RUSTREL - Tour du Colorado à VTT
« Le cœur du site classé des ocres de Rustrel, très fréquenté et particulièrement fragile, est réservé aux visiteurs à pied. Mais à VTT, le tour du massif du Colorado provençal, agrémenté de la traversée du petit îlot ocreux de La Bruyère, permet de profiter pleinement des atypiques terres colorées, mais aussi d’apprécier de très belles vues depuis les crêtes ou le travers des Monts-de-Vaucluse. Une magnifique boucle, incontournable ! ». Eric Garnier, chargé de missions sports de nature au PNR Luberon.
Les 26 patrimoines à découvrir
- Patrimoine et histoire
Rustrel et son château
Le paysage de Rustrel a été façonné par des générations d’ocriers et de paysans : collines aux chantiers d’ocres et vallons aux jardins maraîchers. Le village est dominé par son traditionnel château de haute Provence, un quadrilatère flanqué de quatre tours d'angle arrondies, vraisemblablement construit au début du XVIIe s. La commune de Rustrel commence à acheter certaines parties du bâtiment en 1847 et actuellement totalement propriétaire, le château abrite la mairie et un gite d’étape.
- Patrimoine et histoire
Opération Grand Site Massif des Ocres
Site classé en 2002, les Ocres du Pays d'Apt sont un des gisements les plus importants au monde. Avec un nombre de visiteurs important et des risques de dégradation, le Massif des Ocres suscite beaucoup d'intérêt. En 2010, en concertation avec les acteurs locaux, une Opération Grand Site de France a été lancée par la Communauté de Communes Pays d'Apt Luberon, afin de mettre en œuvre un projet de valorisation, de bonne gestion et de préservation des patrimoines naturels, paysagers mais aussi culturels dans la perspective d'obtenir prochainement de l'Etat le label Grand Site de France.
- Géologie
La formation de l'ocre
Il y a environ 125 millions d’années une partie de la Provence est recouverte par une mer peu profonde. Des sédiments à l’origine des calcaires blancs s’y déposent et sur le bassin du Pays d’Apt ils sont recouverts par des roches argileuses (marnes grises) et des sables composés de fragments de coquilles, d’oursins, et des organismes microscopiques. Ce mélange se dépose en couches obliques sur le fond, où se forment alors des grains de Glauconie de couleur verte, chargés en fer. Vers -100 millions d’années, suite à des mouvements tectoniques, la mer se retire. Les dépôts de grès verts émergés sous un climat chaud et humide, subissent alors une profonde altération. Ainsi, le calcaire, les micas et la Glauconie disparaissent pour donner de la kaolinite colorée par un hydroxyde de fer pour l’ocre jaune, et par un oxyde de fer pour l’ocre rouge. Les grains de Kartz restent majoritaires. Ainsi, le grès vert constitue la roche mère des sables ocreux.
- Patrimoine et histoire
Colorado Provençal
Le Colorado provençal est un ancien site d’exploitation de l’ocre à ciel ouvert aux XIXe et XXe s. Le premier coup de pioche y a été donné en 1871. Le dernier lavage de l’ocre a eu lieu en 1993, par Roger Arnaud. C’est un site privé, classé au titre des Monuments naturels à caractère historique. Deux circuits de visites pédestres balisés et accompagnés d’une application mobile spécifique, permettent d’y découvrir les anciennes carrières dotées de spectaculaires nuances de couleurs et quelques vestiges de l’industrie ocrière. Entrée payante et sur réservation en haute saison : voir les conditions d’accès au site et consignes de visite.
- Patrimoine et histoire
L'exploitation de l'ocre à Rustrel
Au Colorado, l’exploitation de l’ocre a eu lieu dans des carrières à ciel ouvert de 1871 à 1991. La particularité de cette extraction réside dans l'utilisation de l'eau préalablement stockée dans des puisards (réservoirs) et qui était ensuite acheminée sous pression jusqu’aux carrières. Lavés aux lances à eau, les fronts de taille libéraient un mélange d’eau, de sable et d’ocre qui dévalaient les pentes par des réseaux de rigoles et aqueducs jusqu’aux bassins de décantation. Le sable, plus lourd, se déposait le long des rigoles ou dans des batardeaux (pièges à sable) et seuls l’eau et l’ocre arrivaient dans les bassins. L’ocre plus lourde que l’eau se déposait au fond des bassins. Puis, sur le même principe que les marais salants, l’eau s’évaporait et quand l’ocre commençait à sécher, les ocriers découpaient des briques destinées à être transformées ensuite.
