CAVAILLON - De la gare à la colline Saint-Jacques
Cavaillon

CAVAILLON - De la gare à la colline Saint-Jacques

Géologie
Patrimoine et histoire
Point de vue
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Laissez-vous transporter ! Du quai de la gare à la colline rupestre de Saint-Jacques qui domine le centre ancien de Cavaillon...

« Le centre historique de Cavaillon est un véritable musée à ciel ouvert. En flânant dans ses ruelles, vous découvrirez les empreintes laissées par les différentes époques qui ont façonné la ville ; vestiges romains, architectures médiévale et Renaissance, façades Belle Époque… Un voyage dans le temps ponctué par l’ascension de la colline Saint-Jacques, poumon vert de la ville, avec vue imprenable sur la vallée de la Durance et le Luberon ». Marie-Noëlle Fontbonne, responsable communication et développement à l'OTI Destination Luberon.


Les 25 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine et histoire

    Gare de Cavaillon

    Dans les années 1860, l’arrivée du chemin de fer et la construction de la gare accentuent l’extension naissante de la ville vers l’est et vers le Sud jusqu’aux limites des zones inondables. Un nouveau quartier se développe entre le centre-ville et la gare qui devient un important centre d’expédition des marchandises. En 1911, la gare de Cavaillon occupait une place notable dans la nomenclature des gares de la Compagnie PARIS LYON MARSEILLE (PLM). Dans les années 1920, le trafic de marchandises atteignait 60.000 tonnes par an, principalement des fruits frais. Aujourd'hui, la gare de Cavaillon et le Pôle d'Échange intercommunal de Luberon Monts-de-Vaucluse Agglomération, sont une porte d'entrée ou de sortie de plusieurs grandes itinérances ; GR®653D Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, Grande Traversée de Vaucluse à VTT®, Autour du Luberon à vélo®, Véloroute du Calavon (EV8)...

  • Flore

    Plantes spontannées

    Discrètes et courageuses, les plantes sauvages ou spontanées, trouvent avec mérite le moyen de s'installer en ville, là où on ne les attend pas : entre murs et trottoirs, entre les pavés, dans les fissures d'un mur, les contremarches d’un escalier, ou au pied d'un arbre. Loin d’être des ‘’mauvaises herbes’’, ces individus isolés, appelés "brèches urbaines", sont comme des relais qui font le lien entre les différentes zones végétalisées de la cité. Ils permettent également aux insectes, escargots et oiseaux de se nourrir, tout en leur offrant le gîte et un endroit pour se reproduire. Enfin, ces plantes contribuent à améliorer la qualité de l'air en absorbant du dioxyde de carbone et certains polluants, à dépolluer les sols et l'eau, puis à maintenir le peu de fraîcheur matinale en période estivale. Depuis plusieurs années, dans le cadre du dispositif ‘’zéro pesticide’’ du Parc du Luberon, la ville de Cavaillon a supprimé l’utilisation des produits phytosanitaires chimiques comme les désherbants pour l’entretien de la voirie et des espaces verts communaux.

  • Patrimoine et histoire

    Place du Clos

    Longtemps exposée aux crues du fait de sa position avancée vers la Durance, la “place” jouxtait au XVIIe s., une porte monumentale, qui donnait accès aux escaliers menant à la chapelle St Jacques. L’expansion spectaculaire de la ville au XIXe s., poussa les autorités à la création extra-muros d’une place capable d’accueillir un marché destiné aux productions maraichères. Plusieurs maisons d’expéditeur et de nombreux cafés s’installèrent alors aux abords du Clos. Jusqu’en 1965 (création du Marché d’Intérêt National), la place du Clos constituait le poumon économique de la ville. De nos jours, le Clos continue d’accueillir le marché hebdomadaire du lundi et les nombreuses fêtes locales.

