LES BEAUMETTES - GOULT - Les secrets de la pierre du midi
Beaumettes

LES BEAUMETTES - GOULT - Les secrets de la pierre du midi

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On ne sait plus où donner de la tête !

"Toute la diversité architecturale du patrimoine provençal minéral se croise entre les villages des Beaumettes et de Goult. Des restanques aux cabanes ou bories, des murs de clôture aux anciens corps de ferme en passant par les aiguiers, les abris sous roche et autres constructions troglodytes, la palette est large pour débusquer et toucher du doigt la présence de l'homme, aux temps anciens, dans ces lieux parfois totalement réinvestis par Dame Nature". Philippe Gourdin, guide de randonnée de la compagnie Horizons Luberon.


Les 37 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Les martinets

    A l’origine espèce des falaises, le Martinet s’est accommodé de nos édifices où le couple, fidèle d’année en année, rénove ou construit son nid au printemps. Espèce grégaire aux mœurs exclusivement aériennes, le Martinet déguste en vol les insectes, s’accouple en vol, dort en vol, attrape en vol les matériaux pour son nid… Son plumage presque complètement noir, à part une trace blanchâtre et peu visible au menton, et ses ailes en forme de faux permettent de le distinguer des hirondelles.

  • Patrimoine et histoire

    Habitats troglodytes

    Face au massif du Luberon, la commune des Beaumettes est située en contrebas d'une petite colline, où l'on peut admirer "Les Beaumes". Ces cavités naturelles ayant probablement servi d'abris ou d'habitations depuis le néolithique ont été transformées en maisons troglodytiques encore habitées de nos jours. L'ancien français désigne par les mots baume ou baumettes, issu du latin balma, balmeta, les grottes creusées dans la roche qui surplombent le village et lui ont données son nom, dont l'orthographe fut longtemps Baumettes.

  • Flore

    Garrigue késaco ?

    Formation végétale basse et dense, la garrigue pousse sur des sols calcaires. Caractérisée par de la végétation qui résiste à la sécheresse comme le thym et le chêne kermès, elle regorge aussi de nombreuses espèces de mammifères, reptiles et oiseaux. Ce type de paysage se développe sur des terrains ouverts suite à un incendie ou à l’abandon d’activités humaines comme la coupe forestière ou encore l’agriculture.

  • Flore

    L'orchidée géante

    L’orchis à longues bractées ou l’orchis géant est une grande orchidée dont la taille varie entre 20 et 50 cm. Ses fleurs sont groupées en un épi assez dense et elle possède de larges feuilles ovales, épaisses et brillantes. Cette belle orchidée rose/violette est très précoce. En effet elle fleurit dès le mois de mars ! Ses jolies couleurs et son odeur parfumée lui permettent d’attirer les bourdons, c’est sa stratégie de fécondation.

  • Faune

    Proserpine et Aristoloche

    Papillon magnifique, ailes festonnées aux dessins en damier noir et rouge sur fonds jaune aux ailes postérieures comme antérieures, la Proserpine fréquente au printemps, sur une courte période, les garrigues sèches et les milieux ouverts. Le mâle patrouille à la recherche de la femelle, la saisit et l’enserre de ses ailes. Tous deux tombent à terre et s’accouplent. La femelle pond ses œufs sur la plante-hôte, l’Aristoloche Pistoloche qui va nourrir exclusivement la chenille. Attention, espèce protégée !

  • Patrimoine et histoire

    Ruines des garrigues

    Le nombre de maisons et leur caractéristiques laisse à penser que ce lieux était fort prisé ; ..... Attention ! Ne pas pénétrer dans les ruines instables ; risque d'éffondrement.

  • Patrimoine et histoire

    Citerne des garrigues

    L'eau étant très rare ici, les occupants des lieux ont par le passé aménagé un ingénieux système pour récupérer les eaux de pluie qui s'infiltrent sur le versant amont. Celles-ci sont récupérées dans une citerne creusée dans le rocher. À l'abri d'une dalle en pierre, l'eau servait aux habitations, aux vergers et aux animaux.