- Flore
Berges et forêts humides
Principalement située le long de la Dôa, une forêt alluviale à bois tendre (type peupleraie) s’installe en connexion avec la nappe de la rivière. Celles-ci jouent de nombreux rôles biologiques, à savoir, le maintien des berges, l’autoépuration des eaux, un réservoir et un corridor écologique pour de nombreuses espèces. Elles sont le siège de reproduction et d’alimentation de nombreuses espèces d’oiseaux et d’insectes.
- Flore
Ciste à feuilles de laurier
Le Ciste à feuilles de laurier (Cistus laurifolius) est un arbuste aisément identifiable : grandes feuilles persistantes lancéolées d'un vert-sombre, et belles fleurs blanches au printemps. On peut même finir par le reconnaître les yeux fermés, par l'odeur légère et suave qu'il répand dans son environnement proche. Strictement inféodé aux sols acides, il reste assez localisé dans notre région, mais est assez commun dans le massif des ocres où il trouve sa place en lisières et clairières des boisements.
- Patrimoine et histoire
L'ocre et son exploitation
Ci-dessous, se trouve l'ancienne aire d'extraction de Barriès (privé - visite guidée uniquement !). Les paysans de Rustrel sont devenus des ocriers et des industriels exportant dans le monde entier au XIXe et XXe s. L’ocre est un pigment naturel qui a été incorporé comme épaississant dans les produits manufacturés tels que le caoutchouc naturel. Cette industrie consommait de gros volumes d’ocre dans le monde entier (joints de boqueaux, rustines de vélo...). Il était aussi utilisé dans le bâtiment pour les enduits de façades. Son exploitation a subi la grande crise de 1929 et a été progressivement remplacée par les produits de synthèse. Après la Seconde Guerre mondiale, les carrières ferment progressivement. Aujourd’hui, la Société des Ocres de France exploite encore une carrière à Gargas et produit 1 200 tonnes d’ocre par an.
- Faune
L'emblématique couple de Rustrel
Dans les années 80, les falaises de la Grande Combe situées juste au-dessus de Rustrel, abritaient un célèbre couple de Vautour percnoptère (Neophron percnopterus). Plus petit des vautours européens, ce charognard et détritivore est aussi un expert vol long-courrier ! En 1998, à l’aide des balises de suivi, les enfants de l’école ont pu suivre leur migration jusqu’en Afrique sahélienne. Le couple a disparu de nos cieux depuis quelques années et leurs jeunes descendants n’ont pas pris la relève. En France, on ne compte plus que 82 à 88 couples de percnoptères territoriaux, dont une soixantaine se trouvent dans les Pyrénées et une vingtaine dans le sud de la France (4 à 5 couples dans le Luberon).
- Flore
Fleurs des moissons, joyau du Luberon
Adonis, Bleuet, Garidelle... Le Luberon est une des deux régions de France les plus riches en plantes messicoles, dites « compagnes de moissons ». Malheureusement extrêmement menacées en France, ces plantes dépendent totalement pour leur survie d’une agriculture traditionnelle, telle qu’on la rencontre encore ici chez les cultivateurs qui utilisent peu, voire aucun herbicide dans leurs champs. Le travail de ces agriculteurs est essentiel à la préservation d’un sol riche et fertile en Luberon.
- Patrimoine et histoire
Morenas, l'avant-gardiste
Dans le Colorado, François Morenas fut le premier à baliser des itinéraires de randonnées dès 1953. Véritable précurseur des GR du sud, souvent traité de "fada" par les gens du pays, il défricha armé de sa serpe et de sa pioche plus de 1 500 km de sentiers entre Ventoux, Monts-de-Vaucluse et Luberon. Passionné, il aimait avant tout partager son plaisir d'ouverture avec les autres. Jusqu'à son dernier souffle, il continua d'entretenir ses traces, aujourd'hui plus ou moins disparues.
- Eaux et rivières
Fontaine des Jean-Jean
En Luberon, l’eau a toujours été une ressource rare. Les puits, lavoirs, bassins ou encore fontaines s’imposent comme témoin des aménagements pour faire jaillir cette eau si précieuse. Tout ce patrimoine exprime l'effort et le génie paysan pour répondre aux besoins des femmes et des hommes, des bêtes et des cultures. Ici, la fontaine bassin des Jean-Jean, aujourd'hui encore en eau une grande partie de l'année, apporte fraîcheur et or bleu d'appoint (eau non contrôlée).
