ARLES - De la Crau aux Marais du Vigueirat à vélo
Du village de Mas-Thibert, cette boucle est une belle entrée en matière pour découvrir le patrimoine naturel de la plaine de la Crau. Il n’est pas rare d’apercevoir de loin ou de près des chevaux et des taureaux de Camargue mais aussi des moutons. L’odeur du foin de la Crau et le clapotis de l’eau du canal du Vigueirat vous accompagneront au cours de votre parcours. Pour finir cette agréable randonnée, ce seront les guêpiers, lors de la belle saison, qui vous escorteront jusqu’aux Marais du Vigueirat.
Les 10 patrimoines à découvrir
- Savoir-faire
La sellerie
M. Mison, maître sellier et Meilleur ouvrier de France avec la présentation d’une selle gardiane en 1961, travaillait dans une cabane de gardian dite « sellerie Jean Mison », située le long de la D35. On retrouvait donc des cabaniers et un atelier de sellerie à Mas-Thibert. Ferrand Meffre, son cousin et Meilleur ouvrier de France, a repris son atelier. La sellerie a acquis une réputation internationale, et a ainsi fabriqué des selles gardianes pour Ronald Reagan, mais aussi pour Johnny Hallyday.
- Patrimoine et histoire
Le village de Mas-Thibert
Mas-Thibert a intégré le Parc naturel régional de Camargue en 2011. Dans les années 1960, une communauté de harkis s’est installée dans le village, constituant aujourd’hui l’une des plus importantes communautés de harkis de France. Le village est la seule halte cycliste de la ViaRhôna entre Arles et Port-Saint-Louis. La présence des Marais du Vigueirat, site naturel protégé appartenant au Conservatoire du littoral, à proximité du village, permet aux visiteurs de découvrir le patrimoine naturel local.
- Elevage et pastoralisme
Les taureaux de combat
En Camargue, on distingue deux races de taureaux. La plus répandue est la Raço di Bioù, originaire de la région et utilisée pour la course camarguaise traditionnelle. La seconde, une race de combat d’origine espagnole, a été introduite en 1869 pour la corrida. Mas-Thibert abrite une forte concentration d’élevages de taureaux de combat, avec notamment les ganaderias de Roland Durand, d'Alain et Frédérique Tardieu, des Frères Tardieu et des Frères Gallon.
- Flore
La Crau
Ancien delta de la Durance, la Crau est la dernière steppe d’Europe occidentale. Espace naturel fragile, elle est en partie vouée aux cultures maraîchères et fruitières ainsi qu'à l’élevage de moutons. La flore de la Crau est diversifiée : la garrigue (romarin, thym, lavande), les milieux humides et le coussoul, une steppe caillouteuse au caractère aride. Ces coussouls de Crau profitent d’un statut de protection fort : une Réserve naturelle de plus de 7400 ha.
- Produits du terroir
Le foin de la Crau
De premier choix, le foin de la Crau est le premier aliment non destiné aux humains qui a obtenu une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) en 1997. Cette notoriété et cette qualité, issues d’un savoir-faire ancestral, permettent au foin de Crau d’être vendu dans de nombreuses régions françaises et à l’étranger. Le foin est arrosé par la Durance, chargée en limon et en matière minérale : le sol y est donc particulièrement riche. Sur les 52 000 ha de Crau, 12 000 ha sont des prairies grâce à l'irrigation des terres.
- Flore
Le Parc naturel régional de Camargue
Situé dans l’axe de migration des oiseaux du nord de l’Europe qui empruntent le sillon rhodanien vers l’Afrique, cet espace offre à d'innombrables espèces un territoire où ils peuvent évoluer en liberté dans d’immenses espaces protégés. Chevaux, taureaux, flamants roses, échassiers… Il est également l’un des rares Parcs possédant une façade maritime importante et à partager des frontières communes avec un Parc naturel marin.