  • Flore

    Bois de cèdres, une valeur montante !

    Sur la partie amont de cette grande parcelle de la forêt communale de Goult, l’Office national des forêts (ONF) a planté des cèdres. Les premiers cèdres ont été implantés sur le Petit Luberon en 1862 par quelques forestiers convaincus, avec des graines provenant de l’Atlas algérien. Le bois de cèdre, imputrescible, insecticide par son odeur persistante, facile à travailler et résistant, est aujourd’hui, vendu en vue de fabriquer des planches et des meubles. Un débouché pour les copeaux et la sciure est apparu, ils sont distillés et donne une huile essentielle 100% Luberon, d’excellente qualité.

  • Flore

    Le beurre de sorcière

    La Trémelle mésentérique (Tremella mesenterica) est un champignon jaune translucide qui se développe sur le bois mort et parasite d’autres champignons (du genre Peniophora) pour vivre. Appelé « beurre de sorcière » la trémelle s’aperçoit facilement après des périodes de pluie, quand elle est gorgée d’eau. Elles se déshydratent en période sèche. C’est une espèce pérenne mais elle est davantage visible à la fin de l’automne et en hiver. Ce champignon n’est pas classé comme toxique mais n’a pas d’intérêt culinaire.

  • Patrimoine et histoire

    Cabane en ruines

    Ici se niche un bel ensemble de ruines du Castellas (attention ! risque d'éboulement ; ne pas s'approcher de trop) qui soulignent l'ampleur de la déprise agricole. Les terres alentours de cet ancien oppidum de l'âge de fer, jadis exploitées avec un soin méticuleux et au prix d'efforts continus, permettaient de profiter au mieux de toutes les ressources offertes par la diversité des sols : jardins et cultures maraîchères en fond de vallée, vergers, oliviers et vignes en terrasses, céréales sur le plateau, puis pâturage, cueillette, chasse, coupe de bois sur les secteurs les plus défavorables.

  • Patrimoine et histoire

    Borie ou cabane

    Abris rudimentaires et temporaires, à vocation agricole ou pastorale, les cabanes en pierre sèche du Luberon permettaient au paysan, ou au berger avec son troupeau, de séjourner quelque temps loin du village. Le vocable "borie" du latin ''boria'' (grange) est apparu au début du XXe s. Il ne correspond à aucune réalité locale ici, où on a de tout temps appelé ces petits édifices architecturaux "cabanes" ou "cabanons". Ici, resiste encore au temps une belle cabane rectangulaire.

  • Patrimoine et histoire

    Chapelle Saint-Michel de la Baume

    Datant du XIe s. et construite sous un immense abri sous roche, le site a pris de l'ampleur au XVIIe s. lorsqu'en 1661, un habitant de Goult, Antoine de Nantes dit Jalleton, reçu en apparition des lumières entourant un enfant, et fut, à la suite de cet évènement, guéri d'une maladie intestinale. Un sanctuaire fut édifié deux ans plus tard en contrebas, et les religieux et fidèles firent de Lumières un lieu de pélerinage à la vierge Marie. Encore de nos jour, une Vierge Noire est montée en procession, tous les 15 août, à la chapelle Saint-Michel.

  • Patrimoine et histoire

    Conservatoire des terrasses

    Etagé sur 5 hectares (en partie privé), dans un amphithéâtre naturel exposé au sud et protégé du mistral, le site permet de visiter divers éléments architecturaux en pierre sèche : terrasses de culture ("bancau"), cabanes ("bories"), citerne (aiguier), ruchers. En nivelant le sol, on permettait d'aménager le terrain pour faciliter les cultures locales (olivier, amandier, céréales notamment) tout en limitant le phénomène d'érosion. Ce lieu est l'aboutissement en 1988 de 7 années de recherches et de travaux d'aménagement, réalisés par l'APARE, association régionale pour la restauration du patrimoine en pierre sèche.