- Patrimoine et histoire
Les Puys
Le mot ''puy'', hérité du latin podium (élévation), désigne les collines, coteaux, buttes ou mamelons. La colline des Puys située au sud-ouest de la route, autrement dit la "colline des collines", tire son nom des reliefs qui la composent comme le Puy et le Puy Marquis. Au sud-est, sur l'autre rive de La Doa, se nichent le Pié Long, le Piémont et le Pié de Marc, déformation du Pié de Mars, pour podium Martis, un sommet dédié au dieu romain de la guerre.
- Faune
La forêt, vitale pour les chauve-souris
Certaines espèces de chauves-souris sont capables de faire un détour de 5 km pour rejoindre deux lieux espacés de 1 km uniquement, car elles préfèrent suivre un linéaire de haies plutôt que de traverser un espace ouvert. Elles voient très bien le jour mais utilisent également un sonar la nuit pour mieux se diriger. Elles émettent de brefs cris ultrasonores et les échos reçus leur donnent une image de ce qui est devant elles. Le maintien des espaces boisés de feuillus et des haies, est donc très important pour les chauves-souris. Ces milieux leur servent de lieux de chasse et surtout de repères pour se déplacer.
- Faune
Mare du Trou des Américains
Cette zone humide tire son origine de l’activité ocrière du site et devait servir au stockage de l’eau utilisée pour le lavage des ocres. C’est l’une des mares les mieux conservées du Parc du Luberon et qui fait partie des sites connus de reproduction du Pélobate cultripède (ou crapaud à couteaux). Cette espèce rare et vulnérable en France est considérée comme quasi-menacée au niveau mondial. Equipé de "couteaux" derrière les pattes arrière, il s'enfouit dans le sable jusqu'à ce qu'il pleuve !
- Flore
La Bruyère, îlot siliceux
Comme un îlot siliceux au milieu d’un océan calcaire, la colline de La Bruyère (site classé et Espace naturel sensible) recèle tout un cortège de plantes silicicoles (qui aiment la silice), acidophiles (qui aiment les sols acides) et psammophiles (qui aiment le sable). On y rencontre également de nombreuses espèces d’amphibiens (comme le Crapaud à couteaux), d’oiseaux (comme le Guêpier d’Europe) et de chauves-souris (comme le Grand ou le Petit rhinolophe, le Minioptère de Schreibers).
- Faune
Indispensable chauve-souris !
17 espèces protégées sur les 34 identifiées en France, comme le Grand ou le Petit rhinolophe, le Minioptère de Schreibers, sont présentes sur le site classé et l’Espace Naturel Sensible de la colline de la Bruyère. Les chauves-souris sont des mammifères volants qui allaitent chaque année un seul petit et qui se nourrissent d’insectes la nuit. La plus petite chauve-souris, extraordinaire technologie de 4 gr, peut manger jusqu’à 3000 moustiques par nuit ! Leur conservation est primordiale pour l’équilibre de la biodiversité, et pour la transmission de ce patrimoine biologique à nos enfants.
- Faune
Petite divagation = réveil fatal !
Sur la colline de La Bruyère, il y a une grande diversité de cavités souterraines, notamment des anciennes mines d’extraction d'ocres. Ces lieux, de températures et d’humidité stables, offrent un gîte indispensable aux chauves-souris à leur l’léthargie hivernale (octobre à mars). Durant cette période de vie ralentie, un simple même très court dérangement dans les galeries ou le passage répété juste devant les entrées de cavités, engendre le processus de réveil. Ce réveil imprévu très stressant leur fait consommer jusqu’à 80% de leur réserve et entraine leur mort quasi certaine. Il est donc impératif, de ne jamais pénétrer dans les cavités. Et ce d’autant plus que c’est dangereux en raison des risques d’effondrements !
- Patrimoine et histoire
Danger éboulement !
Véritable gruyère, la colline de La Bruyère est percée d'anciennes galeries creusées à la main et de front de taille à ciel ouvert. Il s'agissait d'un lieu important pour l'extraction des ocres. Ensuite, un certain nombre de cavités ont été transformées en champignonnières. Elles sont aujourd'hui délaissées de toute activité humaine. Certaines sont devenues des refuges pour de grosses colonies de chauve-souris. Il est strictement interdit de pénétrer dans les galeries (propriété privé), en raison d'éboulements fréquents et pour éviter tout dérangement dramatique des chauve-souris.