- Elevage et pastoralisme
La Crau, terre de moutons
La Crau est une terre pâturée. On y trouve environ 100 000 moutons qui parcourent les plaines entre mi-octobre et avril, la plupart étant des Mérinos d’Arles. Cette race ovine locale est issue d’un croisement entre la race rustique de Crau et le mérinos. Le Mérinos d’Arles est élevé pour les agneaux et sa laine élastique, légère et chaude. Le paysage est composé de nombreuses bergeries, dont certaines datent de l’époque gallo-romaine. L’élevage est donc important depuis des millénaires.
- Produits du terroir
Les rizières
La riziculture est présente en Camargue depuis l’après-guerre. Complexe, cette culture suit plusieurs étapes : levée, tallage, montaison, épiaison et floraison. Les terres sont inondées pour favoriser la germination des grains de riz et éviter la prolifération des champignons. La riziculture nécessite donc une irrigation d’eau douce et un drainage important pour valoriser les terres les plus salées. D’énormes quantités d’eau entre les deux bras du Rhône (400 millions de m³ par an) sont nécessaires.
- Eaux et rivières
Le canal du Vigueirat
Ce canal a été construit entre 1642 et 1647 dans le but d'assainir la Vigueirie (une plaine agricole entre la Montagnette et les Alpilles) en écoulant les eaux de vidange jusqu'à la mer. Le Canal du Vigueirat, qui prend naissance sur la commune de Tarascon, s’étend sur 46 km. Il est en partie classé dans la Réserve naturelle nationale des Marais du Vigueirat. Son exutoire se situe dans le Canal d'Arles à Bouc. Il est automatisé depuis 1996 et géré par le Grand Port Maritime de Marseille.
- Eaux et rivières
Les Marais du Vigueirat
Les Marais du Vigueirat constituent l’un des plus vastes territoires (958 ha) acquis par le Conservatoire du littoral en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce domaine est une mosaïque de milieux naturels humides caractéristiques de la Camargue, et offre une grande diversité en matière de flore (plus de 400 espèces végétales) et de faune (plus de 270 espèces d’oiseaux). Les marais sont composés de milieux naturels typiques des écosystèmes du delta du Rhône : sansouires, étangs, scirpaies et roselières.
Description
Dos au stade, se diriger vers la droite. A l’intersection avec la D24, bifurquer à droite. Traverser le canal du Vigueirat, puis environ 1,5 km après, se diriger à gauche sur la C66 en direction de Raphèle-les-Arles. Poursuivre sur environ 6,5 km.
1- A l’embranchement, s’orienter sur la gauche et prendre le chemin des Chanoines (C64). Poursuivre sur environ 4 km, passer devant la Tapie Saint-Léger et Le Mas de l’Hoste.
2- A l’intersection avec le chemin du Pont Calada (C65), se diriger vers la gauche. Poursuivre sur 2,5 km.
3- Au niveau du Canal du Vigueirat, emprunter le chemin de terre C67 de Volpelière, à gauche. Longer le canal pendant 3,5 km.
4- Au croisement avec la C66, s’engager à droite pour rejoindre Mas-Thibert par le même itinéraire qu’à l’aller pour retourner au stade de Mas-Thibert.
5- A partir du stade de Mas-Thibert, continuer sur l’avenue Alain Guigue, suivre les panneaux "Marais du Vigueirat" par la piste cyclabl,e puis le chemin de terre. Poursuivre sur le chemin de l’Etourneau (C71). Emprunter le chemin inverse pour revenir au stade de Mas-Thibert.
- Départ : Parking stade Alain Guigue, Mas-Thibert
- Arrivée : Parking stade Alain Guigue, Mas-Thibert
- Communes traversées : Arles
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
- Sur la D24 : prudence, route fréquentée !
- Respecter le code de la route sur les voies ouvertes à la circulation publique.
Lieux de renseignement
Musée de la camargue
Mas du pont de rousty, 13200 Arles
Noubliez pas la visite du musée de la Camargue !
il est situé à coté du centre administratif du Parc naturel de camargue
OT Arles
9 Boulevard des Lices, 13200 Arles
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Accessibilité
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