  • Patrimoine et histoire

    Montée César de Bus

    César de Bus (1544-1607), issu d’une des familles notables de la ville, s’installa dans l’ermitage qui menaçait ruine, en 1585. Il y fit les réparations nécessaires et s’occupa également d’aménager les passages dangereux des escaliers, qui depuis la place du Clos, montaient jusqu’au sommet de la colline. Durant son séjour de 4 ans à l’ermitage de la chapelle Saint-Jacques (1586-1590), il persuada l’évêque Bordini de construire cinq oratoires jalonnant la montée vers la chapelle. Cet accès plus facile avec ses escaliers (XVIe s.), multiplia au fil du temps les dévotions de l’ermitage.

  • Faune

    Tarente de Maurétanie

    Sur les flancs de la colline Saint-Jacques, se faufile discrètement la Tarente de Maurétanie (Tarentola mauritanica). Ce gecko, espèce protégée, pouvant atteindre 15 cm de long, robuste, au corps aplati et aux membres élargis à 5 doigts dont la face inférieure est recouverte de lamelles adhésives transversales, s'accroche aux parois les plus lisses dans les endroits très ensoleillés. Sa tête porte de grands yeux à pupille verticale et son dos est couvert d’écailles tuberculeuses. Sa queue se révèle fragile. La teinte de base de la Tarente peut s’éclaircir ou s’assombrir d’un moment à l’autre suivant son humeur. Elle consomme essentiellement des insectes, des araignées, des scorpions voir des jeunes lézards.

  • Flore

    Flore de valeur biologique majeure

    La colline Saint Jacques présente un grand intérêt floristique car elle foisonne d'espèces rares dont certaines sont des plantes rupestres xéro-thermiques et qui trouvent ici la limite nord de leur aire de répartition. Citons par exemples la Bugle ive (Ajuga iva) dont c'est la seule station vauclusienne, la Camphorine de Montpellier (Camphorosma monspeliana), dont c'est la seule station du Parc. Par ailleurs, la colline accueille un arbrisseau relique à caractères primitifs, le Grand Éphédra (Ephedra nebrodensis), véritable fossile vivant appartenant à la famille très ancienne des Gnétacées. Cette espèce protégée au niveau régional est très rare en Provence et trouve sur ce massif quelques stations favorables. En bas des pentes, signalons la présence de l'Acanthe à feuilles molles (Acanthus mollis), aux grandes feuilles brillantes et aux hampes élevées de fleurs roses. Une belle plante très anciennement connue et aux vertus  cicatrisante et anti-inflammatoire.

  • Point de vue

    Croix de la colline Saint-Jacques

    La croix de la colline Saint-Jacques à Cavaillon est un monument emblématique surplombant la ville. Composée d’une croix en bois sur un piédestal de pierre, elle fut érigée le 19 novembre 1865 à la clôture d’un jubilé. Située au sommet de la colline calcaire, à 190 m d’altitude, elle offre une vue panoramique sur Cavaillon, la vallée de la Durance et les paysages provençaux environnants. Symbole spirituel et repère visible de loin, cette croix est un lieu de promenade prisé, et le sentier qui y mène, est apprécié des habitants et des visiteurs pour sa beauté naturelle et sa quiétude.

  • Patrimoine et histoire

    Oppidum cavare

    Lors de l’expansion des celtes en Gaule au IVe s. avant J.C., la tribu celto-ligure des Cavares vient s’installer dans la région cavaillonnaise et notamment sur la colline Saint-Jacques. Le site, bénéficiant d’une vue imprenable sur la plaine de la Durance, lui confère une importance stratégique. On y a d’ailleurs retrouvé les traces d’un ancien oppidum, perché sur les défenses naturelles du promontoire rocheux. Cette ancienne place forte fortifiée, permettaient de contrôler de voies naturelles de passage. Puis, dès la fondation de Marseille (-600), les Cavares qui entretenaient un important commerce avec les Phocéens, ont facilité les échanges avec la Gaule intérieure. C’est en plaine, au pied du versant oriental de la colline Saint-Jacques, que se développe à partir du Ier s. après JC, la cité romaine de Cabellio, future Cavaillon.