- Faune
Minioptère de Schreibers
La colline de La Bruyère héberge le plus important site de transit de Minioptères de Schreibers du Luberon. Cette chauve-souris se nourrit de papillons. Très sociable, elle s'installe en grappes dans les galeries d'ocres. Sa protection repose principalement sur la tranquillité d'autant plus que la fermeture des cavités par des grilles est néfaste au Minioptère, car son vol, peu manœuvrable, ne lui permet pas de passer facilement entre les barreaux.
- Flore
Châtaignier des sols acides
Ilot de sable au milieu des massifs calcaires du Luberon et des Monts-de-Vaucluse, les ocres abritent des essences d'arbres qui ne poussent pas dans le calcaire. Ainsi le châtaignier apprécie ce sol tout comme il apprécie le sol sableux dans le département du Var plus au sud.
- Faune
Petit rhinolophe
Véritable petite boule de poil, cette chauve-souris ne pèse que 2 à 5 g. L’espèce possède un appendice nasal caractéristique en fer à cheval. Au repos et en hibernation, le Petit rhinolophe s’accroche dans le vide et s'enveloppe complètement dans ses ailes, ressemblant ainsi à une poire suspendue. En hiver, il occupe des galeries d'ocre. En été, les femelles utilisent les cabanons comme des maternités. Attention de ne pas les déranger ! Il est strictement interdit de pénétrer dans les galeries et les cabanons (site classé), en raison d'éboulements fréquents et pour éviter tout dérangement dramatique des chauves-souris (espèces protégées).
- Patrimoine et histoire
Extraction ocrière
C'est à partir de la fin du XIXe s. que l'extraction de l’ocre, le traitement et la commercialisation, prennent un essor considérable, notamment par la construction du chemin de fer sur le Pays d'Apt. En 1900, on dénombre sur le bassin d’Apt 17 mines souterraines et 32 carrières à ciel ouvert, représentant 14 600 tonnes d'ocres. Ici, on peut apercevoir les ruines d’une station de pompage d’eau, indispensable pour faire s'écouler depuis le malaxeur, le sable dans les batardeaux, puis l'ocre, plus léger, jusqu’aux bassins de décantation (ruines potentiellement instables - ne pas pénétrer ni s’approcher trop prêt).
- Faune
Un cabanon pour maternité
Dans les champs aux alentours, des cabanons ont été construits pour servir d'abri et de stockages. Aujourd'hui abandonnés ou restaurés, ils restent les lieux privilégiés et convoités par les femelles chauves-souris d'avril à septembre. Véritables maternités, ces cabanons réchauffés par le soleil sont des lieux adaptés pour la mise-bas et l'allaitement des jeunes. Il est strictement interdit de pénétrer dans les cabanons (propriété privé), pour éviter tout dérangement dramatique des chauves-souris (espèces protégées).
- Patrimoine et histoire
Grande Traversée VTT de Vaucluse®
La Grande Traversée VTT de Vaucluse c’est 388 km de plaisir et un parcours sur mesure ! Départ des sentiers exigeants du Mont Ventoux en passant par les arrêtes calcaires des Dentelles de Montmirail, vous passerez par un espace naturel remarquable pour arriver aux Gorges de la Nesque. Ensuite, la course continue par le Parc naturel régional du Luberon, où le patrimoine bâti en pierre sèche, les impressionnantes falaises et les sentiers dans les ocres raviront les VTTistes. Deux vaiantes possibles, complétées en juin 2020 de circuits VTT en boucles, balisés et labélisés FFC ''espace VTT Provence Luberon Lure''.
- Point de vue
Des saignées colorées
De ce chemin en balcon, on distingue des falaises colorées qui se détachent des collines boisées de cette vallée agricole où dominent les vignes. Résultant d'une formation géologique particulière et d'une exploitation humaine passée, ces fronts de taille sont menacés par la reconquête forestière. Depuis la fin de l'exploitation de l'ocre, la végétation a peu à peu envahi le Colorado de Rustrel. La colonisation de pins sylvestres (fortement combustibles) est devenue un enjeu paysager mais aussi sécuritaire. En 2015, des coupes d'arbres ont été réalisées pour redonner à voir l’ocre dans le site mais aussi dans le grand paysage.