  • Faune

    Mur apié

    Dans le mur voisin se distingent de belles niches de rucher (ou apié). Placées ainsi à l'abri, le rucher profite de la régulation thermique entre le jour et la nuit généré par le mur en pierre sèche. Non seulement ses abris protègent du froid, mais ils peuvent défendre contre l’impétuosité du mistral violent. Les abeilles peuvent alors reprendre une activité dès les premières chaleur du printemps.

  • Flore

    Mon bel olivier

    La place de l’olivier dans les paysages provençaux est capitale même si elle s’est surtout développée au XIXe s. Sur les terrasses, il est particulièrement mieux abrité des gels auxquels il est sensible ; la chaleur du jour est restituée aux cultures la nuit venue. L'olivier sait se contenter de sols peu fertiles et caillouteux des versants. Les gels successifs et les mésaventures économiques de l’oléiculture ont fait régresser cet arbre qui peut devenir plurimillénaire. Après un siècle de régression, une reprise de l’oléiculture est constatée aujourd’hui.

  • Savoir-faire

    Qui dit bancau, dit restanco et clapas !

    Pour construire une terrasse agricole sous forme de banquette ou bancau en provençal, il faut d'abord terasser ! C'est à dire ouvrir dans la pente une sucession de fossés, puis déblayer le fossé supérieur dans le fossé inférieur. La terre ainsi transférée est retennue par un mur de soutènement en pierre sèche, une restanque ou restanco. Tout le matériau des terrasses est rammassé sur place par épierrage du sol. Le surplus de pierre est ordonné en tas. Appelé clapas, ce tas est rejeté aux extrémités non cultivables et il peut être utilisé ultérieurement.

  • Savoir-faire

    Faîte du mur !

    Le faîte d'un mur, sa partie la plus haute, est constitué de belles pierres dressées verticalement les unes contre les autres, le plus long côté apparent, ou en oblique comme une rangée de livres, ou bien encore chargé de belles pierres plates et larges, ou au contraire de pierres irrégulières voire hérissées. Ces pierres sont judicieusement posées de sorte que lors des pluies torrentielles, elles retiennent la terre arable destinée à être labourée ou cultivée.

  • Savoir-faire

    Citerne couverte

    Le climat provençal est rigoureux, fait d'alternance de rares précipitations souvent orageuses et de sécheresses relativement longues. L'eau étant donc très rare, ici les eaux de pluie qui s'infiltrent sur le versant amont sont récupérées dans une citerne creusée dans le rocher. À l'abri d'une dalle en pierre, ce bassin couvert pouvait stocker jusqu'à 20 m3 d'eau.

  • Savoir-faire

    Les escaliers volants

    De nombreux escaliers de types différents permettaient un accès à toutes les terrasses. Le modèle le plus spectaculaire, l’escalier dit « volant », est constitué de longues pierres dépassant du mur. Un peu acrobatique, il est aussi irréparable lorsqu’une marche se casse au ras, ce qui est relativement fréquent.

  • Géologie

    La pierre du midi

    La molasse, calcaire composé de débris d’organismes marins plus ou moins grossiers s’est formée il y a 20 millions d’années dans une mer peu profonde. Elle se débite naturellement en dalles d’épaisseur assez régulière qui se prêtent bien à la construction d’édifices en pierre sèche (calades, restanques, bories…). Elle est aussi exploitée dans des carrières sous l’appellation « Pierre du Midi ». Ce bloc de molasse a été utilisé comme appui pour les murs et un petit escalier.

  • Géologie

    Goult, géosite du Géoparc mondial UNESCO du Luberon

    Le 17 novembre 2015, lors de la 38e Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour les Sciences, la Culture et l’Education (UNESCO), les 195 États membres ont ratifié la mise en place d'un nouveau label : géoparc mondial UNESCO, afin de montrer l’importance accordée à la gestion globale de sites et de paysages géologiques exceptionnels. Il existe actuellement 195 Géoparcs mondiaux UNESCO répartis dans 48 pays dont 97 en Europe. Sept Géoparcs mondiaux UNESCO sont en France dont 2 en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Luberon et Haute-Provence). Le Conservatoire des terrasses de culture de Goult fait partie de la soixantaine de géosites identifiés sur le territoire du Géoparc du Luberon, animé et piloté par le PNR Luberon.

