MÉRINDOL - Traces Vaudoises
Mérindol

MÉRINDOL - Traces Vaudoises

Faune
Flore
Patrimoine et histoire
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Entre craux, drailles, vallons encaissés du versant sud du Petit Luberon, hauts lieux de la tragique épopée Vaudoise du Luberon.

« On peut aborder la tragédie des Vaudois en Luberon en se plongeant dans l’abondante littérature produite sur ce sujet. Mais rien ne vaut de partir à la découverte des traces vaudoises en battant campagne, de humer l’air de ce pays vaudois pour en sentir l’âme, elle jamais éteinte, d’aller hanter le vieux village de Mérindol passé à l’épée voici plus de 400 ans ». Serge BEC - journaliste, poète provençal et ancien directeur adjoint du Parc du Luberon.


Les 33 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine et histoire

    L’église Sainte-Anne

    Classé aux Monuments historiques en 1992, l’édifice situé juste à droite de la mairie, a pour origine une modeste chapelle en bois construite en 1667. Détruite volontairement par un habitant de Mérindol, il fut jugé et obligé de la remplacer par un édifice maçonné dont on ne connaît pas la date de construction. Devenue trop petite avec la conversion forcée des protestants en 1685, elle fut démolie pour faire place à l’actuelle église entre 1748 et 1754.

  • Patrimoine et histoire

    La Muse

    Siège de l'Association d'études Vaudoises et Historiques du Luberon, la Muse est aussi le Musée (privé) Vaudois de la région qui regroupe toute la documentation concernant l'histoire de cette minorité religieuse dans le monde et plus particulièrement dans le Luberon. Visite guidée pour les groupes et les individuels, sur rendez-vous (Tél. 04 90 72 91 64).

  • Patrimoine et histoire

    Les Vaudois de Mérindol

    Créé en 1170 par un riche bourgeois lyonnais, Valdes (ou Vaudes), le Valdéisme est un mouvement qui prône un mode de vie simple, proche de celui des premiers disciples de Jésus de Nazareth. En rupture avec le luxe ostentatoire de l’Église catholique, ces Vaudois, expulsés de Lyon en 1184, vont s’installer dans le sud de la France, en Provence, dans le Languedoc, le Dauphiné, et en Italie.

  • Patrimoine et histoire

    Draille du Vieux Mérindol

    Une draille est un passage, un sentier ou une piste, suivi de temps immémorial par les moutons transhumants. Ici la Draille de Mérindol servait jadis aux troupeaux pour atteindre les craux situées en amont du village. Quant au nom Mérindol, il est issu de “mar” et “rondolo” soit “Hirondelle de mer” en provençal.

  • Patrimoine et histoire

    Familles vaudoises de Mérindol

    En 1504, 11 familles vaudoises, se sont installées à Mérindol avec l'accord de l'évêque de Marseille. En 1532, les Vaudois, dissidents catholiques, se rallieront à l'église réformée lors du synode de Chanforan (Piémont). Après des années de persécutions, l'édit de Mérindol du parlement d'Aix en 1540 aboutit à l'anéantissement du village de Mérindol en 1545. Le mémorial Vaudois, situé en amont sur les ruines du village primitif, offre également une vue panoramique exceptionnelle.

  • Patrimoine et histoire

    Persécutions des hérétiques

    C'est l'arrivée à Apt de l’inquisiteur dominicain Jean de Roma dans les années 1530, qui marqua l’intensification des persécutions contre les Vaudois. Pourchassés, emprisonnés, brûlés vifs ou encore envoyés aux galères, ils se réfugient fréquemment sur les hauteurs de Mérindol, dans les vallons sauvages et les grottes voisines. La lutte violente contre les hérétiques se poursuit, jusqu’à l’intervention du roi, alerté par la tournure des événements et l’enrichissement de l’inquisiteur par les pillages.

  • Patrimoine et histoire

    Le massacre de 1545

    En 1540 un juge d’Apt fait arrêter et brûler un meunier protestant de Mérindol. Il confisque à son profit son moulin. Les vaudois de Mérindol se révoltent. Cela entraîne des condamnations et suite à l’édit de Mérindol du 18 novembre 1540, 19 habitants sont condamnés au bûcher. Après plusieurs grâces et délais accordés par le roi pour qu’ils abjurent leur hérésie, la grâce est retirée le 1er janvier 1545. Le village est entièrement brûlé le 18 avril 1545, les habitants sont capturés et les vaudois massacrés.

