TRESCLEOUX - ORPIERRE - Balcons du protestantisme - jour 2
Trescléoux

2. TRESCLEOUX - ORPIERRE - Balcons du protestantisme - jour 2

Patrimoine et histoire
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Le retour se fait en passant dans le village de Trescléoux, en remontant sur les crêtes avant de redescendre sur Orpierre.

On quitte le gîte d'étape pour se rendre au village de Trescléoux par un chemin relativement plat. S'ensuit une montée assez raide pendant plus d'1,5 km concentrant la majorité du dénivelé de l'itinéraire, avant que le chemin devienne plus plat. La majeure partie de la montée se fait à l'ombre, dans une forêt de pins. Un peu avant le Suillet, on prend un chemin qui descend sur la gauche pour revenir au village d'Orpierre en traversant des marnes et en passant par le quartier du Paradis du village. La descente est plus exposée au soleil.


Les 14 patrimoines à découvrir

  • Eaux et rivières

    La Blaisance

    Cette rivière, d’une longueur de 19 km, prend sa source dans le département des Hautes-Alpes dans la commune de Sorbiers à 830 m d’altitude. A sa source, elle s’appelle le torrent du Brusquet, puis prend le nom de Blaisance dans la commune voisine, à Montjay. Sa confluence avec le Buëch se situe sur la commune de Garde-Colombe. La Blaisance a servi de source d’énergie aux trois moulins de Trescléoux, dont on peut voir les ruines de l’un d’eux. 

  • Patrimoine et histoire

    Les fontaines lavoirs de Trescléoux

    Dans le village, il existe 6 fontaines-lavoirs qui sont réparties dans chaque quartier. Chacune a été construite entre le XVIIe et le XIXe s. Certaines servaient à désaltérer les passants, à distiller la lavande ou aux grandes lessives qui avaient lieu 3 à 4 fois par an et sur 3 ou 4 jours. L’été, les habitants de Trescléoux fêtent leurs fontaines. Un concours de décoration de la plus belle fontaine du village permet alors de rendre hommage à ces fontaines. 

  • Patrimoine et histoire

    L'histoire du village de Trescléoux

    Le site de Trescléoux est habité dès la préhistoire. Des haches de pierre du Néolithique y ont été découvertes. On y trouve des traces d’occupations pour les périodes protohistoriques, pour l’antiquité et le haut Moyen-Age. En 1075, un prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille est fondé et depuis le village est désigné sous le nom de Trescléoux. Le château seigneurial et une église sont détruits pendant les guerres de religion et, en 1631, le village est dévasté par la peste. 

  • Patrimoine et histoire

    Le temple de Trescléoux

    Le temple, et sa sacristie au nord, construit vers 1842, atteste de l’importance du protestantisme à Trescléoux. En 1851, 238 habitants sur 489 étaient protestants. Son plan et son élévation évoquent les églises construites à la même époque. La porte en plein-cintre, réalisée en pierre de taille à trois voussures, est surmontée d’un oculus et d’un clocher carré. La nef est éclairée par quatre baies en arc brisé décorées de vitraux à motifs de rosaces.

  • Produits du terroir

    Les spécialités locales

    La pomme pointue et la prune perdrigone font partie du patrimoine fruitier de la région. L’origine de la pomme pointue reste encore inconnue mais elle fut décrite du XIXe s. Principalement cultivée dans les Hautes-Alpes, on lui donna le nom de Trescléoux. La prune perdrigone était séchée et tapée pour donner les « pistoles », très connues en Europe. Au XIXe s. elles étaient exportées notamment à la cour d’Angleterre. Depuis 15 ans, un verger conservatoire a permis de la sauvegarder.

  • Patrimoine et histoire

    La paroisse Sainte Agathe

    Avant 1075, existaient deux églises nommées Notre-Dame et Saint-Victor. En 1145, on dénombre trois églises, dédiées à Notre-Dame, Saint Michel et Saint Clément. Au XVIe s. il n'y en avait plus qu'une, sous le vocable de Sainte Marie ou de Notre-Dame de Bellevue. Elle fut détruite pendant les guerres de religion puis reconstruite près du village en 1657 et consacrée alors à Sainte Agathe, une martyre de Sicile dont le culte s’était répandu en Provence dès le milieu du XVe s.