  • Point de vue

    La montagne du Loup

    Devant nous se dessine au loin sur près de 60 km de long et 5 km de large, le Grand Luberon côté est, avec son point culminant, le Mourre Nègre (1125m), puis le Petit Luberon côté ouest. Entre les deux, la combe de Lourmarin qui dévale plein sud derrière le village de Bonnieux que l'on devine aisément juste en face.  Le Luberon, la "Montagne du Loup", selon l'une des explications toponymiques, a donné par extension son nom à toute la région environnante. Jean Giono aimait à l'appeler "la Baleine Bleue", d'après la forme et la couleur que le massif prend certains jours.

  • Patrimoine et histoire

    Moulin de Jérusalem

    Situé sur le haut du village, le moulin figure dès 1750 sur le cadastre de Cassini, sous le nom de Tré Casteau. Il prend ensuite le nom actuel du quartier dans lequel il est implanté, en mémoire des croisades où allèrent guerroyer les seigneurs locaux. Dès le XIIIe s., les comtes de Provence ont octroyé aux habitants des droits pour édifier des moulins à grains et à huile. La famille Michel, propriétaire du moulin depuis 1821, l'a exploité pendant sept générations jusqu'au XXe s.

  • Patrimoine et histoire

    Goult, village perché

    Comme beaucoup de villages du Luberon, Goult est positionné sur un site en hauteur. En effet, dès le XIIe s., les populations locales ont choisi d'investir des points hauts, des promontoires, des éperons rocheux dans les contreforts du Luberon pour y implanter leur habitat. Protection contre l'enemi, certes, mais aussi volonté de se tenir à l'écart des zones paludaires des plaines et des crues des cours d'eau, et conserver ainsi ces terres riches pour l'activité agricole. 

  • Point de vue

    Epoustouflant Mont-Ventoux !

    En face, le Géant de Provence mérite bien son appellation antique : Vin Tur, la montagne que l'on voit de loin. Il représente l'horizon de beaucoup de provençaux, du haut de ses 1910m. Réserve de Biosphère et Parc naturel régional, le ''mont chauve'' recèle un environnement exceptionnel, qui en a fait une montagne étudiée depuis des lustres par de nombreux scientifiques, dont le plus connu, Jean-Henri Fabre. C'est aussi une destination prisée des passionnés de sports nature ; les cyclistes du monde entier viennent se tester sur ses pentes abrutes.

  • Patrimoine et histoire

    Mille et un murs

    Pour cultiver des versants aux pentes instables et abruptes, les paysans les ont structurés de murs ou murets en pierre sèche. Les pierres ont été ramassées sur place par épierrage, indispensable pour obtenir un sol arable, prêt au labour. Les chemins bordés de murs en pierre sèche limitent les propriétés et défendent l'accès des cultures au bétail intrépide. Ces murs plusieurs fois modelés depuis le XIIe s. sont à leur apogée vers 1850. Les campagnes  sont alors surpeuplées et la mise en valeur des terres agricoles, indispensables pour nourrir la population, atteint son extension maximale.

  • Savoir-faire

    Est-ce la bonne direction ?

    La mise en place et l'entretien du réseau départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) est une compétence des Départements. En partenariat avec les différentes fédérations délégataires, gestionnaires d'espaces naturels et autres collectivités, ils gèrent également la signalétique destinée à ce reseau de randonnée. Ainsi, sur chaque carrefour du réseau PDIPR, un poteau de signalisation a été implanté. En haut du poteau il est mentionné le nom et l'altitude du carrefour. Puis sur chaque flèche directionnelle, il est indiqué sur la ligne supérieure, le nom et la distance de la destination lointaine (un village le plus souvent) et sur la ligne inférieure le nom et la distance du carrefour suivant le plus proche.

