MOURIES - Au cœur d'une oliveraie

Surmonté d'un pilier central en pierre de taille, ce petit oratoire a été construit en 1822, contre le choléra qui sévissait dans la région. Une niche a été érigée, en forme d'ogive, couverte par un toit plat en pierre. Une plaque de marbre a été ajoutée sur l'édifice, où l'on peut lire "SAINT ROCH PRIEZ POUR NOUS. 1822-1886".

De la ligne de crête du Castellas, au nord, on peut apercevoir le golf de Servanes mais surtout les crêtes qui abritent les Caisses de Jean-Jean, où se trouvait un oppidum gaulois il y a deux mille ans. Au sud, se trouve le village de Mouriès. Enfin, à l'est, où la balade se poursuit, s'étend une mosaïque de paysages agricoles et viticoles.

Construite en 1868, la ligne ferroviaire Salon-Arles mis 20 ans à être totalement ouverte au public. En 1875 la jonction allant d'Arles à Fontvielle fut inaugurée, puis il faudra attendre 1887 pour que la deuxième jonction, qui rejoint Salon-de-Provence, soit à son tour inaugurée. Aujourd'hui la ligne n'existe plus et il reste peu de traces de son existence. Les gares ont été réhabilité ou détruites, et les rails ont disparu, laissant alors place à de longs chemins.

Observatoire spectaculaire, les crêtes des Opies atteignent 498 m en leur point culminant, couronné par une tour vigie carrée. Celle-ci a été construite au début du XXe s, avec l’aide des marins pompiers de Marseille, dans le cadre d’un plan de prévention de la lutte contre les incendies. 

Depuis l'oratoire, une jolie vue du village d'Aureille s’offre aux randonneurs. Dominé par le château que l'on distingue au sommet de son éperon rocheux, Aureille se trouve au pied du massif des Alpilles et s'ouvre sur la plaine de la Crau. Le centre du village était autrefois cerclé d'une muraille pour se protéger, d'où la forme des maisons accolées les unes sur les autres. Aujourd'hui, Aureille est un village calme et fidèle aux traditions provençales.

Un ancien moulin à eau, aujourd'hui en ruine, fonctionnait grâce à la cascade qui permettait de faire tourner la roue et donc de moudre le grain. L'eau s'écoulait dans une "marmite de sorcière" et s'en suit une cascade de 5 m de haut. L'eau continue ensuite vers un autre moulin, proche des arcades de l'aqueduc du canal de la vallée des Baux.

Qui ne connait pas le Grand-duc d'Europe ? Plus grand Hibou d'Europe, ce dernier niche toute l'année dans les falaises et voit sa population augmenter. De nombreux Grand-ducs dorment paisiblement le jour, attendant la nuit pour chasser. Comme l'Aigle de Bonelli, ce rapace est un super prédateur qui se nourrit de petits mammifères, comme des lièvres, des hérissons, ainsi que d'autres oiseaux.

Ce canal, mesurant 53 km de long, a fait l'objet d'un long travail de réflexion et de conception. Conçu en 1792, le projet verra le jour plus d'un siècle plus tard, en 1914. Dans un paysage au caractère steppique, il était important pour développer la présence humaine et l'activité économique qu'un réseau hydraulique irrigue le territoire pour permettre à l'agriculture de survivre. Ce canal alimente à lui-seul la partie sud des Alpilles.