  • Eaux et rivières

    La Durance, mère nouricière !

    La Durance prend sa source dans les Hautes-Alpes, à 2300 m d'altitude, au pied du mont Chenaillet, volcan océanique fossile de 150 millions d'années, près du col de Montgenèvre, tout proche de l'Italie. Elle poursuit sa course dans les Alpes-de-Haute-Provence pour ensuite matérialiser la limite entre Bouches-du-Rhône et Vaucluse. Une fois franchie la clue de Mirabeau, la Durance s'étale de Jouques à Avignon où la rivière se jette dans le Rhône au sud-ouest de la Cité des Papes. La Durance qui se dévoile ici au loin par son lit en tresse, soulignée par une ripisylve importante, est considérée comme la mère nourricière de la Provence (biodiversité, pêche, ressource en eau, irrigation, hydroélectricité...).

  • Faune

    Faune nocturne

    Des oiseaux nocturnes comme le Grand-duc d'Europe (Bubo bubo) et le Petit-duc scops (Otus scops), occupent les baumes et falaises pour l’un et les pinèdes pour le plus petit. Plusieurs espèces de chauves-souris occupent également la colline Saint Jacques. Appelées chiroptères, de chiro- pour « main » et –ptère pour « ailé », ce sont les seuls mammifères capables de voler. Sur 21 espèces recensées dans le Luberon, plusieurs sont présentes sur la colline Saint-Jacques et Cavaillon dont le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Elles logent dans les creux d’arbres, les charpentes, voûtes et grottes.

  • Point de vue

    Panorama entre ville et nature

    À ne surtout pas manquer. Un panorama exceptionnel et lecture du paysage entre Monts-de-Vaucluse, vallée du Coulon, Petit Luberon, basse vallée de la Durance et massif des Alpilles !
  • Patrimoine et histoire

    Chapelle Saint-Jacques de l'ermitage

    La chapelle romane Saint-Jacques a été bâtie à la fin du XIIe s. sur les ruines d'un temple païen dédié à Jupiter selon la légende. Du XIVe s. jusqu'au début du XXe s., la chapelle a servi d'ermitage pour de nombreux religieux qui ont habité une petite chambre adossée au flanc sud de la chapelle. Elle est liée à César de Bus (1544-1607), prêtre et fondateur de la congrégation de la doctrine chrétienne, qui avait pour vocation l’enseignement des jeunes et des pauvres. Il fut canonisé en 2022 à Rome par le Pape François. De nombreuses fois restaurée notamment par la ville de Cavaillon, la chapelle fut aussi certainement utilisée comme halte de repos par les pèlerins qui allaient à Saint-Jacques-de-Compostelle.

  • Géologie

    Un morceau isolé du Petit Luberon

    La colline Saint-Jacques (alt. 182 m) est formée de roches calcaires identiques à celles du Petit Luberon (alt. 726 m au Mourre de Cairas). Des roches de même âge et même origine, déposées au fond de la mer qui, il y a plus de 100 millions d’années, recouvrait toute la Provence. Sa limite orientale, très nette, correspond à une faille, une cassure des roches s’accompagnant d’un mouvement vertical d’un bloc par rapport à l’autre. De même, le Petit Luberon s’interrompt brutalement sur une autre faille. Entre ces deux failles, un fossé s’est effondré, il y a plus de 30 millions d’années, isolant la colline Saint-Jacques du massif du Luberon.

  • Géologie

    Colline Saint-Jacques, géosite du Géoparc mondial UNESCO du Luberon

    Le 17 novembre 2015, lors de la 38e Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour les Sciences, la Culture et l’Education (UNESCO), les 195 États membres ont ratifié la mise en place d'un nouveau label : géoparc mondial UNESCO, afin de montrer l’importance accordée à la gestion globale de sites et de paysages géologiques exceptionnels. Il existe actuellement 195 Géoparcs mondiaux UNESCO répartis dans 48 pays dont 97 en Europe. Sept Géoparcs mondiaux UNESCO sont en France dont 2 en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Luberon et Haute-Provence). La colline Saint-Jacques à Cavaillon fait partie de la soixantaine de géosites identifiés sur le territoire du Géoparc du Luberon, animé et piloté par le PNR Luberon.