  • Eaux et rivières

    L'Imergue, source de biodiversité

    L’Imergue est un cours d’eau bordé d’une végétation des milieux humides caractérisée par la présence d’arbres au bois tendre tel que les peupliers et les saules dont le Castor est friand. Cette ripisylve et les zones aquatiques assurent un rôle de corridor écologique pour le déplacement de la faune et sont le support d’habitat de nombreuses espèces (oiseaux, amphibiens, libellules, …)

  • Flore

    Ce n'est pas une fleur !

    Cette étoile de terre est un champignon appelé géastre à trois enveloppes (Geastrum triplex ou michelianum). D’abord en forme d’oignon, il se déchire ensuite en étoile à plusieurs branches reliées à une boule renfermant les spores. Le géastre à trois enveloppes se plait dans des forêts de feuillus ou de conifères et apprécie les sols calcaires. Ce champignon se nourrit de matières organiques en décomposition et est plus fréquent en été et en automne. Attention, il n’est pas comestible !

  • Flore

    Pierre qui roule n'amasse pas mousse

    Bryophyte ou mousse dans le langage courant, plante verte et douce, se plait sur les murs en pierres sèches du Luberon. Présente toute l’année, elle se dessèche et prends des teintes jaunâtres par temps plus sec, et reverdit dès que les conditions redeviennent plus humides. Les espèces de mousses que l’on rencontre sur les murs et les roches ne sont pas les mêmes que ceux sur les écorces ou au sol. En effet on dénombre environ 1100 espèces de mousses en France métropolitaine.

  • Flore

    Le diamant noir du Luberon

    Les truffes naissent dans un sol calcaire, au pied des chênes, enfouies à quelques centimètres sous terre. On cave (ramasse) la Tuber Melanosporum avec l’aide de chiens spécialement dressés, à partir de novembre mais les meilleures sont celles de janvier et février : récoltées dans les sols froids de l’hiver provençal, elles sont plus concentrées en saveurs. Le prix de ce champignon d’exception peut varier de 400 à plus de 1000 € le kilo… voilà pourquoi on le qualifie de « diamant noir »

  • Flore

    Surprenant thym

    Plante aromatique très appréciée en cuisine, le thym (Thymus vulgaris) apprécie les terrains les secs et ensoleillés. Son intense floraison rose-blanc s’effectue au mois de mai. Sous-arbrisseau vivace et dense, Il fut très tôt apprécié tant comme aromate que comme herbe médicinale. Ses fonctions ont été diverses : brûlé comme encens lors de rituels chez les Latins, utilisé pour parfumer le bain des Grecs Anciens ou encore symbole de courage au Moyen-Âge. C’est aussi un puissant antiseptique.

  • Flore

    Le pin d'Alep

    Originaire du bassin méditerranéen, il apprécie les conditions climatiques de basse altitude et supporte de très faibles précipitations. Très commun dans le Luberon, il se reconnait à sa ramure légère et sa silhouette penchée et tortueuse. Autrefois exploité pour sa résine, on retrouve encore sur certains arbres des traces de cette exploitation ; des plaies ouvertes pénétrant le bois des troncs.

  • Géologie

    Lauze de calcaire gréseux

    Au Miocène (de -23 à -5,3 millions d'années), la mer transgresse et recouvre la Provence. Ici, on devine très bien les traces des conditions de dépôts en milieu agité, sous formes de chenaux et de stratifications obliques. L’action corrosive des eaux de pluie chargées en gaz carbonique et les épisodes de gels successifs ont entrainé une érosion de surface de cette molasse, donnant naissance à quelque grandes dalles de pierre plates, appelées lauzes, utilisées autrefois en couverture ou au sommet des murs de restanque.

  • Eaux et rivières

    Vallée du Calavon

    La vallée, du nom de la rivière qui prend sa source à Banon (04), sépare le Luberon des Monts du Vaucluse. C'est un axe important de circulation depuis les temps immémoriaux : la Via Domitia, construite à partir de 118 avant J.C. pour rallier l'Italie à la péninsule ibérique, y a laissé ses traces, dont le Pont-Julien (-3 avant J.C.), situé 4 km en amont des Beaumettes. Curiosité : le Calavon change de nom et devient le Coulon au niveau de Goult à la confluence avec l’Imergue, car ce lieu constituait la limite de territoire entre les Albiques à l'est, et les Cavares à l'Ouest, deux tribus gauloises.