  • Patrimoine et histoire

    L'ancien moulin du village

    Trois moulins étaient présents à Trescléoux et leur existence est attestée depuis le XIVe s. Un mur de l’ancienne écluse constitue les derniers vestiges visibles du moulin communal. Deux ouvertures permettaient à l’eau d’entrer et de faire tourner les rouets qui actionnaient les meules à blé et à seigle. Le gruaire était destiné à émonder l’épeautre. Ce moulin appartient jusqu’en 1557 au prieur, qui le cède à la communauté des habitants de Trescléoux.

  • Point de vue

    La Table des bergers

    C’est un belvédère rocheux en forme de table ou de comptoir d'où on peut admirer la vue plongeante sur Trescléoux, la vallée de la Blaisance et le bois de la Garenne où les protestants de Trescléoux se retrouvaient en assemblées au XVIIIe s. On aperçoit au loin le village de Serres qui fut une place de sureté protestante jusqu’en 1598. Par temps dégagé, il est possible d’observer les montagnes du massif du Dévoluy en arrière-plan.

  • Patrimoine et histoire

    La grotte de la « Farinette »

    Cette grotte se situe dans la Roche de la Farinette, à 1200 m d’altitude. Elle s’étend sur plus de 10 m de profondeur. Au début du XXe s. une fouille a permis de découvrir de nombreux objets, tels que des tessons de vases en céramique, des perles et des os d’humains et d’animaux. Les os et objets trouvés attestent d'une occupation datant du néolithique et du début de l’âge de bronze (moins 6000-2200 ans av. J.-C.). La grotte fut également fréquentée pendant l’Antiquité.

  • Patrimoine et histoire

    Orpierre : le village qui grimpe

    Le village d'Orpierre est niché au pied d'un ensemble de falaises équipées pour l'escalade qui font depuis une trentaine d'années la réputation et l'attraction de ce village. Depuis les années 80 la Mairie d'Orpierre a soutenu et coordonné l'aménagement de ces parois calcaires pour la pratique de l'escalade sportive et des grandes voies. Ce pari a porté ses fruits en redonnant une dynamique économique à ce petit village, aujourd'hui reconnu comme un site d'escalade majeur à l'international !

  • Flore

    Un genévrier bien à part

    Le Genévrier thurifère (Juniperus thurifera), espèce protégée en France, se distingue du Genévrier commun (Juniperus communis) et du Genévrier oxycèdre ou cade (Juniperus oxycedrus) par ses feuilles non piquantes et leur structure en écailles, proches de celles de son cousin, le Genévrier de Phénicie (Juniperus phoenicea). Ses fruits (non comestibles) ont une forme de boule, bleue presque noire à maturité. Une glande odoriférante présente au dos des feuilles lui vaut le surnom de « porte-encens ». L'arbre, dont la croissance est très lente, produit un bois dense et odorant prisé pour sa capacité à être imputrescible. Certains individus peuvent atteindre des âges qui leur permettent de traverser les siècles. 

  • Flore

    Amélanchier ovale

    L'Amélanchier ovale (Amelanchier ovalis) est un arbuste des basses montagnes méditerranéennes aux fleurs blanches étoilées qui apparaissent en avril-mai. Il mesure entre 3 à 5 mètres de haut et 1 à 3 mètres de large, et pousse sur des sols calcaires. Son nom est un dérivé de son fruit, l’amélanche, qui est en forme de petites graines bleu-noir et qui est comestible. En Amérique du Nord, on dit qu’il ouvre et ferme la saison végétale. Sa présence est un indice pour la recherche des truffes.

  • Patrimoine et histoire

    Les temples protestants d’Orpierre

    Un premier temple existait à Orpierre dès les années 1560. Un second est construit à la fin du XVIe s. et détruit à la Révocation de L'Édit de Nantes en 1685. Lors de la promulgation de L'Édit de Nantes le 13 avril 1598, les consuls d'Orpierre décidèrent de fondre une cloche destinée à l'horloge publique. Ce clocher menaçant de s’effondrer, la cloche fut démontée et transférée à la fin du XIXe s. au clocher de l’église où elle subsiste toujours. Le temple actuel fut bâti en 1835.