  • Savoir-faire

    Via ferrata de Cavaillon

    La Via ferrata de Cavaillon, directement accessible à pied en quelques minutes depuis le centre-ville. Deux itinéraires en boucle et de niveau différent sont librement proposés au public, sous réserve d'être équipé d'un baudrier, d'un casque et d'un système d'assurage absorbeur de choc. La ''Via natura'' et la ''Via souterrata'' combinent escalade et randonnée en paroi avec des barreaux métalliques, ponts suspendus, échelles et tyroliennes. Sécurisée, équipée d'une ligne de vie, câble en acier permettant aux pratiquants de s'attacher et se sécuriser contre les éventuelles chutes, cette via ferrata permet de découvrir sous un angle nouveau le milieu rupestre de la colline Saint-Jacques. Elle offre également des vues imprenables sur la cité, le Luberon et la vallée de la Durance. L'encadrement par un moniteur professionnel est fortement recommandé, en particulier pour les débutants et les pratiquants peu aguerris. Prudence !

  • Patrimoine et histoire

    Histoire des via ferrata

    La première via ferrata fut créée dans les alpes autrichiennes à la fin du XIXe s. par Friedrich Simony, géographe et chercheur alpin (1813 - 1896). En Italie, les premières "vie ferrate" sont apparues dans le massif des Dolomites vers 1914 et ont une origine stratégique. Les militaires italiens avaient, en effet, équipé d'immenses parois de câbles et d'échelles pour faciliter le déplacement de leurs troupes alpines ainsi que du matériel (parfois même des canons !). En France, ces parcours sportifs et ludiques sont apparus dans le sud (Hautes-Alpes) vers 1989. Depuis, le phénomène a pris beaucoup d'ampleur. Afin de diversifier l'offre touristique durant les mois "hors neige", les stations ont rivalisé pour réaliser des parcours de différents niveaux et attirer une clientèle sportive, ou familiale. Aujourd’hui, deux tendances s'opposent : des via ferrata complexes et vertigineuses, avec des ponts toujours plus longs, des dévers toujours plus prononcés, puis de l’autre, un retour vers la légèreté, en contact du rocher dans un style proche plus tournée vers l’escalade et le respect de la nature.

  • Patrimoine et histoire

    Arc romain

    Classé au titre des Monuments Historiques dès 1840, l'Arc romain, est le plus ancien monument de Cavaillon. Vestige de l’époque romaine, il se trouvait à l'origine au cœur de l’ancienne ville antique (aujourd’hui Place de Philippe de Cabassole), où il marquait probablement l’entrée du forum romain. En 1879-1880, il fut déplacé pour rejoindre son emplacement actuel, Place du Clos. Ce précieux témoin constitue le seul vestige visible de l’antique Cabellio, future ville de Cavaillon. Il offre une fenêtre sur le passé romain de la région et constitue une étape essentielle pour les passionnés de culture en Provence.

  • Patrimoine et histoire

    L'Hôtel de Ville et sa verrière Eiffel

    En 1749, les consuls, avec l’accord de Monseigneur Manzi, évêque de la ville, entreprennent la construction d'un nouvel hôtel de ville à l’emplacement du château des vicomtes de Cavaillon.  Ce bel édifice classique est l’œuvre d’Abel Mottard, architecte avignonnais. Les ailes latérales abritaient le grenier communal et le mont-de-piété (prêt d'argent sur gage notamment en faveur des plus démunis). Dès la fin du XIXe s., le bâtiment est exigu pour les besoins d’une ville en pleine expansion ; la façade est prolongée à l’identique vers l’ouest, puis en 1895 la cour est couverte d'une imposante verrière de 10 tonnes, au style Eiffel. À l’entrée de l’Hôtel de ville, le monogramme du Maire Aimé Boussot orne le plancher en mosaïque, réalisé pour faciliter la danse lors des grandes fêtes. Dans le hall et la montée d’escalier, des plaques commémorent les victimes de différents conflits.