  • Patrimoine et histoire

    Pardonne et n'oublie pas !

    Au printemps 1545, dans le Luberon, plus de 3 000 personnes sont massacrées et 24 villages dévastés, dont celui de Mérindol, brûlé et passé au fil de l’épée. C’est ici entre les vieux pans murs de l’ancien castrum, que le mémorial Vaudois est inauguré en 1978 grâce à l’initiative de trois associations vaudoises d'Allemagne, d'Italie et de France. Il rappelle ceci : « Aux protestants de Provence, beaucoup sont morts d'être vaudois, d'une branche de l'église créée en 1170 par Valdès et rattachée à l'église réformée en 1532 ».

  • Patrimoine et histoire

    Le bac sur La Durance

    La vue depuis les hauteurs de Mérindol, accroché au versant sud du petit Luberon, s'étend jusqu'à la plaine alluviale de la Durance. En contrebas s'entrelasse les méandres de La Durance. Un bac permettant de traverser la rivière est attesté en 1240. Au XVe s., il disparaît au profit de celui de Sénas.

  • Flore

    Garrigue et vestiges agricoles

    Les garrigues sont des formations végétales qui proviennent de la dégradation de la forêt méditerranéenne, le plus souvent par incendie ou surpâturage. La flore spécifique de la garrigue (romarins, chênes kermès, cistes cotonneux...) peut supporter une aridité extrême en saison estivale et possède une grande richesse écologique. Les ruines situées juste au nord du chemin, qui devaient être en leur temps une magnifique bâtisse, témoignent de l'ancienneté de l'activité pastorale et agricole sur le plateau.

  • Flore

    Arboretum de la Font de l'Orme

    L'Arboretum de la Font de L'Orme date de 1864. Un petit sentier présente une cinquantaine d'espèces d'arbres dont 4 espèces de pins méditerranéens. Géré et entretenu par l'Office National des Forêts du Luberon, il abrite aussi une cabane forestière, toujours habité par un agent forestier. Des petits écriteaux vous aideront à reconnaître ces différentes espèces. Endroit privilégié pour se rendre compte de la richesse écologique de la forêt méditerranéenne.

  • Eaux et rivières

    Puits d’eau précieuse

    Vous avez pu apercevoir la fontaine dans le centre de Mérindol ainsi que plusieurs puits. Vous en croiserez quelque uns tout au long de votre balade, en plus ou moins bon état. Quasiment tous abandonnés aujourd’hui, ils témoignent des efforts mis en œuvre autrefois pour faire venir l’eau au plus près des villages mais aussi des troupeaux. L’aridité du Luberon est connue et ces puits étaient essentiels à toute activité pastorale.

  • Patrimoine et histoire

    Paysans vaudois

    De nombreux Vaudois, travailleurs provenant du Briançonnais et du Piémont, vont remettre en culture des terres abandonnées autour des bastides isolées. La ferme de Saint-Phalès toute proche, comptera jusqu’à 250 habitants Huguenots ! Jusqu'en 1530, ils s'intègrent discrètement à la vie sociale et ecclésiale avant que François Ier, prenant conscience de l'ampleur de la vague réformée, ordonne aux évêques et aux Parlements de poursuivre les « mal-sentant de la foi » accusés « d'hérésie vaudoise et luthérienne ».

  • Géologie

    Le canyon du Régalon

    En contrebas, le Régalon entaille le versant sud du Petit Luberon d'une balafre somptueuse et surprenante ! Comment ce petit ruisseau a-t-il pu créer cette incision dans des calcaires durs ? Il faut chercher la cause dans la fermeture du détroit de Gibraltar, il y a 6 millions d'années. La mer Méditerranée s'abaisse de 1 500 m. Tout le réseau hydrographique va s'enfoncer et creuser des canyons. C'est le cas du Rhône qui coulait 900 m plus bas, de la Durance et de la petite rivière du Régalon.

