FONTVIEILLE - Aqueduc Nord

Ce conduit souterrain a été construit vers le 1er siècle av JC, en continuité de l'aqueduc. Il s'agit également de l'oeuvre des Romains, l'ayant creusé pour permettre de rejoindre le vallon des Arcs, à 3 kilomètres au sud ainsi que l'aqueduc de Barbegal.

Le moulin à vent Sourdon, bâti en 1791, est le plus vieux des quatre moulins de Fontvieille. On le surnomme aujourd'hui le moulin "tombé" car il fut le premier à perdre sa toiture et ses ailes. Il a été restauré et transformé en belvédère en 2015.

Les oliviers portent les stigmates d’un épisode climatique de 1956. L’hiver fait un brusque retour le 1er février ; le mistral souffle jusqu’à 180km/h ; il fait -18°C à Marseille. "Le bois hurle" disent les paysans lorsque les arbres éclatent, fendus par le gel. Près de 5 millions d’oliviers doivent être abattus. Lorsqu’il fallut sélectionner les rejets des arbres renaissants, les oléiculteurs laissèrent pousser jusqu’à 6 rejets, espérant que l’un des troncs résisterait à un nouveau gel.

Construite au milieu des marais d’Arles par des moines bénédictins, elle fut fondée en 948. Un pèlerinage qui a lieu durant tout le Moyen Age accueille jusqu’à 150 000 pèlerins et permet à l’abbaye de jouir d’un important rayonnement. Pendant longtemps, les moines entretiennent avec la ville d'Arles des rapports conflictuels, en particulier pour les droits de pêche et de chasse dans le marais. Les bâtiments, partiellement ruinés, présentent 8 siècles d’histoire et d’architecture monastique.

Construit au 1er s. ap. J-C, ce pont aqueduc est le vestige le mieux conservé de l’aqueduc nord Alpilles. Utilisant la gravité, il achemine alors sur plus de 50km l’eau d’une source du sud de Mollégès jusqu’à la meunerie de Barbegal puis la ville d’Arles. Véritable prouesse d’ingénierie, les aqueducs antiques alternent parties aériennes et souterraines pour maintenir une pente légère et régulière sur l’ensemble de leur tracé.

Les alignements de pierres en bord de route sont caractéristiques des Alpilles. À l'origine, ces déchets de carrière (pierres équarries non standard ou cassées lors du transport en charrette) étaient déposés au bord des chemins carrossables. 
Ces alignements ont apparemment évoqué aux habitants une procession de religieuses portant la coule blanche cistercienne : on les appelle familièrement les "dames blanches" des Alpilles.

Cette meunerie a été construite au IIe s. et aurait servi 100 ans. Construite en flanc de coteau sur une pente de 30° et alimentée par la branche orientale de l'aqueduc de Barbegal, cette meunerie se composait de deux rangées parallèles de huit roues à eau qui actionnaient seize moulins. Elle formait un rectangle de 42 m sur 20 et produisait environs 25 tonnes de farine par jour.

Originaire d'Asie mineure, le cyprès de Provence s'est très bien acclimaté au pourtour du bassin méditerranéen, jusqu'à en devenir un de ses symboles. Pouvant atteindre 20 à 30 m de haut et 2 m de tour, il résiste à −20 °C et tolère une sécheresse relative. Son bois très dense est apprécié des ébénistes depuis l'Antiquité.  Les Phéniciens, les Romains et les Grecs l'utilisaient pour la construction de navires, de portes de temples et de cercueils. 

Le moulin Ribet ou Saint-Pierre fut bâti en 1814 et a fonctionné jusqu'en 1915, année où le blé fut réquisitionné pour la guerre. Il est le plus récent des quatre moulins de Fontvieille. En 1935, c’est ce moulin, qui est alors le mieux conservé, que la Société des Amis d'Alphonse Daudet restaure. C’est la raison pour laquelle il est communément appelé le moulin de Daudet.

Symbole de l'arrivée du printemps, l'amandier est le premier arbre de l'année à fleurir. Originaire du Moyen-Orient, il est arrivé en France au Ve s. et est devenu, avec l'olivier, le symbole de la Provence. Néanmoins, son nombre a beaucoup diminué ces dernières décennies. Des actions sont aujourd'hui mises en place pour le réintroduire durablement dans les Alpilles.