  • Patrimoine et histoire

    Hôtel d'Agar

    Cet Hôtel Particulier, situé au cœur de la ville historique de Cavaillon est inscrit aux Monuments historiques.  Conçu comme un Cabinet de Curiosités, il mêle art ancien et contemporain : objets de la préhistoire, fouilles archéologiques de l’antiquité et du moyen-âge, peintures de la renaissance, sculptures, photographies. Ce lieu, qui accueille des expositions toute l’année, invite les visiteurs à un voyage millénaire lors d’une visite immersive guidée par la famille Morand.

  • Patrimoine et histoire

    Notre-Dame et Saint-Véran

    Au cœur de la vieille ville, l'église Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon, ancienne cathédrale, érigée à la fin du XIe s., a évolué au fil des siècles avec des modifications au XIIe s. et un agrandissement du XVIe au XVIIIe s. grâce à l’ajout de chapelles latérales. Son cloître du XIIIe s. est un réel havre de paix. À l’intérieur, des boiseries dorées du XVIIe s. et des peintures murales du XIXe s. embellissent le lieu. L’édifice abrite des chefs-œuvres de grands artistes tels que Jean Daret, Louis Parrocel et Barthélémy Grangier, les frères Mignard.

  • Patrimoine et histoire

    Synagogue et musée juif comtadin

    Au cœur de l’ancienne "carrière" de Cavaillon, se trouve la synagogue, classée Monument Historique depuis 1924. Elle constituait un centre de vie essentiel pour la communauté juive du Comtat Venaissin : lieu de prière, de réunion et école. Construite à la fin du XVe s. sur les fondations d’une ancienne maison, elle fut en partie reconstruite entre 1772 et 1774 au-dessus de la rue Hébraïque. Aujourd’hui, l’ancienne synagogue abrite le Musée juif comtadin, riche de manuscrits et d’objets cultuels témoignant de la vie collective des "Juifs du Pape".

  • Patrimoine et histoire

    Chapelle du Grand-Couvent

    La chapelle du Grand-Couvent, composée d'une ample nef unique à quatre travées, est un monument emblématique de la Grand-Rue à Cavaillon. Connu sous le nom de Grand-Couvent pour sa taille, ce couvent bénédictin abritait dès le XIVe s. les religieuses rattachées à l’église Sainte-Catherine, autrefois temple des Chevaliers. Au XVIIe s., la Contre-Réforme mène à la construction d’un nouveau couvent. Saisis à la Révolution, une partie des bâtiments est alors affectée à la Gendarmerie. Restaurée, la chapelle est aujourd’hui un lieu municipal dédié aux expositions temporaires. 

  • Patrimoine et histoire

    Musée archéologique de l'Hôtel Dieu

    L’Hôtel-Dieu ou Grand-Hôpital fut construit en remplacement de l'hôpital Sainte-Marthe en 1711 (actuelle rue Raspail). Du vaste ensemble des bâtiments, il ne reste aujourd’hui que l’église. Construite entre 1755 et 1758, l’Hôtel-Dieu fonctionna jusqu’à la construction du nouvel hôpital en 1907.  Sa fondation est due à un vœu de la famille Jouve, qui avait acheté cette partie des bâtiments lors de la vente des biens hospitaliers pour la conserver au patrimoine historique de la ville. La chapelle de l’ancien hôpital abrite depuis 1946 le Musée archéologique de l'Hôtel-Dieu, propriété de la Fondation Calvet. Il regroupe et présente les collections issues d'importantes découvertes archéologiques réalisées dans Cavaillon et sa proche région. Ces objets témoignent de l'occupation et du développement urbain de Cavaillon et du Luberon occidental depuis la Préhistoire jusqu'à l’Époque moderne, en passant par l'Antiquité et le Moyen-âge.