  • Faune

    Vautour percnoptère, charognard protégé

    Le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus) est le plus petit des vautours européens. Charognard et détritivore, sa survie dépend de la présence de l'élevage ovin et caprin dont il exploite les carcasses. Son régime alimentaire est cependant varié, incluant tous type de petits animaux morts (y compris poissons) mais aussi de petites proies vivantes (gros insectes, lézards, petits oiseaux). Ce grand migrateur est malheureusement mondialement menacé d'extinction, par la régression des troupeaux et l’appauvrissement de ses ressources alimentaires. L’arrivée de l’ère industrielle et son influence sur les pratiques pastorales dès la fin du XIXe s., puis l’évolution récente de la règlementation sur l’équarrissage, ont mis à mal l’antique solidarité entre les hommes et les oiseaux. 

  • Faune

    L'Aigle de Bonelli, rare et menacé

    Ce rapace méditerranéen est l’un des plus menacés. En France il y a environ 30 couples dont 1 en Luberon contre une dizaine dans les années 50. Cette disparition est due aux lignes électriques, vol de ses œufs (collectionneurs), tirs au fusil, hausse des dérangements humains sur ses sites de nidification, diminution de ses proies principales (Lapin de Garenne, Perdrix rouge) et fermeture des milieux ouverts où il chasse. Le couple, uni pour la vie, niche en paroi rocheuse de massifs calcaires.

  • Flore

    Le brûlage dirigé

    Le brûlage dirigé consiste à mettre le feu à une surface définie, de manière maîtrisée, en toute sécurité pour les espaces limitrophes. Cette technique permet de prévenir les incendies en réduisant la masse de végétaux combustibles présents dans le milieu naturel. L’emploi du feu est une méthode très ancienne d’entretien des milieux (écobuage), pratiquée à travers le pourtour méditerranéen dès le Néolithique, puis développée durant l’Antiquité. Le feu réouvre les espaces embroussaillés, et les cendres enrichissent les sols en matière organique. Des pelouses sèches et garrigues basses se constituent, offrant une ressource fourragère aux chèvres et aux brebis. Le pastoralisme extensif peut ainsi exploiter des terrains naturellement pauvres, rocailleux et secs, souvent pentus, sur lesquels la culture n’est pas possible. Le vallon en contrebas côté ouest de la piste, a fait l'objet d'un brûlage dirigé par l’Office national des forêts, même s'il n’est plus totalement visible aujourd’hui.

  • Savoir-faire

    Citerne DFCI

    DFCI veut dire Défense des Forêts Contre les Incendies. Les citernes DFCI sont des réserves d'eau utilisables pour les opérations d’extinction et la défense des habitations en cas de feu de forêt. À cela s’ajoutent des pistes DFCI qui sont des voies carrossables débroussaillées, interdites à la circulation motorisée car réservées aux pompiers pour permettre un accès rapide et efficace aux massifs forestiers en cas d’incendie. Les massifs sont également sous surveillance à l'aide de vigies dans des tours de guets pour déceler toute traces d'incendie. Malgré tous ces dispositifs, les incendies de forêts restent fréquents, il faut donc être très vigilant.

  • Patrimoine et histoire

    La ferme des Mayorques

    Cette ferme occupée jusque dans les années 1950 par la famille Jouve, malgré une restauration par le Parc naturel régional du Luberon,  ne fait plus aujourd'hui office de bergerie. Les terres du domaine font heureusement encore l'objet d'une convention de pâturage saisonnier bénéfique à la conservation des milieux riches en biodiversité. Un verger d’abricotiers permet aussi de conserver des variétés anciennes, menacées de disparition en raison du terrain difficile sur lequel il est implanté mais aussi les sécheresses à répétition. En 2023 un important travail d'évaluation écologique des habitats et enjeux de préservation a été réalisé sur l'ensemble du domaine des Mayorques et un plan de gestion est programmé sur 10 ans, afin de restaurer et conserver la fonctionnalité des écosystèmes, mais aussi maintenir en bon état les éléments du bâti et sensibiliser les visiteurs.

  • Savoir-faire

    Roger Jouve, berger du Petit Luberon

    On dit parfois qu’en Afrique quand un vieux meurt, c’est une bibliothèque qui brûle… En Provence aussi. Roger Jouve (1936 - 2024) était un éleveur et paysan explorateur, un type d’homme bien rare en réalité. Roger avait passé son enfance à la ferme des Mayorques, où il avait grandi. Il trouvait l’aventure là, devant chez lui sous ses yeux, sans besoin de faire le tour du monde. Il a arpenté le massif jusque sous terre pour inventorier grottes et cavités, avec l’association GREC. Toujours prêt à partager et échanger, avec bienveillance et générosité, il a accompagné le Parc dès sa création et l’ONF Luberon durant des décennies. Amis promeneurs, respectez l’harmonie des lieux, c’est encore un peu chez Roger que vous passez...
    Il avait été interviewé sur sa vie de berger dans le Petit Luberon, les animaux sauvages, le troupeau, et ses propos ont été retranscrits par Arnoult Seveau dans trois ouvrages (en vente à la boutique de la Maison du Parc). 