  • Patrimoine et histoire

    La Via Domitia

    La Via Domitia est une route romaine qui dans l’Antiquité, reliait l’Italie à l’Espagne. La route historique, équipée de nombreux ouvrages d’art (pont de Ganagobie, gué du Reculon…), était jalonnée de bornes tous les milles (1480 m). Certaines de ces bornes milliaires portent des inscriptions permettant de les dater. Elles indiquaient les distances par rapport à certaines villes importantes et les titres de l'empereur sous le règne duquel elles avaient été mises en place.

  • Géologie

    Les boules du Miocène

    Sur le bas-côtés, sont visibles plusieurs étonnantes sphères régulières et compactes, prisonnières de la molasse, dont la formation est encore mal connue. Comme les énigmatiques « boules de Buoux », ces masses rocheuses de molasse datent de l'ère Miocène, un des grands ensembles géologiques (de -23 à -5,3 millions d'années). Ce patrimoine géologique unique est protégé dans le Luberon ; tout prélèvement est strictement interdit !


Description

De la place de la mairie, gravir les escaliers situés entre le bistrot de Pays et l'agence postale, monter la ruelle puis le sentier du Château à droite (PR et PR local vert). Atteindre la dernière maison troglodyte et continuer le chemin tout droit. Franchir deux virages et déboucher sur le plateau.
1- Au carrefour "La Roche Pointue", poursuivre à droite direction "Les Parties Ouest" (PR et PR local vert). Au premier croisement, continuer le chemin en face. Longer un grand mur d'enceinte en pierre sèche. Passer devant un portail en fer forgé et poursuivre le sentier en sous-bois (PR et PR local vert).
2- Au carrefour "Les Parties Ouest", tourner à gauche sur le chemin de la Fontaine du Loup. 30 m plus loin, laisser partir le sentier à droite (PR) et poursuivre le chemin tout droit (PR local vert). Traverser la petite route revêtue et emprunter le chemin en face (PR local vert). S'avancer dans le bois, longer une habitation et continuer le sentier. Juste après une ruine, descendre légèrement à gauche. Traverser un milieu ouvert et déboucher sur un croisement de sentiers. Virer à droite. Passer entre les ruines et remonter tranquillement le sentier (PR local vert). Longer une clôture d'habitation et déboucher sur une petite route. Ne pas poursuivre le balisage PR local vert qui part à gauche mais virer à droite.  Au premier croisement, poursuivre encore la petite route à droite (PR).
3- Au carrefour "Les Garrigues", s'engager à gauche sur le sentier et remonter tranquillement dans le bois (non balisé). Atteindre 500 m plus loin un carrefour évident à quatre directions. Virer à droite et suivre le chemin en sous-bois (non balisé). Filer tout droit au premier croisement, laisser partir à droite un chemin de coupe  et déboucher un peu plus bas sur un gros carrefour de piste. Bifurquer bien à droite (PR) et continuer tout droit au prochain croisement.   
4- Au carrefour "Mange-Tian", continuer tout droit pendant 500 m, passer une épingle, laisser partir deux chemins à droite et monter tout droit (PR).
5- Au carrefour "La Grande Garrigue Sud", bifurquer à droite (PR). Passer devant l'imposante ruine du Castellas et continuer tout droit jusqu'à une intersection. Emprunter le sentier de gauche et continuer tout droit pendant 350 m (PR). Au croisement de plusieurs sentiers prendre celui en face, descendre prudemment et franchir un ressaut de falaise équipé d'une petite passerelle en bois. En contrebas, au premier croisement de sentier, tourner à gauche et gagner la Chapelle Saint-Michel de la Baume. Revenir ensuite sur ses pas jusqu'au même croisement. Là, plonger à gauche sur le sentier rocailleux (PR). Filer jusqu'en bas de la pente, se diriger légèrement à gauche puis à droite pour atteindre les rives de l'Immergue (PR). Franchir à gué le cours d'eau, remonter en face jusqu'à la D60.