  • Patrimoine et histoire

    Porte du moulin

    La Porte du moulin  ou portail d’Avignon ou encore Porte de la victoire sous la Révolution. Située au bout de la Grand-Rue, elle est le dernier vestige des remparts. Elle était protégée par un pont avec un corps de garde. On y distribuait du pain et de l’argent aux pauvres de passage, “la passante”. C’est là qu'étaient accueillies les personnalités. La porte est restaurée en 1711 puis reconstruite en 1740. Les armes de Benoit XIV (1740-1758) ornaient le fronton qui fut surmonté d’une vierge en 1870.

  • Patrimoine et histoire

    Architecture Max Bourgoin

    L'architecte Max Bourgoin (1914 - 2009) a laissé une empreinte notable sur le paysage architectural de Cavaillon au XXe s. Actif entre les années 1930 et 1950, il a réalisé des bâtiments emblématiques en mêlant les styles néoprovençal et Art déco. Cette approche alliait modernité et respect des traditions locales, intégrant des détails méditerranéens et des avancées techniques de l'époque. À Cavaillon, ses œuvres marquantes, telles que la Caisse d’Épargne, la Villa du Clos, la MJC et la mairie, témoignent de son influence durable sur l’architecture de la région.


Description

Dos à la gare, s'orienter vers la droite de l'esplanade et au premier passage piéton, traverser l'Av. Pierre Sémard. Devant les commerces, emprunter le trottoir à droite et 20 m plus loin, tourner à gauche. Emprunter le Bd. Paul Doumer sur 150 m, puis tourner à gauche rue Mitifiot. Devant la fontaine moussue, virer à gauche et avancer 50m sur le cours Victor Hugo.
1- À l'intersection, emprunter à droite le passage piéton afin de traverser l'Av. Victor Hugo, puis remonter tout droit sur 300 m le Cours Bournissac. À la place du Clos, poursuivre tout droit jusqu'à l'angle du grand parking et emprunter le passage piéton à droite. Sur le trottoir d'en face, partir à gauche. Traverser le Cours Sadi Carnot (passage piéton), puis atteindre en face le pied des escaliers de la Montée César de Bus, à l'angle de l'office de tourisme.
2- Gravir la raide Montée César de Bus (pente raide, lacets et escaliers successifs).
3- À la grande Croix de Saint-Jacques, ne pas poursuivre la montée à droite, mais filer tout droit sur le sentier. Passer deux grandes courbes, descendre légèrement vers le bord d'une épaule, puis remonter à droite en bord de plateau.
4- À la piste, virer à droite. 140 m plus loin, poursuivre la piste à gauche et monter en direction de la chapelle. Au premier puis second croisement tout proche, bifurquer à gauche et rejoindre ainsi la table d'orientation implantée au bout de l'allée, au sommet de la colline.
5- Faire demi-tour, revenir 50 m sur ses pas et poursuivre tout droit. Au petit parking virer à droite et longer la chapelle Saint-Jacques, puis descendre quelques marches et rejoindre le premier croisement de chemin.
6- Tourner à gauche et s'avancer 130 m sur le sentier en bord de plateau (bords de falaise à proximité, vigilance !). Atteindre le départ de la via ferrata (plateforme). Ensuite, faire demi-tour, revenir au point 6 par le même cheminement, puis poursuivre tout droit et passer sous la chapelle. Au croisement suivant, descendre à gauche. 50 m plus bas, descendre à gauche encore.
3- À la croix, tourner à gauche et redescendre toute la Montée de César le Bus jusqu'à l'office de tourisme (pente raide, lacets et escaliers successifs).
2- Au pied des escaliers, partir bien à gauche et 25 m plus loin, virer à droite, passer sous l'arc romain puis, par le passage piéton légèrement à gauche, traverser le  Cours Sadi Carnot. Gagner en face la place arborée du Clos, puis s'orienter vers la gauche et longer  les terrasses des cafés et commerces. À l'angle de la rue Raphaël Michel, filer tout droit. 100 m plus loin, tourner à gauche et emprunter la rue Aimé Boussot.
7- Devant l'Hôtel de ville, virer à gauche. Traverser la place Fernand Lombard puis poursuivre tout droit  la zone piétonne et la rue Liffran. Ne pas manquer à droite le Passage Vidau (GR®653D), longer l'Hôtel Agar. À la place Philippe de Cabasole, filer à gauche. Enchaîner avec la place Joseph d'Arbaud et s'engager dans la rue étroite le long de l'église (GR®). Passer devant l'entrée principale de l'église Notre-Dame et Saint-Véran, puis virer à droite rue Diderot. Longer la façade de l'église, poursuivre à droite (ne pas suivre le et n GR® qui file vers la Grand-Rue) et franchir la place Abbé Béranger.
8- Tourner à gauche rue Poissonnerie. 30 m plus loin, bifurquer à droite rue du Commerce. Déboucher rue Raspail et l'emprunter à gauche. Atteindre la place Castil Blaze et prendre de suite à droite la rue piétonne de la République. 50 m plus loin, s'engager à gauche sur la discrète rue Hébraïque. Passer sous le porche du Musée juif comtadin, puis bifurquer à gauche rue Chabran. Déboucher au bout de la place la place Castil Blaze et poursuivre à droite rue Waldbeck Rousseau. Poursuivre à gauche rue Michelet, puis bifurquer à droite et remonter toute la Grand-Rue (on retrouve le GR®653D).
9- À la Porte du moulin, filer à droite et descendre le Cours Léon Gambetta (ne pas suivre le GR® qui part à gauche Faubourg des Condamines). 300 m plus loin, jute avant le rond-point de l'Etoile, bifurquer à gauche et traverser le cours par le passage piéton. Sur le trottoir d'en face, longer les commerces à droite. Traverser l'Av. Abel Sarnette (passage piéton), s'orienter vers la droite, passer au pied de la Coupole et poursuivre à gauche Av. Victor Basch.
10- Au feu de circulation, traverser l'Av. Victor Basch (passage piéton). Avancer 15 m, virer à gauche et traverser l'Av. Pierre Sémard. Tourner à droite et par le long trottoir (abris bus) revenir jusqu'à l’esplanade de la gare.