  • Savoir-faire

    Le Petit Luberon de Roger

    Roger Jouve (1936 - 2024) était un éleveur berger entre Durance et Petit Luberon, territoires dont il avait une grande connaissance, notamment de la faune mais pas que. Homme joyeux et espiègle, toujours curieux de tout, érudit autodidacte, en prise directe avec le monde, les animaux, la nature. Ecoutez-le sur « Le Luberon nous parle ».

  • Flore

    Les amandiers

    Introduit au Ve s., l’amandier fait aujourd’hui partie intégrante du paysage provençal. Particulièrement adapté aux terrains secs et pauvres, il a été largement cultivé sur les terrasses provençales. Les vieilles variétés, résultat d’une longue et patiente sélection par des générations d’agriculteurs, régressent ; certaines d’entre elles sont au bord de l’extinction. Le nombre de végétaux cultivés aujourd’hui a largement diminué et un grand nombre de fruits, légumes et céréales sont au bord de la disparition.

  • Faune

    Le lézard ocellé, un géant

    Le lézard ocellé est le plus gros lézard d'Europe (40 à 60 cm). De couleur vert-jaune, il possède des taches d’un bleu vif (ocelles) qui en font sa particularité. Il occupe les milieux ensoleillés secs et ouverts, à végétation rase. Il se nourrit essentiellement d’insectes et de fruits. Cette espèce est menacée par la diminution de son biotope, constitué de milieux ouverts ensoleillés et secs (pelouses sèches, landes et garrigues basses) et comprenant les gîtes indispensables à sa reproduction (vieux arbres creux et/ou murs de pierres sèches, et/ou amas ou affleurements rocheux).

  • Faune

    Mosaïque paysagère et oiseaux du Luberon

    Certaines espèces utilisent les zones ouvertes pour s’alimenter mais nichent dans les zones forestières. La fermeture de ces milieux, du fait de la reprise de la forêt associée à la déprise pastorale, constitue une menace majeure pour la Bondrée apivore, espèce discrète qui se nourrit de guêpes, et le Circaète Jean-le-Blanc, spécialisé dans la chasse des serpents et qu’il ne peut se procurer que dans les garrigues basses parsemées d’éboulis et de pelouses sèches. Cette fermeture des milieux est aussi à l’origine de la raréfaction des petits oiseaux des milieux ouverts (Alouette lulu, Pipit rousseline, fauvettes méditerranéennes), qui sont progressivement remplacés par des espèces très communes plus généralistes (pinson des arbres, mésanges).

  • Faune

    Espèces d’autrefois menacées

    Les milieux ouverts méditerranéens comme les craux des Mayorques, liés notamment au pastoralisme, hébergent des populations d’oiseaux d’autant plus fragiles et originales qu’elles dépendent du maintien de ces espaces. C’est particulièrement le cas d’espèces autrefois répandues, mais désormais très menacées : Pies grièches à tête rousse et méridionale, Pipit rousseline. Deux espèces encore présentes au début des années 2000 ont malheureusement déjà disparues de la ZPS : le Traquet oreillard et le Bruant ortolan.

  • Elevage et pastoralisme

    Les craux : entre Homme et Nature

    Le pâturage dans les craux remonte à la nuit des temps ! De nombreux troupeaux, principalement ovins, en pâturage extensif, permettent de maintenir des habitats pour un florilège d’espèces végétales et animales. Romarin, iris nain des garrigues mais aussi de nombreuses espèces d’insectes jusqu’aux rapaces cohabitent sur ces étendues.

  • Faune

    Vautour percnoptère

    Le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus) est l’un des oiseaux les plus rares et les plus menacés de France et d’Europe. Il existe une petite centaine de couples en France (80 dans les Pyrénées et 20 dans le sud-est). Migrateur, il passe l’hiver en Afrique au Sud du Sahara, et revient chez nous de mars à septembre, pour nicher. Le protéger implique de travailler à échelle transcontinentale. Un noyau de 4 à 6 couples niche depuis des décennies dans les parois rocheuses du Petit Luberon.

