SAINT REMY DE PROVENCE - Les jardins de Mistral à vélo

Mistral Frères était une entreprise spécialisée dans le chardon cardère destiné au textile, activité importante à l'ère industrielle. Elle possédait depuis 1854 les quatre moulins à blé installés sur le plateau du Réal (Saint Jean, Saint Bernard, Saint François et Saint Joseph). A partir de 1868, ils se lancèrent dans la modernisation des outils de production avec notamment la réorganisation du moulin Saint Jean et la construction de bâtiments, dont la grande maison centrale de quatre étages.

Ancien moulin qui change de vocation avec la mutation de l’agriculture et devient une glacière industrielle à la fin du 19ème siècle. La glace produite servait notamment à la conservation et à l’expédition des productions maraichères via un chemin de fer.

Elevage en Agriculture Biologique de chèvres de race Alpine et de porcs noirs gascons, élevés en plein air avec une alimentation produite sur la ferme.
Vente directe de fromages de chèvre, fromage blanc, brousse, crèmes glacées (en Agriculture Biologique) mais aussi de viande et charcuterie.
L'alimentation des chèvres et des cochons est 100% bio et produite sur la ferme ; toute la production est transformée sur place.
La fromagerie est membre du réseau Marque Valeurs Parc des Alpilles depuis 2019.

Propriété créée au début du XIXème siècle par la famille Mistral, c'est un remarquable exemple du dynamisme industriel de l'époque, lié à l'agriculture, à la transformation de la garance et du chardon cardère. 
Aujourd'hui, la bâtisse accueille un studio d'enregistrement très renommé mais aussi des chambres d’hôtes au cœur d’un parc de deux hectares composé d’un arboretum et d’une grotte et d’un plan d’eau.

En 1650, lors d'une épidémie de peste, les édiles saint-rémois firent vœu d’ériger une chapelle à l’honneur de Saint-Roch. La construction démarra aussitôt au quartier du Château mais fut abandonnée dès que l’épidémie fût terminée.
Lorsque survint la peste de 1721, il ne restait pratiquement aucun lieu de culte à Saint Roch. Les habitants du quartier des Jardins « empruntèrent » à ceux du quartier du Grès une statue de Saint-Roch et lui construisirent une chapelle à l’emplacement actuel.

Ce quartier est le lieu de naissance du poète Joseph Roumanille (en 1818) au Mas des pommiers.
C’est la partie de St Rémy où se trouve la majorité des maraichers dans les années 1850, appelés alors «jardiniers ». Les jardins de Saint-Rémy furent, grâce à ceux qui les exploitaient, de véritables bancs d’essais de cultures nouvelles.
Les parcelles, arrosées par le Réal, se distinguent par de hautes haies de cyprès et de roseaux.

À la fin du XIXe, différentes crises frappent l’agriculture : la maladie du ver à soie, l’apparition des colorants de synthèse qui rend inutile la culture de la garance et le phylloxéra qui ravage les vignobles français. Les cultivateurs du quartier des jardins de St-Rémy se spécialisent alors dans l'horticulture et la culture maraîchère. Ces fragiles productions bousculent le paysage agricole : apparaît alors un maillage de petites parcelles protégées du mistral par de hautes haies brise-vent.

Pour protéger les cultures grainetières et maraîchères, les « jardiniers » de Saint-Rémy plantent dès le XIXe s. un dense réseau de haies de cyprès qui jouent un rôle de brise-vent. La base des troncs, dénudée avec le temps, est renforcée de « sébisses », de petites palissades de cannes de Provence. Les sébisses maximisent les effets de la haie brise-vent et limitent les turbulences à la base des troncs

Ce musée est consacré à l'écrivain provençal Frédéric Mistral (1830-1914). Ce dernier eut trois demeures successives à Maillane. Contraint de quitter le mas du Juge à la mort de son père, il s’installât dans la maison du Lézard avec sa mère avant que sa notoriété lui permette de faire construire sa propre maison, qui abrite maintenant le musée. Cette maison, son jardin et ses dépendances sont classés aux monuments historiques depuis le 10 novembre 1930.

Ce canal a été construit entre 1642 et 1647 afin d'assainir la « Vigueirie » (plaine agricole entre la Montagnette et les Alpilles) en écoulant les eaux de vidange jusqu'à la mer. Le Canal du Vigueirat, qui prend naissance sur la commune de Tarascon, s’étend sur 46 km et est en partie classé dans la Réserve naturelle nationale des Marais du Vigueirat. Son exutoire se trouve dans le Canal de navigation d'Arles à Bouc.

Cette bastide provençale est constituée d'une partie centrale du XVIIIe siècle, une seconde partie abritant notamment la bibliothèque a été ajoutée au XIXe siècle. Elle est composé de façades à trois niveaux, percées au sud comme au nord, symbole d'une occupation saisonnière de villégiature. Un parc avec une serre et un bassin entoure le château. Le premier reconnu n’était autre que le capitaine chevalier Bertrand de Nostradamus, frère du célèbre médecin et auteur St Rémois.