  • Départ : Gare SNCF et Pôle d'Échange Multimodal, Cavaillon
  • Arrivée : Gare SNCF et Pôle d'Échange Multimodal, Cavaillon
  • Communes traversées : Cavaillon

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • En ville, prudence avec la circulation. Traverser les chaussées par les nombreux passages piétons.
  • Entre les points 2 et 3 : pente soutenue malgré les multiples marches d'escaliers.
  • Après le point 6 : sentier proche des bords de falaises ; vigilance !
  • RISQUE INCENDIE : le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers de la colline Saint-Jacques.  

Lieux de renseignement

OTI Destination Luberon

Place François Tourel, 84300 Cavaillon

https://www.destinationluberon.com/contact@destinationluberon.com+33 (0)4 90 71 32 01
Au cœur de nos villages, les bureaux d'accueil de Destination Luberon sont ouverts toute l’année pour répondre à toutes vos questions.

Horaires d’ouverture :

CAVAILLON
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au samedi et jours fériés : 9h -12h30 / 14h30-18h. 
Du 1er octobre au 31 mars : du lundi au vendredi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30.  Samedi : 9h-12h30.
Fermé le dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.

GORDES
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30.
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.

LOURMARIN
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.
En savoir plus

Accès routiers et parkings

À 25 km au sud-est d'Avignon par la D973.
À 62 km au nord-ouest d'Aix-en-Provence par l'A8 et l'A7.

Stationnement :

Gare SNCF et Pôle d'Échange Multimodal de Cavaillon

Source

Luberon Géoparc mondial UNESCO
OTI Destination Luberonhttps://www.destinationluberon.com

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