Description
Sortir de Rustrel en suivant le bv. du Colorado (balisages GR®, GTV® et circuit VTT® n°54). Descendre à droite le Chemin de Saint-Joseph puis franchir la D22 (prudence !). Au carrefour ’’Cornet’’, virer à gauche. Longer l’ancien parking du Colorado et rejoindre le début de la piste DFCI.
1- Basculer à droite, franchir le gué sur La Doua, puis s’élever par la piste. Passer deux lacets et au carrefour ’’Barriès’’, bifurquer à gauche sur un sentier rocailleux. Franchir un goulet sableux raviné et poursuivre encore une centaine de mètres.
2- Virer bien à droite sur le chemin (laisser partir le GR® et la GTV® tout droit) et monter tranquilement en sous-bois jusqu'à l'épaule (circuit VTT n°54). À la route, tourner à droite. Aux carrefours ‘’Pradenques’’, filer tout droit. puis au carrefour ‘’Ubac de Pradenques’’ continuer toujours tout droit et monter jusqu’au plateau. En haut de la grimpette, emprunter à droite la 1ère piste. Au 2ème croisement, virer à droite et devaler le sentier raviné (prudence !). Franchir entièrement un ressaut assez raide (ne pas prendre la première trace à gauche à mi-hauteur du ressaut), puis poursuivre à gauche le joli sentier en sous-bois. Longer ensuite un grand champ et continuer sur le sentier légèrement à droite.
3- Au carrefour ‘’Croix de Christol’’, bifurquer à gauche et 50 m plus bas, virer à droite. Continuer tout droit sur le sentier, puis dévaler la pente jusqu’à la route. La suivre à droite, traverser le hameau de Haute-Blace et poursuivre sur 1,5 km. À la sortie d’un virage à gauche, virer à droite et descendre jusqu’aux rives de La Doua. En bas, prendre à droite, franchier La Doua par le petit pont et atteindre la route. Traverser la D22 (prudence vive circulation, visibilité pas très bonne !) et rejoindre le hameau des Jean-Jean. À la fontaine, virer à gauche. Au carrefour suivant, filer tout droit. Plus haut, suivre la petite route jusqu’au collet des Trécassats (passage commun à l'itinéraire vélo ‘’Les ocres à vélo’’).
4- Emprunter à droite le sentier coloré parallèle à la chaussée (circuit VTT® n°54 et GTV®), puis gravir à droite le sentier caillouteux. Poursuivre tout droit, atteindre un chemin plus large et monter jusqu’au sommet de La Bruyère (panneaux d’interprétation). Avancer quelques mètres encore et au carrefour ’’Trou des Américains’’, suivre à droite le chemin principal qui longe le sommet de la colline de La Bruyère.
5- Au carrefour ''Les Bruyères'', descendre à gauche. Franchir avec prudence une marche puis un peu plus loin un ressaut raviné. Poursuivre la descente par le sentier ocreux puis par un chemin plus large en sous-bois. Au carrefour ’’La Glaurivette’’ situé au pied du massif ocrier, suivre la D214 à droite et 550 m plus loin tourner à gauche, traverser le hameau des Viaux, franchir la D179 (prudence !) et s’élever sur un chemin empierré.
6- Descendre la route sur 400 m et remonter le premier chemin à gauche. Après un virage en épingle à droite, basculer l’épaule puis s’engager sur un beau single caillouteux qui descend entre chênes et garrigues. En bas, après un dernier pif-paf, suivre la piste en face qui longe le pied du massif et revenir tranquillement à Rustrel.
Itinéraire de l'espace VTT-FFC Provence Luberon Lure, inscrit au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR) de Vaucluse.
- Départ : Parking centre du village, Rustrel
- Arrivée : Parking centre du village, Rustrel
- Communes traversées : Rustrel, Gignac, Caseneuve, Apt, Saignon et Villars
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
- Etre attentif au balisage à suivre ! Cet itinéraire balisé VTT circuit n°54 de l'espace VTT Provence Luberon Lure, est aussi en partie emprunté par l'étape 7 de la Grande Traversée de Vaucluse à VTT (GTV) entre le collet de Trécassat du massif de La Bruyère à Villars (point 4) et le col de Quatre chemins sur les crêtes du Colorado de Rustrel (après le point 2) ;
- Après le point 1 : le passage à gué sur la Dôa peut s'avérer délicat après un gros orage ou un long épisode pluvieux. Soyez vigilant et en cas de doute ne vous engagez pas !