6- S’engager à droite et quelques mètres plus loin traverser la route (prudence !). Gravir le sentier qui franchit le talus (PR). Continuer tour droit le Chemin des Soeurs sur 500 m et atteindre le Chemin de la Roche-Redonne.
7- Au carrefour "Jérusalem", virer à droite sur le chemin de la Roche-Redonne.
8- Tourner à gauche et s’engager sur le sentier du Conservatoire des terrasses de culture (panneaux d'interprétation et bornes directionnelles en acier de couleur bleu). Suivre le sentier en respectant le sens de fléchage pour évoluer entre les différents niveaux de terrasses.
9- À hauteur du panneau n°15 , ne pas grimper la rampe d'accès mais continuer tout droit. Passer l'abris  couvert, franchir l'épaule et gravir un raidillon à droite. Déboucher sur l'arrête rocailleuse et monter jusqu'à la croix. À la « Croix de la Roche Redone » s’avancer tout droit pour revenir au point 8.
8- Emprunter tout droit le même chemin qu’à l’aller pour revenir au point 7.
7- Au carrefour "Jérusalem", avancer 30m, puis s'engouffrer par un passage à travers le mur dans l'enclos du moulin. Atteindre le pied du moulin. Devant l'aire des astronomes, prendre à droite et descendre la rue du Jeu de Paume.
10- S'engager à gauche sous le portail du château inférieur et suivre la rue du Four. Entre des maisons, emprunter un petit escalier en pierres avec l’écriteau « jardin public ». Se faufiler bien à droite, faire le tour du jardin et à sa sortie place de la vallée, bifurquer à droite, passer la porte voutée et se diriger vers le point de vue au bout de la place de la Madeleine.  Revenir 30 m sur ses pas et virer à droite. Déboucher rue du Four, passer à droite le portail supérieur et déboucher au dos de l'Aire des Astronomes.
11- Au carrefour « Goult », basculer à droite sur le sentier (PR) qui démarre le long des deux cyprès, direction ''Trabari''. Traverser un chemin et poursuivre à gauche le long d'un grand mur (PR). Rejoindre un chemin et continuer à descendre tout droit. À une intersection de chemins poursuivre encore tout droit (PR). Déboucher sur un chemin d'exploitation revêtu et l'emprunter jusqu'à la D60.
12-
Au carrefour "Trabari", traverser la route (prudence !) et prendre en face. Franchir à gué le cours d'eau l'Imergue. Gravir une section de sentier très raide. Déboucher sur un chemin et continuer de grimper le sentier au-dessus (PR). Après 200 m franchir une piste, poursuivre le sentier en face bordé de murs en pierre sèche.
5- Au carrefour "La Grande Garrigue Sud", reprendre en sens inverse le chemin emprunté à l'aller et revenir ainsi au point 4.
4- Au carrefour "Mange-Tian", virer à gauche et emprunter le chemin sur 800 m en filant toujours tout droit aux différentes intersections (PR).
13- Au carrefour "La Grande Garrigue", bifurquer à gauche et descendre tranquilement la route. Passer un virage, laisser filer à gauche une piste d'accès aux habitations et 50 m plus loin, au carrefour "Les Parties", tourner à gauche (PR). S'avancer sur le sentier et déboucher en aval sur le chemin de la Fontaine du Loup, déjà emprunté à l'aller. Virer à gauche (PR).
2- Au carrefour "Les Parties Ouest", bifurquer à droite, direction "La Fontaine du Loup" (PR et PR local rose). Suivre la piste et dans la première épingle, filer à droite puis à gauche 10 m plus loin. Descendre le sentier caillouteux entre deux murets (PR et PR local rose). Atteindre en contre-bas une zone de marnes grises. Avancer encore quelques mètres et basculer à droite sur la première trace (balisage peu visible). Traverser la pinède et déboucher sur un autre sentier bien marqué.
14- Virer à droite et descendre tranquillement le sentier rocailleux en balcon (PR et PR local rose). Déboucher juste en aplomb de la D900. Au carrefour "La Fontaine du Loup", filer à droite, emprunter l'ancienne route des Beaumettes et rejoindre aisément la place de la mairie, point de départ de la balade.