  • Faune

    Le Parc et le percnoptère

    Depuis sa création en 1977, le Parc naturel régional du Luberon mène un programme de conservation du Vautour percnoptère (Neophron percnopterus), basé sur le soutien alimentaire (placette avec recyclage de déchets de boucherie), le suivi de la nidification, et la gestion des dérangements humains. Ce programme est intégré au Plan National d’Actions (PNA) pour la sauvegarde de l'espèce et se fait en coopération avec le CEN PACA, l’ONF et avec l'appui de  financements européens Natura 2000.

  • Point de vue

    Alpilles et Durance

    Depuis le promontoire rocheux en bord de sentier (prudence !), s'observe le magnifique massif des Alpilles et la vallée de la Durance. Il y a 200 000 ans, cette rivière était un fleuve qui passait par le seuil de Lamanon pour aller se jeter dans la mer, édifiant son delta à l’emplacement actuel de la plaine de la Crau de Camargue.

  • Faune

    Gorges de Régalon

    Eboulis, grottes et pentes rocheuses créent des habitats d'intérêt communautaire abritant de nombreuses espèces animales et végétales. Ce haut lieu d’intérêt ornithologique, quelque soit la saison, voit par exemple nicher le Hibou grand-duc, le Monticole bleu (Merle bleu) ou encore le Martinet à ventre blanc.

    Attention espace sensible ! En témoigne un grand nombre de législations : Natura 2000 Directive Oiseaux, Arrêté de protection de biotope Grand Rapaces, Réserve naturelle géologique, Réserve biologique domaniale, etc.

  • Faune

    Vautour percnoptère en danger

    Mondialement menacé d'extinction par la régression des troupeaux et l’appauvrissement de ses ressources alimentaires, on ne compte plus que 82 à 88 couples de Vautour percnoptère (Neophron percnopterus) territoriaux en France. Avec ses parois rocheuses bien exposées, sa tradition d'élevage, et la proximité de la Durance, le massif du Petit Luberon abrite le plus grand nombre de couples nicheurs  du sud-est de la France.  Pour assurer la survie de cette espèce, le Parc du Luberon organise l'approvisionnement de placettes d’alimentation et effectue un suivi rapproché. Malgré tout, aujourd'hui en Luberon, il ne reste plus que 4 à 5 couples !

  • Patrimoine et histoire

    Les Cachots

    Cette ancienne ferme vaudoise a également servi de prison. De nombreux Vaudois de Mérindol sont fait prisonniers dans cette vieille ferme appelée depuis "les Cachots". En 1545, c'est là qu'ils attendaient d'être brûlés sur le bûcher ou pour les plus chanceux d'être envoyés via Marseille dans les galères du royaume de France pour lutter contre les Anglais.

  • Flore

    La cousine du Bleuet

    Si vous vous baladez entre juin et septembre, peut-être avez-vous vu cette fleur jaune, parfois orangée, au milieu des cultures, dans les friches ou au bord des chemins. La Centaurée des collines (Centaurea collina L.) peut faire penser à un chardon mais ses feuilles ne sont pas épineuses ! Plante provençale vivace, on la rencontre souvent en Provence-Aples-Côte d'Azur.


Description

De la place Maurice Blampignon (salle des fêtes), remonter à gauche la rue des Ecoles (office de tourisme), prendre à gauche rue de la Mairie puis rue du Vieux Four. Déboucher devant la "Muse", avancer à gauche et au poteau, tourner à droite. Gravir la draille du vieux Mérindol (GR®). Déboucher sur le chemin de l’Apied.

1- Virer à gauche, avancer 60 m et virer à droite. Se faufiler entre les ruines du vieux village et atteindre le mémorial des vaudois au sommet. Revenir sur ses pas jusqu’au point 1 et monter à gauche le chemin revêtu (GR®). Poursuivre à plat le chemin en cailloux. Filer droit au carrefour suivant et 150 m après s’élever à gauche sur le sentier (GR®). Gagner un chemin et le suivre à droite. Virer à gauche au carrefour suivant, puis descendre ensuite.