- Entre les points 2 et 3 (entrée du bois aprè sle sgrands champs du plateau) : être prudent pour franchir le ressaut assez raide et raviné.
- Juste après le point 5 : vigilance pour franchir le premier goulet puis le ressaut raviné.
- COLORADO DE RUSTREL = SITE CLASSÉ : je respecte strictement l'interdiction de circuler à VTT (arrêté municipal) sur la zone et les sentiers du Sahara, des belvédères, des cheminées des fées et de Barriès. Au delà, je roule uniquement sur les sentiers et chemins balisés.
- Si une découverte pédestre vous tente : sachez que le site du Colorado provençal est un site privé : l'accès au Sahara, aux belvédères et à Barriès est payant (réservation en haute saison). La zone des Cheminées des fées et les autres falaises sont interdites par arrêté municipal (risque d'éboulements).
- COLLINE DE LA BRUYÈRE = SITE CLASSÉ et labellisé Espace naturel sensible (ENS) : je reste sur les chemins et sentiers balisés car le site est très sensible à l'érosion et au dérangement des espèces. Je ne pénétres en aucun cas dans les cavités d’ocres (anciennes mines d’extraction d’ores), en raison d'éboulements fréquents et pour éviter tout dérangement dramatique de chauves-souris.
- Ne pas gravir les dunes de sables ocreux et surtout ne pas s'approcher trop près des falaises d'ocres (le dessous des bords des fronts de tailles peuvent être très érodés !). Ne pas ramasser de sable. Ne pas cueillir de végétaux.
- Pensez à bien prendre de l'eau ; pas de source contrôlée en chemin !
- RISQUE INCENDIE : seul le Sentier du Sahara situé au coeur du Colorado est ouvert aux visiteurs à pieds en risque incendie ''très sévère'' (fermé en risque ''extrême''). Je me renseigne avant de partir sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.
Lieux de renseignement
Maison du Parc naturel régional du Luberon
60, place Jean Jaurès, 84400 Apt
Au cœur du centre ancien d’Apt, la Maison du Parc du Luberon vous accueille dans un hôtel particulier du XVIIIème siècle.
Informations touristiques et vente de livres, cartes, topoguides.
Musée de géologie, visite gratuite.
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30.
OTI Pays d’Apt Luberon
788 avenue Victor Hugo, 84400 Apt
Bureau d'Apt
788 Avenue Victor Hugo 84400 Apt
T. +33 (0)4 90 74 03 18
Ouvert toute l'année
Ouvert du lundi samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé dimanche et jours fériés (hors juillet et août)
Du 1er octobre au 31 mars : Fermé le mercredi, dimanche et jours fériés.
Bureau de Bonnieux
1 Rue Victor Hugo 84480 Bonnieux
T. + 33 (0)4 90 75 91 90
Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h jusqu'au 30 septembre.
Fermé dimanche et jours fériés.
Bureau de Céreste
Boulevard Victor Hugo 04280 Céreste
T. +33 (0)4 92 79 09 84
Ouvert du 17 avril au 30 septembre du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé samedi, dimanche et jours fériés.
Bureau de Lacoste
La Cure - 36, place de l'Eglise 84480 Lacoste
T. +33 (0)4 90 06 11 36
Ouvert toute l'année
Du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et de 13h30 à 17h.
Le samedi de 9h à 11h30.
Fermé dimanche et jours fériés.
Bureau de Ménerbes
Avenue Marcellin Poncet 84560 Ménerbes
T. +33 (0)4 90 72 21 80
Ouvert toute l'année
Ouvert uniquement le matin de 9h à 12h du mardi au samedi jusqu'au 30 avril.
À partir du 2 mai du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h.
Le samedi de 9h à 12h.
Fermé dimanche, lundi et jours fériés.
Bureau de Roussillon
19 Place de la Poste 84220 Roussillon
T. +33 (0)4 90 05 60 25
Ouvert toute l'année
Du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé dimanche et jours fériés (Hors juillet et août)
Bureau de Saint-Saturnin-lès-Apt
Avenue Jean Geoffroy 84490 Saint-Saturnin-lès-Apt
T. +33 (0)4 90 05 85 10
Ouvert du 13 juin au 15 septembre du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé samedi, dimanche, lundi et jours fériés.
Accès routiers et parkings
À 10 km au nord-est d'Apt par les D22 et D3011.
Stationnement :
Source
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