés ; pelouses pastorales, garrigues, forêts, canyons et cirques rocheux. Un classement en arrêté préfectoral de protection du biotope (APPB), pris en 1990 à l’initiative du Parc naturel régional du Luberon, encadre les activités liées à la fréquentation touristique : escalade, vol libre et chasse photographique des rapaces au nid, y sont interdits.
- Flore
Chênes à tout va !
Le Chêne pubescent, ou Chêne blanc, très commun sur tout le pourtour méditerranéen, doit son nom au duvet qu’il porte sous les feuilles et sur les bourgeons. Il perd ses feuilles, au contraire du Chêne vert ou du Chêne kermès qui les gardent tout l’hiver. Par contre, les feuilles sèches persistent longtemps, accrochées aux branches, ce qui donne des paysages bruns jusqu’en avril quand les jeunes feuilles de l’année prennent la relève : on dit qu’il est marcescent.
Description
Du petit parking situé juste devant l'ancienne école, virer à droite et revenir sur le chemin revêtu de La Roquette. Tourner à droite et 200 m plus loin, poursuivre à gauche. Quitter le goudron, avancer une centaine de mètres puis à la première intersection, emprunter la piste DFCI "PL n°25" à droite (PR). Passer un long virage à gauche et atteindre un croisement de piste.
1- Au carrefour "La Roquette", tourner à droite et emprunter la piste DFCI sur 800 m (PR).
2- Au carrefour ''Barrié'', virer à gauche et gravir le talus par une succession de virages (PR). Poursuivre la montée par un long travers en sous-bois puis, par plusieurs lacets, franchir un passage plus rocailleux. Déboucher sur le plateau et continuer tout droit le sentier (PR) sur 700 m.
3- Au carrefour "Les Mayorques" filer tout droit, passer devant l'ancienne ferme puis emprunter la piste DFCI. Après une citerne, gravir le sentier et couper un virage de la piste (PR). Faire de même 200 m plus haut, puis une fois de plus 250 m encore plus haut. Atteindre le sommet d'une bosse (point 376), basculer et atteindre de nouveau sur la piste puis filer tout droit (PR).
4- Au carrefour "Montagnas" virer à gauche (PR). Franchir un virage et descendre le vallon. Longer la ruine de Petrossi et continuer tout droit (PR). 200 m plus bas, à l'intersection, poursuivre tout droit dans le vallon (PR).
5- Déboucher sur un croisement de chemin (citerne) et partir à droite. 100 m plus loin, quitter la piste et gravir un sentier rocailleux et passer trois lacets (PR). Atteindre de nouveau la piste, filer à gauche et gagner ainsi la piste revêtue du Trou du Rat.
6- Au carrefour "Le Trou du Rat", poursuivre tout droit sur la piste revêtue. Longer la cabane forestière et dans le virage suivant, virer à droite et s'engager sur le sentier le plus à droite (PR et ''Sentier de découverte du Trou du Rat''). Monter progressivement sur 1 km.
7- Déboucher sur une piste, virer à gauche et l'emprunter sur 260 m. À la sortie du virage, plonger à gauche sur le sentier (PR et ''Sentier de découverte du Trou du Rat''). 450 m plus bas, bien virer à droite et poursuivre le sentier baliser.
8- Traverser la piste revêtue et continuer sur le sentier en face. Avancer 350 m puis franchir de nouveau la piste revêtue et emprunter le sentier en face sur le talus. Avancer 200 m, retomber de nouveau sur la piste et suivre le sentier qui chemine à gauche légèrement au-dessus de la piste revêtue (PR et ''Sentier de découverte du Trou du Rat''). Plus bas au carrefour de sentiers, gagner la piste à droite et l'emprunter à gauche (PR). Longer de nouveau la cabane forestière et avancer 130 m sur la piste revêtue.
6- Au carrefour "Le Trou du Rat", s'engager sur la piste de gauche, puis parcourir en sens inverse le cheminement emprunté à l'aller et rejoindre ainsi le point 5 (PR).
5- Au croisement de piste (citerne), virer à droite et descendre le Vallon de Roque Rousse (PR). 700 m plus bas, à l'intersection avec un sentier, poursuivre encore en fond de vallon (PR)
9- À l'intersection, poursuivre tout droit la piste (PR). Longer un champ, franchir un passage étroit entre deux grandes falaises, puis 250 m plus loin, dépasser un second passage étroit et filer tout droit sur la piste principale.
1- Au carrefour "La Roquette", poursuivre à droite puis parcourir en sens inverse le cheminement emprunté à l'aller, afin de revenir au parking, point de départ de l'itinéraire.
Itinéraire du réseau touristique départemental de randonnée de Vaucluse (PDIPR 84).
- Départ : La Roquette de Cheval-Blanc, parking de l'ancienne école.
- Arrivée : La Roquette de Cheval-Blanc, parking de l'ancienne école.
- Communes traversées : Cheval-Blanc
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
- Pas d'eau en chemin ! Vu la distance de l'itinéraire mieux vaut bien prévoir surtout en période de forte chaleur...
- Entre les points 2 et 3 : attention aux chevilles sur les passages rocailleux.
- Après le point 5 : être le plus discret possible dans la combe de Roque Rousse afin de préserver la quiétude des rapaces qui nichent tout près.
- RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.
- ATTENTION ZONE PASTORALE sur la crau des Mayorques et alentours, du 15 mars au 15 juin. En présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m'arrête, puis j'attends patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse.
- En RÉSERVE BIOLOGIQUE DOMANIALE, les chiens sont autorisés mais doivent être tenus en laisse. Je ne fais aucun prélèvement de plantes sauvages, ni de bois. Je n'écrase pas les insectes, je les laisse vivre et interagir entre micro-habitats. Je ne reste pas à proximité des arbres morts ou dépérissants, en raison du risque de chute de branches.
Lieux de renseignement
Maison du Parc naturel régional du Luberon
60, place Jean Jaurès, 84400 Apt
Au cœur du centre ancien d’Apt, la Maison du Parc du Luberon vous accueille dans un hôtel particulier du XVIIIème siècle.
Informations touristiques et vente de livres, cartes, topoguides.
Musée de géologie, visite gratuite.
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30.
OTI Destination Luberon
Place François Tourel, 84300 Cavaillon
Horaires d’ouverture :
CAVAILLON
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au samedi et jours fériés : 9h -12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du lundi au vendredi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30. Samedi : 9h-12h30.
Fermé le dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.
GORDES
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30.
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.
LOURMARIN
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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