2- Au carrefour "Sadaillan", suivre la piste à gauche, dépasser le carrefour suivant et 50 m plus bas, virer à droite sur un sentier. Passer deux épingles et atteindre une piste (GR®). La suivre à gauche. Poursuivre à gauche, à droite, puis s’engager sur le sentier à gauche. Rejoindre ainsi l’arboretum de la Font de L’Orme. A la sortie du bois, rejoindre la piste à l’angle du parking.

3- Suivre à droite la piste de Saint-Phalez et 150 m plus loin, tourner à droite. 270 m plus haut, suivre le sentier à gauche (GR®). Basculer et virer à gauche ensuite. Déboucher de nouveau une piste. Virer à droite, dépasser une citerne et poursuivre 250 m après l’épingle.

4- Basculer à gauche sur le sentier. Poursuivre à droite en fond de vallon et atteindre le haut des gorges de Régalon (poteau). Virer à droite et remonter. A la piste, monter à gauche. En haut du vallon de La Galère, laisser partir à droite le GR®, passer l’épingle et atteindre une citerne puis le large carrefour de "Montagnas" (PR).

5- Prendre à gauche et poursuivre tout droit. Gravir en face le chemin qui franchit directement une bosse, retomber sur la piste et atteindre l’ancienne ferme des Mayorques (PR). Poursuivre plein sud (enclos à moutons), traverser la crau. Franchir le pas de la Ser par le sentier rocailleux.

6- En bas, emprunter la piste à gauche. Poursuivre à gauche et rejoindre le parking de Régalon (PR). Devant le gros chêne, s’orienter à gauche et grimper à droite le chemin de la Tulière. Passer la ferme et poursuivre le sentier. Gagner les ruines des Cachots. Basculer ensuite vers le Petit puis le Grand Champeau à gauche (PR).

7- Bifurquer à gauche sur la route de la Fond de l’Orme. Longer un grand mur puis gravir à droite un chemin sous les pins (PR). Continuer tout droit le chemin du Bon Puits. Basculer à droite sur le chemin de la Muse et rejoindre le centre de Mérindol.

Itinéraires du réseau touristique départemental de randonnée de Vaucluse (PDIPR 84).

  • Départ : Place Maurice Blampignon, Mérindol
  • Arrivée : Mérindol
  • Communes traversées : Mérindol et Cheval-Blanc

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • Avant le point 6 : attention aux chevilles sur les passages rocailleux.
  • RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne  sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.
  • ATTENTION ZONE PASTORALE sur les craux de Saint-Phalez, des Mayorques et alentours, du 15 mars au 15 juin. En présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m'arrête, puis j'attends patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse.
  • En RÉSERVE BIOLOGIQUE DOMANIALE, je ne fais aucun prélèvement de plantes sauvages, ni de bois. Je n'écrase pas les insectes, je les laisse vivre et interagir entre micro-habitats. Je ne reste pas à proximité des arbres morts ou dépérissants, en raison du risque de chute de branches.

Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional du Luberon

60, place Jean Jaurès, 84400 Apt

https://www.parcduluberon.fr/accueil@parcduluberon.fr+33 (0)4 90 04 42 00

Au cœur du centre ancien d’Apt, la Maison du Parc du Luberon vous accueille dans un hôtel particulier du XVIIIème siècle.
Informations touristiques et vente de livres, cartes, topoguides.
Musée de géologie, visite gratuite.

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30.

En savoir plus

OTI Destination Luberon

Place François Tourel, 84300 Cavaillon

https://www.destinationluberon.com/contact@destinationluberon.com+33 (0)4 90 71 32 01
Au cœur de nos villages, les bureaux d'accueil de Destination Luberon sont ouverts toute l’année pour répondre à toutes vos questions.

Horaires d’ouverture :

CAVAILLON
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au samedi et jours fériés : 9h -12h30 / 14h30-18h. 
Du 1er octobre au 31 mars : du lundi au vendredi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30.  Samedi : 9h-12h30.
Fermé le dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.

GORDES
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30.
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.

LOURMARIN
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.
En savoir plus

Accès routiers et parkings

A 18 km à l'est de Cavaillon, par la D973.

Stationnement :

Parking place Maurice Blampignon (salle des fêtes), à gauche en remontant depuis l'entrée du village (rond-point).

Accessibilité

Rando avec âne
Numéro de secours :114

Source

Office National des Forêts – LUBERONhttps://www.onf.fr/

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