  • Départ : Place de la mairie, Les Beaumettes
  • Arrivée : Les Beaumettes
  • Communes traversées : Beaumettes et Goult

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • Après le point 5, descente raide avec un passage sur corniche (passerelle en bois).
  • Avant le point 6 et après le point 12 : passage à gué ! Si le torrent est en crue après un épisode pluvieux, ne pas hésiter à faire demi-tour.
  • Aux points 6 et 12 : prudence lors de la traversée de route (D60).
  • Après le point 14 : prudence au déboucher près de la D900.
  • Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu. Quelle que soit la saison, c'est interdit !

Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional du Luberon

60, place Jean Jaurès, 84400 Apt

https://www.parcduluberon.fr/accueil@parcduluberon.fr+33 (0)4 90 04 42 00

Au cœur du centre ancien d’Apt, la Maison du Parc du Luberon vous accueille dans un hôtel particulier du XVIIIème siècle.
Informations touristiques et vente de livres, cartes, topoguides.
Musée de géologie, visite gratuite.

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30.

En savoir plus

OTI Pays d’Apt Luberon

788 avenue Victor Hugo, 84400 Apt

http://www.luberon-apt.fr/oti@paysapt-luberon.fr+33 (0)4 90 74 03 18
L’espace d’accueil principal situé à APT est un lieu d’expériences et d’évènements ouvert à toutes et à tous : professionnels du tourisme, expositions diverses, rencontres, réunions, conférences de presse... Un véritable centre d’échanges ! Une borne pour recharger les vélos électriques BOSCH a été installée dans le bureau.

Bureau d'Apt
788 Avenue Victor Hugo 84400 Apt
T. +33 (0)4 90 74 03 18
Ouvert toute l'année 
Ouvert du lundi samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h. 
Fermé dimanche et jours fériés (hors juillet et août)
Du 1er octobre au 31 mars : Fermé le mercredi, dimanche et jours fériés.

Bureau de Bonnieux
1 Rue Victor Hugo 84480 Bonnieux
T. + 33 (0)4 90 75 91 90
Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h jusqu'au 30 septembre.
Fermé dimanche et jours fériés.
 
Bureau de Céreste
Boulevard Victor Hugo 04280 Céreste
T. +33 (0)4 92 79 09 84
Ouvert du 17 avril au 30 septembre du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé samedi, dimanche et jours fériés.
 
Bureau de Lacoste
La Cure - 36, place de l'Eglise 84480 Lacoste
T. +33 (0)4 90 06 11 36
Ouvert toute l'année
Du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et de 13h30 à 17h. 
Le samedi de 9h à 11h30.
Fermé dimanche et jours fériés.
 
Bureau de Ménerbes
Avenue Marcellin Poncet 84560 Ménerbes
T. +33 (0)4 90 72 21 80 
Ouvert toute l'année
Ouvert uniquement le matin de 9h à 12h du mardi au samedi jusqu'au 30 avril.
À partir du 2 mai du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h. 
Le samedi de 9h à 12h.
Fermé dimanche, lundi et jours fériés.

Bureau de Roussillon
19 Place de la Poste 84220 Roussillon
T. +33 (0)4 90 05 60 25
Ouvert toute l'année
Du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé dimanche et jours fériés (Hors juillet et août)

Bureau de Saint-Saturnin-lès-Apt
Avenue Jean Geoffroy 84490 Saint-Saturnin-lès-Apt
T. +33 (0)4 90 05 85 10
Ouvert du 13 juin au 15 septembre du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé samedi, dimanche, lundi et jours fériés.
En savoir plus

Accès routiers et parkings

À 14.5 Km au nord-est de Cavaillon par les D15 et D900.

Stationnement :

Petit parking place de la mairie des Beaumettes.

Source

Association AMM Horizons Luberonhttps://www.facebook.com/HorizonsLuberon

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