  • Patrimoine et histoire

    Mines du Belleric et du Suillet

    Au nord du village, au fond du vallon du Belleric, une mine de plomb et de zinc, propriété de la commune, a été exploitée par des sociétés privées entre 1880 et 1909, principalement entre 1903 et 1907. Elle fut abandonnée en 1911. Jusqu’à 70 ouvriers ont travaillé sur le site. On y observe encore les trous d’entrée de mines, alors que les terrasses sont formées avec des déchets d’extraction. Ces galeries sont anciennes et présentent des dangers. Elles ne sont pas ouvertes au public.


Description

Continuer sur le chemin de la veille qui mène au village de Trescléoux pendant 1,5 km.
1- Arriver au pont qui traverse la Blaisance, continuer tout droit sur le Chemin des Gravières pendant 350 m, en restant toujours sur le chemin de gauche, pour arriver sur la place de l'église. De là, déambuler dans le village pour le découvrir et tenter d'y trouver les 6 fontaines. Revenir enuite sur le pont qui traverse la Blaisance, et prendre le chemin de gauche pour longer la Blaisance pendant 200 m (PR).
2- Arriver au pont du vieux Moulin, l'emprunter pour longer une prairie et commencer la montée. Au croisement situé 250 m plus loin suivre la direction ''Rocher Pointu'' (PR), et au prochain à 200 m prendre le chemin de droite pendant plus d'1 km pour arriver au col de Garde.
3- Aux quatre chemins, prendre la direction de la Table des Bergers (GR®) pour reprendre le même sentier que la veille qui longe la crête pendant 2 km.
4- Arriver à un croisement, laisser le GR® pour prendre la direction PANORAMA/ORPIERRE (PR). Emprunter la piste pendant 2,5 km pour arriver sur une route goudronnée.
5- Descendre cette route sur 700 m puis prendre le chemin de droite (PR) pour tomber sur la D30 350 m plus loin. Virer à droite et marcher 300 m pour revenir au parking (prudence !).

  • Départ : Gîte d'étape du Mont-Garde, Trescléoux
  • Arrivée : Parking de l'église, Orpierre
  • Communes traversées : Trescléoux, Garde-Colombe, Lagrand et Orpierre

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • Après le point 5 : traversée de route départementale, prudence !
  • RESPECTER LA TRANQUILLITE du lieu où on se promène, éviter de crier et ne pas utiliser d’instruments ou d’appareils sonores (radio, etc.), par respect pour les autres usagers mais aussi pour la quiétude de la faune, notamment en périodes de reproduction et d’hivernage où les animaux sont beaucoup plus vulnérables. 
  • Éviter de cueillir les plantes sauvages : certaines d’entre elles sont protégées.
  • Une partie de l'itinéraire est fortement exposée au soleil, prendre l'équipement nécessaire (eau, casquette, crème solaire, ...) pour les chaudes journées d'été. Privilégier un départ tôt le matin pour éviter les heures chaudes de la journée.
  • RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Ne pas fumer en forêt et ne pas allumer de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, se renseigner sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.

Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional des Baronnies provençales

575 Route de Nyons – La plaine du Pont, 26510 Sahune

http://www.baronnies-provencales.fr/smbp@baronnies-provencales.fr+33 (0)4 75 26 79 05

Les locaux du Parc naturel régional des Baronnies provençales sont ouverts au public.

Du 1er mai au 30 septembre :
Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi de 14h à 18h et Dimanche de 14h à 17h30

Pendant les petites vacances scolaires (toutes zones confondues) :
Mardi, Mercredi, Jeudi de 14h à 18h et Dimanche de 14h à 17h30

Du 1er octobre au 30 avril hors vacances scolaires :
Mardi, Mercredi, Jeudi de 14h à 18h

En savoir plus

OT Sisteronais-Buëch - Bureau d'Orpierre

Le Village, 05700 Orpierre

http://www.sisteron-buech.frorpierre@sisteron-buech.fr+33 (0)4 92 66 30 45

Accès routiers et parkings

A 10 km de Laragne-Montéglin, par la D1075 et la D949.


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